Par Macron provoque… mais sa réforme ne passera pas

Macron provoque…
mais sa réforme ne passera pas

Le 19 janvier nous étions des millions de travailleurs et de jeunes unis avec nos organisations syndicales en grève et en manifestation pour le retrait de la réforme Macron-Borne contre les retraites.

Aveugle, Macron n’a pas vu les millions de manifestants et de grévistes.

Sourd, il n’a pas entendu le cri « Retrait de la réforme ».

Macron persiste, il appelle les députés à venir l’aider à « aménager » son projet. Mais il annonce déjà que de toute façon il l’imposera, car la Constitution le permet, même sans le vote des députés !

Alors, qu’est-ce qui empêchera Macron de nous imposer ces deux ans de travail en plus ?

Ce n’est pas le « débat parlementaire », c’est la mobilisation !

Une journée de grève et de manifestations a déjà ébranlé le régime. La grève massive l’obligera à reculer.

Macron multiplie les provocations. Il vient d’annoncer 413 milliards d’euros pour la loi de programmation militaire. Il y a des centaines de milliards pour les chars, les avions et les bombes, et nos régimes de retraite devraient être remis en cause au prétexte d’un prétendu déficit (artificiellement fabriqué) de quelques milliards ? C’est un mensonge !

Le mandat du 19 janvier est clair : le retrait total du projet Macron-Borne !

Le 31 janvier à nouveau, la grève et les manifestations seront massives. Si le gouvernement persiste, les confédérations syndicales qui ont appelé aux 19 et 31 janvier n’auront d’autre choix pour le faire céder que d’en appeler dans l’unité au blocage du pays.

La question de la grève générale sera posée.

Et si Macron persiste à bloquer la situation, qu’il parte, lui et sa réforme avec !

Par millions dans la grève, par millions dans la rue

Par millions dans la grève,
par millions dans la rue

Ce 19 janvier, le peuple s’est exprimé d’une seule voix : retrait du plan Macron-Borne contre les retraites !

En grève par millions, dans le public comme dans le privé.

En manifestation par millions, dans des centaines de villes du pays.

Le peuple travailleur et la jeunesse se sont mobilisés. Le débat est tranché : cette réforme est illégitime et elle doit être retirée. La démocratie exige que la majorité soit entendue.

Et maintenant ?

Alors que nous manifestions par millions, Macron a osé prendre la parole pour dire que sa réforme est « juste » et qu’il la maintiendra.

Il faut le faire reculer.

Ce 19 janvier constitue d’ores et déjà un moment historique par l’ampleur de la grève et des manifestations. Et aussi par l’unité exprimée dans tous les cortèges sur une exigence : maintenant, tout de suite, le retrait.

Ce soir, les dirigeants des confédérations syndicales appellent à « des actions autour du 23 janvier » et à « une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier » afin de « faire retirer ce projet ».

Dès les prochains jours se tiendront des assemblées de service et d’atelier, des assemblées générales. Nul doute que les travailleurs auront à cœur de s’organiser pour conforter l’unité sur l’objectif commun : maintenant, tout de suite, le retrait du plan Macron-Borne.

Macron est isolé. On ne peut l’obliger à reculer tout en continuant à discuter avec lui.

Il revient aux organisations syndicales de dire clairement qu’elles se retirent de toute concertation ou négociation avec le gouvernement, quel qu’en soit le sujet, tant que le projet Macron-Borne n’est pas retiré.

Comme il revient aux députés qui soutiennent la grève, en particulier les 145 députés de la Nupes, de proclamer solennellement qu’ils ne mettront plus les pieds à l’Assemblée nationale et ne participeront à aucun débat, aucune session, aucune commission sur aucun sujet tant que le gouvernement persistera dans sa volonté d’imposer par un coup de force antidémocratique la loi rejetée par l’immense majorité.

L’heure est venue où, par la mobilisation dans l’unité, les travailleurs et la jeunesse unis peuvent contraindre ce gouvernement isolé à reculer.

Non au naufrage de l’hôpital public !

Non au naufrage de l’hôpital public !

