18 mars 1871 : face à l’effondrement de l’ancien régime (second Empire) et face à une bourgeoisie qui veut rétablir le régime d’exploitation et d’oppression, les travailleurs parisiens prennent le pouvoir.
La Commune de Paris détruit les vieilles institutions. Elle instaure un gouvernement de délégués élus, révocables et payés au salaire d’un ouvrier. Elle abolit l’armée permanente, rejette le militarisme et le cléricalisme. Elle confisque les ateliers abandonnés par les patrons, abolit les privilèges, adopte des mesures sociales sérieuses en défense des travailleurs et de la jeunesse.
Dans le monde entier, la Commune de Paris est considérée comme le premier gouvernement ouvrier de l’histoire.
18 mars 2017 : services publics et droits ouvriers et démocratiques systématiquement remis en cause par les gouvernements aux ordres des capitalistes et de l’Union européenne ; jeunesse laissée à l’abandon, condamnée au chômage, à la précarité et aux violences policières ; des chômeurs par millions et la misère qui s’étend… d’où viendra l’issue ?
Elle viendra d’un gouvernement ouvrier qui aura l’audace d’interdire les licenciements et de rétablir les hôpitaux, bureaux de poste, écoles et autres services publics supprimés. Elle viendra d’un gouvernement qui osera renationaliser, rétablir le monopole d’État des chemins de fer, du gaz, de l’électricité, de La Poste. Un gouvernement ouvrier qui osera rétablir la Sécurité sociale de 1945 et abolir toutes les contre-réformes (pacte de responsabilité, lois El Khomri, Touraine, NOTRe, CICE, loi de refondation de l’école, …). Un gouvernement qui aura le courage de confisquer les centaines de milliards de cadeaux aux patrons, du budget de la guerre contre les peuples, et du remboursement d’une dette injuste pour les affecter à un plan de développement de l’emploi, des services publics et de défense de la population.
Pour cela, un tel gouvernement ouvrier devra rendre la parole au peuple en convoquant l’Assemblée constituante souveraine composée de ses délégués élus, mandatés, révocables, dont le salaire ne pourra dépasser celui d’un ouvrier qualifié. Une telle Assemblée, souveraine, aura les moyens de liquider les institutions anti-démocratiques de la Ve République, de rompre avec l’Union européenne et d’établir un régime réellement démocratique dans la forme comme dans le contenu social.
Il y a urgence. Le régime politique de la Ve République se décompose. Les affaires succèdent aux affaires. La porte est ouverte à toutes les aventures.
Il y a urgence. Au printemps dernier, en nous mobilisant par millions avec les organisations pour le retrait de la réforme El Khomri, nous avons montré que les travailleurs et les jeunes constituent l’immense majorité de la population et qu’ils sont prêts à se mobiliser pour défendre et arracher leurs droits.
18 mars 2017 : retrouvons-nous tous au mur des Fédérés,
là où sont tombés les derniers combattants de la Commune, le 28 mai 1871. À bas la Ve République !
À bas l’Union européenne !
Vive la Commune de Paris !
Vive le gouvernement ouvrier !
Tous au mur des Fédérés le 18 mars, à 11 heures.Le Parti ouvrier indépendant démocratique
appelle à participer en masse au rassemblement organisé par
le Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République, le 18 mars.
Tracts
Les patrons exigent
Les travailleurs n’en peuvent plus de cette politique dictée par les patrons et l’Union européenne.
À quelques semaines de l’élection présidentielle, le président du Medef (le patronat), Pierre Gattaz, vient de rendre publiques les mesures qui devront être appliquées par le nouveau président de la République, quel qu’il soit.
Les patrons exigent :
• Une nouvelle attaque contre l’école : réforme du système éducatif en « accordant plus d’autonomie aux établissements scolaires. » C’est le contenu de la réforme du collège de la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem.
• Une nouvelle attaque contre le droit du travail pour « donner plus de pouvoir de négociation aux entre- prises. » C’est le contenu de la loi de la ministre du travail, Myriam El Khomri.