Un homme de 84 ans est décédé aux urgences de l’hôpital de Besançon (Doubs), le 5 janvier, après une attente de dix-huit heures sur un brancard.

La direction de l’hôpital assure que « rien ne permet de faire le lien entre les tensions très fortes que subissent les urgences et le décès de ce patient. »

Mais les syndicats, eux, dénoncent dans la presse « des pics à 80 patients simultanés » aux urgences alors que le service est considéré en tension dès qu’il accueille 30 patients. Ils dénoncent aussi les fermetures de lits (une centaine) et les conditions de travail désastreuses des personnels.

Combien de décès, probablement évitables, aux urgences de l’hôpital de Besançon, et ailleurs ?

Selon le syndicat SAMU-Urgences de France, 23 personnes seraient décédées sur un brancard aux urgences, pour le seul mois de décembre 2022, faute de prise en charge rapide. Et encore ! Ce chiffre ne prend en compte les données que de 13 départements. Le vrai chiffre serait de 150 !

L’urgentiste et syndicaliste Christophe Prudhomme explique que « la surmortalité est de 9 % et peut atteindre 30 % pour les patients les plus graves » quand les services d’urgence sont surchargés.

Ce qui n’empêche pas Macron de persister dans sa politique d’asphyxie des hôpitaux engagée depuis des décennies. Il a déclaré le 6 janvier que la crise des hôpitaux n’était pas « un problème d’argent ».

Dans un communiqué, le Collectif de défense de la santé du Doubs revendique « un plan de sauvetage massif et immédiat, financé, pour former et embaucher massivement les personnels de toutes catégories en leur assurant une rémunération décente ».

Oui, « un plan de sauvetage massif et immédiat » de l’hôpital public, indispensable dans le Doubs, et dans tout le pays !

Il est urgent d’en finir avec les naufrageurs que sont Macron et son gouvernement !

La position du POID sur les retraites Retrait du plan Macron-Borne ! Ni amendable ni négociable !

Retraites : retrait du plan Macron-Borne !

Le 10 janvier, la Première ministre, Mme Borne, a confirmé le contenu de la réforme des retraites :
– l’âge de départ légal est repoussé de 62 à 64 ans ;
– le passage à 43 annuités pour avoir une retraite à taux plein est accéléré ;
– les régimes spéciaux seront supprimés.

L’argument du gouvernement : les retraites sont en déficit. C’est un mensonge ! Elles sont excédentaires cette année comme l’an dernier.

La vérité ? Le gouvernement veut plus d’argent pour son budget de guerre et pour rembourser sa dette aux grandes banques.

De l’argent, il y en a ! Rappelons les 377milliards d’euros inscrits dans la loi de programmation militaire pour les cinq prochaines années. Et aussi : les 600 milliards d’euros distribués aux capitalistes pour spéculer et licencier. Ou encore : les 80 milliards d’euros servis comme dividendes et rachats d’actions aux actionnaires du CAC 40 en 2022.

Il s’agit à présent de se préparer au combat. Pour être efficace, il faut l’unité sur des revendications claires. Et d’abord : aucune discussion sur « d’autres moyens de financer », retrait en totalité du plan Macron-Borne !

Aux dirigeants de leurs organisations, les travailleurs sont en droit de dire : « Ne tombez pas dans le piège qui vous est tendu par Mme Borne qui vous invite à poursuivre la “concertation”. Une seule position permet de souder l’unité : on ne touche pas à ce qui existe, on préserve les régimes des retraites tels qu’ils sont, c’est la condition pour les améliorer demain. Ni amendable ni négociable, retrait en totalité de la réforme Macron- Borne ! ».

Ni amendable ni négociable,
retrait en totalité de la réforme Macron-Borne !

Travailleurs, pour en savoir davantage, n’hésitez pas à vous procurer auprès des diffuseurs de ce tract l’hebdomadaire La Tribune des travailleurs.

Pour garantir le pouvoir d’achat : indexer les salaires sur les prix

Pour garantir le pouvoir d’achat :indexer les salaires sur les prix

De janvier 2021 à la mi-2022, le revenu moyen des ménages a baissé de 720 euros par rapport à 2020.