•Une nouvelle diminution des dépenses publiques, soit « 100 milliards d’euros d’économies sur le quinquennat ». Pour y parvenir, il faut notamment « diminuer le nombre de fonctionnaires » en ne remplaçant pas deux départs à la retraite sur trois.
• Une nouvelle attaque contre le « coût du travail » (salaires et cotisations sociales) : « Il faut baisser le coût du travail. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) doit être transformé en baisse des charges (…). Et les cotisations sociales doivent être allégées de 30 milliards d’euros supplémentaires. » Car pour financer le CICE et les baisses de charges, il faut couper dans les dépenses publiques. C’est la poursuite de la mise en œuvre du pacte de responsabilité.
• Une nouvelle attaque contre la retraite : augmentation de l’âge de départ à la retraite (de 62 à 65 ans).
• Ajoutons, parmi les autres mesures préconisées par Pierre Gattaz : le plafonnement des indemnités aux prud’hommes, la suppression de la durée légale du travail, l’augmentation de la TVA, etc.
Ce qu’exigent Pierre Gattaz et le Medef, c’est donc :
Un programme de guerre contre les travailleurs et la jeunesse.
Un programme au seul service des patrons et des capitalistes. Il faut reconnaître que ces réformes de guerre contre la classe ouvrière se situent dans la continuité de la poli- tique du gouvernement Hollande-Valls (et aujourd’hui, Pierre Gattaz exige que, quel que soit le candidat élu, il l’applique).
En réalité, il s’agit du programme de l’Union européenne, mis en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies.
Combien de temps cela va-t-il encore durer ?
Les travailleurs n’en peuvent plus de cette politique qui attaque leurs droits, dans tous les domaines, depuis des décennies.
Il faut en finir avec cette politique
et les institutions qui permettent de l’imposer.
Le POID agit pour un gouvernement ouvrier qui prenne les mesures indispensables pour briser la machine à broyer tous les droits des travailleurs et des jeunes, comme l’a fait le gouvernement de la Commune de Paris en 1871.
Un gouvernement ouvrier qui ait l’audace de rétablir la Sécurité sociale de 1945, de rouvrir les hôpitaux et les maternités, d’interdire les licenciements et d’abroger la loi El Khomri.
Un gouvernement ouvrier qui ait l’audace de rompre avec les institutions de l’Union européenne et de la Ve République.
C’est le sens du rassemblement organisé, le 18 mars prochain, au mur des Fédérés.
Retrouvons-nous le 18 mars !
Hôpitaux
À trois mois de la présidentielle, les « favoris » sont éliminés les uns après les autres, grèves et mobilisations se multiplient.
Quelle issue pour les travailleurs ?
Comment bloquer la destruction des hôpitaux et du système de santé ?
La crise politique et institutionnelle se généralise. Les candidats sont éliminés les uns après les autres. C’est l’affolement général. Pour les travailleurs, une question se pose : quelle issue conforme à leurs intérêts ?
Dans le secteur de la santé, cela commence par une urgence : bloquer la destruction des hôpitaux et du système de santé. Oui, il y a urgence car la situation devient dramatique.
Pas une semaine sans qu’une grève n’éclate dans un hôpital.
Elles ont toutes la même origine : la loi Touraine qui impose les regroupements d’hôpitaux (1), les fusions de services, les restrictions budgétaires, les suppressions d’emploi.
Elles ont toutes la même cause : le refus des personnels, attachés à leur travail et à la relation avec les patients, de voir remis en cause ses conditions de travail et le service hospitalier.
– Pour la réouverture de la maternité de Decazeville (Aveyron) :
Toute la population s’est soulevée, samedi 28 janvier, pour la réouverture de la maternité de Decazeville (Aveyron) aux côtés des dizaines de femmes enceintes du collectif « Nous voulons accoucher à Decazeville ». Ils étaient près de 3 000, habitants, agents hospitaliers avec leur syndicat CGT et des élus ceints de leurs écharpes, à se rassembler, sous la pluie, sur la place de la mairie et à manifester à travers la ville.