C’est ce qui ressort d’une étude de l’INSEE (19 décembre 2022) qui attribue l’essentiel de cette baisse de revenu à la hausse des prix de l’énergie.

Dans cette situation, les mesures « de soutien » (chèque énergie, bouclier tarifaire) que le gouvernement ne cesse de mettre en avant représentent bien peu de chose : 120 euros pour une hausse de 840 euros en moyenne par ménage.

Quant aux produits de première nécessité, le Panier France Bleu (créé en partenariat avec France Info et un panel de consommateurs), composé de 37 produits du quotidien, communique les chiffres suivants : sur un an (de décembre 2021 à décembre 2022), la hausse du panier est de 14,6 % !

Et cette situation va encore s’aggraver. En ce début d’année, c’est encore et toujours l’augmentation des prix :

  • des produits de première nécessité, et en particulier des produits alimentaires : Macron a évoqué une inflation à deux chiffres en 2023…
  • des carburants : l’augmentation du prix du litre peut aller jusqu’à 20 centimes dans certaines stations ;
  • des transports : en région parisienne, le passe Navigo augmente de 12 % !
  • du gaz : 15 % dès le 1er janvier, alors que le gaz en Europe vaut cinq fois moins cher à la vente en gros qu’en août !

Le POID considère que, dans ces conditions, les mesures suivantes s’imposent :

– la nationalisation des multinationales de l’électricité et du gaz, garantissant à toutes les familles l’accès à l’énergie à un tarif bloqué,

– le blocage des prix,

– l’indexation des salaires sur les prix pour garantir le pouvoir d’achat.

Pénurie de médicaments À qui la faute ?

La pénurie de médicaments frappe de nombreux pays en raison, nous dit-on, de l’arrêt de la production par les usines chinoises pour cause de Covid et de flambée des coûts de transport provoquée par la guerre en Ukraine.

La France est particulièrement concernée. Pourquoi ?

– Parce que c’est le gouvernement qui fixe le prix des médicaments à un niveau inférieur à celui de ses voisins. Les multinationales livrent donc les pays qui payent mieux ;

Parce que la France a largement délocalisé la production pharmaceutique et qu’elle n’a pas la capacité de faire face à une rupture de la chaîne d’approvisionnement.

En France, l’État fixe le prix des médicaments remboursés par la Sécurité sociale dont le but est de répondre aux besoins de soins de la population.

Oui, mais voilà : au prétexte de « la maitrise de dépenses de santé », le prix des médicaments est plafonné ; mais au nom de la libre concurrence, les multinationales produisent toujours plus, au moindre coût, pour vendre leurs produits toujours plus cher et réaliser le maximum de profits !

Comment régler cette contradiction ?

Ou bien liquider jusqu’au bout la Sécurité sociale et instaurer un système dans lequel les assurances privées et les trusts pharmaceutiques s’accordent sur des médicaments chers et peu ou mal remboursés, mais tou- jours source d’immenses profits.

C’est ce que voudraient les patrons et le gouvernement.

Ou bien la nationalisation sans indemnité ni rachat des trusts pharmaceutiques et la constitution d’un pôle public de production pharmaceutique dégagé de toute recherche de profit. C’est ce qui permettrait de garantir les droits des travailleurs et de leurs familles.

La Tribune des travailleurs se prononce pour une telle socialisation de l’industrie pharmaceutique et pour le retour à la Sécurité sociale de 1945 fondée sur la solidarité ouvrière.

8 boulangeries sur 10 risquent de fermer en 2023 !

Alors que les prix de l’électricité et du gaz atteignent des niveaux record, le gouvernement Macron-Borne refuse de bloquer les tarifs de l’énergie. Il fait donc supporter aux travailleurs et à leurs familles ces augmentations faramineuses, les empêchant de se chauffer correctement.

Et ce n’est pas tout !

La politique du gouvernement, c’est aussi :

• encourager les patrons à imposer le chômage partiel avec des pertes conséquentes de salaire ;
• fermer les écoles en cas de coupure d’électricité et supprimer à nouveau des milliers d’heures de cours pour les élèves ;
liquider des milliers de petits commerces – particulièrement indispensables, notamment en milieu rural – en leur faisant supporter les augmentations hallucinantes des tarifs de l’électricité.

Ainsi, les artisans-boulangers voient leurs factures d’électricité multipliées par 4 ou 5, alors qu’ils sont déjà confrontés à une envolée du prix des matières premières (farine, beurre, etc.) et à une féroce concurrence des boulangeries industrielles et des grandes surfaces.

Dans ces conditions, la presse rapporte que 8 boulangeries sur 10 risquent de fermer en 2023.

Pendant ce temps-là, le gouvernement fait voter un budget de guerre en constante augmentation et une loi de programmation militaire de 377 milliards d’euros… et prive les hôpitaux, les écoles, les services publics des moyens indispensables à leur fonctionnement.

Confiscation des milliards de la guerre
pour sauver les travailleurs et leurs familles de la catastrophe !

Non à la guerre !


Les 9, 10 et 11 décembre ont eu lieu les Journées internationales contre la guerre
à l’initiative de la Conférence ouvrière internationale tenue les 29 et 30 octobre dernier.

Journées convoquées partout sur les mêmes mots d’ordre :

« Cessez-le-feu immédiat et sans conditions ! Retrait des troupes russes d’Ukraine,
retrait des troupes de l’OTAN d’Europe ! Troupes étrangères hors des pays qu’elles occupent !
Pas un sou, pas une arme pour cette guerre injuste ! Les milliards pour les salaires, l’école, les hôpitaux, pas pour la guerre ! Aucun soutien aux gouvernements fauteurs de guerre ! »

Le compte rendu de ces journées est publié dans ce numéro de La Tribune des travailleurs.

Les travailleurs veulent vivre dignement : blocage des prix, augmentation des salaires !

Les travailleurs veulent vivre dignement : blocage des prix, augmentation des salaires !

Selon des informations parues dans la presse, « le gouvernement ne prévoit pas de geler les loyers mais de limiter leur hausse à 3,5 % maximum pendant un an ».

C’est une véritable provocation !

14 millions de familles – celles qui ont les revenus les plus bas – vont subir une augmentation des loyers amputant une nouvelle fois leur pouvoir d’achat.
C’est une double peine puisque ces familles subissent déjà la hausse des charges, des prix de l’énergie, de l’alimentation, du carburant.
C’est une triple peine car elles sont confrontées au gel des salaires, des pensions et des allocations ! Certes, le Smic a légèrement augmenté en mai et le gouvernement annonce une hausse de 4 % des pensions et des allocations. Mais tout cela est très en dessous de l’inflation !

Chaque mesure du gouvernement Macron-Borne fait retomber la cherté de la vie sur les travailleurs et leurs familles pour mieux protéger les intérêts des multinationales, des banques, des patrons et des propriétaires.

Pour briser la spirale de la vie chère qui frappe les plus pauvres, cinq mesures d’urgence s’imposent :

L’augmentation immédiate et générale des salaires et des pensions, d’au moins 10 % pour compenser le pouvoir d’achat perdu depuis un an.
Le blocage des prix de tous les produits de première nécessité : alimentation, carburant, énergie…

Le blocage des loyers et des charges.
L’introduction dans les statuts et les conventions collectives d’une clause d’ajustement automatique et en temps réel des salaires sur l’augmentation des prix constatée par les syndicats.
L’abrogation de la TVA, impôt injuste qui frappe les plus pauvres !

Qu’on ne nous dise pas que financer ces mesures est impossible. Total, dont les prix du carburant écrasent le pouvoir d’achat des travailleurs, a réalisé l’an dernier un profit record de 15 milliards. Les entreprises du CAC 40 affichent, elles, un record de
160 milliards de profits. Sans oublier les 607 milliards d’euros distribués aux capitalistes par Macron depuis mars 2020. Et les près de 50 milliards par an mobilisés pour le budget de la guerre.

Un gouvernement au service de la majorité n’hésiterait pas une seconde : il puiserait dans ces sommes pour décréter et imposer ces cinq mesures d’urgence. Oui, c’est ce que ferait un gouvernement au service de la majorité, un gouvernement sans Macron, ni patrons.

Légitime est le mouvement de grève qui se développe dans tout le pays sur la question salariale. Les travailleurs disent : nous voulons vivre dignement, augmentation des salaires et blocage des prix !

Le bureau national, le 27 juin 2022


Mesures d’urgence ? Il faudrait…

Notre système hospitalier s’effondre Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Notre système hospitalier s’effondre
Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Tout le monde le sait. Notre système hospitalier est en train de s’effondrer. Le personnel n’en peut plus. Chaque jour la situation s’aggrave. L’été s’annonce catastrophique. C’est la conséquence du chaos organisé par le gouvernement dans nos hôpitaux. Des mesures d’urgence s’imposent. Tous les personnels se posent la question : comment les imposer ?
Il y a une force qui peut permettre de les arracher, ce sont les travailleurs avec leurs organisations. C’est la force de la classe ouvrière faisant valoir les intérêts de la population. Les hospitaliers se posent la question : comment avancer dans cette voie ?
Des organisations syndicales et plusieurs collectifs appellent à une journée d’action le 7 juin. Cet appel répond-il à la situation de chaos que le gouvernement entend aggraver, ce que la nouvelle ministre de la santé Brigitte Bourguignon appelle « sa feuille de route » ?
Depuis des mois et des mois, les hospitaliers se battent dans chaque hôpital pour le recrutement massif et contre les fermetures de lits et de services. Mais ils savent qu’on ne s’en sortira pas hôpital par hôpital, ni par des journées d’action.
Ne faut-il pas commencer par dire :
Il n’y a aucune fatalité à la crise, à la situation qui conduit à des morts programmées
Les moyens existent
Il s’agit de choix politiques. Face à la catastrophe immédiate organisée par le gouvernement, n’est-il pas temps de construire une plateforme d’unité d’action ? Celle-ci ne devrait-elle pas formuler clairement que les moyens existent pour conjurer la catastrophe ?
• Ouverture immédiate des portes des IFSI aux milliers d’aides-soignantes qui souhaitent devenir infirmières en les rémunérant à 100 % de leur salaire.
• Recrutement immédiat de dizaines de milliers de bacheliers qui cherchent un emploi en leur versant un salaire attractif. Ces personnels fraichement recrutés travailleraient à mi-temps sous le contrôle des infirmières diplômées (allégeant ainsi leurs charges de travail) et bénéficieraient à mi-temps d’une formation dans les IFSI afin d’obtenir leur diplôme d’infirmier(e).
• Ouverture massive de places dans les IFSI et réouverture de ceux qui ont été fermés.
• Revalorisation des salaires de toutes les filières professionnelles de l’hôpital.
• Recrutement de milliers de médecins étrangers qui ne peuvent exercer à cause d’un diplôme non reconnu et formation leur permettant d’acquérir en quelques mois les équivalences nécessaires.
• Fin immédiate des quotas actuels d’entrée en deuxième année de médecine.
• Pas touche au statut de la fonction publique hospitalière !
Il faut en finir avec la situation de division qui existe tout particulièrement dans notre secteur depuis des années. Il faut que les fédérations se mettent d’accord sur un pacte d’unité d’action syndicale sur cette plate- forme, qu’elles la fassent valoir, qu’elles prennent l’initiative qu’exige la situation de mobilisation de dizaines de milliers de hospitaliers. Les hospitaliers répondraient massivement car ils sont déjà mobilisés depuis des mois. Les conditions seraient réunies pour faire reculer le gouvernement.
Nous le répétons, les moyens existent. Il suffit de faire le choix de réquisitionner une petite partie des centaines de milliards que Macron a distribué aux patrons, les milliards utilisés pour les budgets de l’armée ; ou de réquisitionner les profits gigantesques du CAC 40 de plus de 140 milliards. Tout cela pose la nécessité d’un gouvernement sans Macron ni patrons, d’un gouvernement de rupture.
Une chose est certaine : l’unité, la mobilisation des travailleurs et de leurs organisations sur leur propre terrain est la condition pour arracher les revendications. Le POID soumet ces propositions à la discussion des hospitaliers.