– Pour la défense des conditions de travail des personnels au centre hospitalier universitaire de Tours (Indre-et-Loire) :
Depuis des années, grèves, pétitions et délégations se multiplient. Les personnels n’en peuvent plus d’être rappelés sur leurs repos, de travailler en sous-effectif, de ne pas pouvoir soigner dans des conditions correctes.
– Pour le maintien du service de néonatologie à l’hôpital Tenon (Paris) :
Les personnels ont appris du jour au lendemain la fermeture de leur service. Cette décision va entraîner le classement de la maternité de l’hôpital en niveau 1 (actuellement en niveau 2). En cas de complications à la naissance, la mère et l’enfant seront systématiquement séparés.
– Contre la fermeture de l’unité de surveillance médicale continue à l’hôpital de Vire (Calvados) :
Cette fermeture aurait des conséquences sur l’économie locale. Le commerce du centre-ville sera impacté. Les postes supprimés entraîneraient des fermetures de classes. Les syndicats craignent la fermeture à terme de l’hôpital de Vire, sur décision de l’agence régionale de santé.
Au-delà des revendications immédiates, ces grèves et mobilisations posent l’exigence de l’abrogation de la loi Touraine et des groupements hospitaliers de territoire (GHT). C’est cela qui donne toute son importance à l’appel des fédérations FO, CGT et Solidaires à la grève et à la manifestation nationale à Paris le 7 mars sur une revendication nette et précise : l’abrogation de la loi Touraine et des GHT.
Au-delà de l’abrogation de la loi Touraine, il faudra bien emprunter la voie de la rupture avec la politique du gouvernement et de l’Union européenne, ce qui commencera par l’abrogation de toutes les contre-réformes.
C’est pourquoi les militants du POID, en commun avec des militants ouvriers de toutes tendances, font contresigner « l’engagement » du Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République.
C’est pourquoi ils seront présents, le 18 mars, au mur des Fédérés.
Tous au mur des Fédérés le 18 mars, à 11 heures !
Dans La Tribune des travailleurs cette semaine :
Prenez connaissance du dossier sur les grèves dans les hôpitaux.
Prenez contact avec le POID.
(1) La loi Touraine impose, avec les groupements hospitaliers de territoires (GHT), le regroupement de 8 000 hôpitaux en 1 300 GHT.
Vivarte
Vivarte empoche 45 millions d’euros de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) depuis 2013… et annonce 2 000 suppressions d’emplois !
Qu’est-ce que le CICE ?
C’est un dispositif par lequel l’État donne de l’argent (sous forme de crédit d’impôt) aux entreprises, prétendument en contrepartie de la création d’emplois.
Il s’applique aux emplois dont les niveaux de salaire sont inférieurs à 2,5 fois le Smic, ce qui est le cas de l’écrasante majorité des emplois du groupe Vivarte. Selon les syndicats du groupe, les postes dans les différentes enseignes sont occupés à 70 % par des temps partiels et à 80 % par des femmes, sur des missions souvent peu qualifiées. Soit le profil idéal pour bénéficier à plein régime du dispositif.
À quoi sert réellement le CICE ? Lire la suite…
Grippe
Le problème majeur, ce serait la grippe ? Non ! Le principal problème, ce sont les 100 000 lits supprimés dans les hôpitaux !
En France, en 2017, on ne serait plus capable de faire face à une épidémie de grippe ?
« Il ne s’agit ni de la peste ni du choléra », fait remarquer un médecin urgentiste, « mais du virus de la grippe qui, même s’il est virulent cet hiver, ne devrait pas créer une crise sanitaire ».
Pourtant, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, l’affirme froidement : « Le bilan de l’épidémie de grippe sera probablement lourd. » Il pourrait même être plus lourd qu’en 2015, quand l’épidémie de grippe avait officiellement entraîné plus de 18 000 décès en France…
Mais le problème, ce n’est pas d’abord la grippe !
Le problème, ce sont les suppressions de lits et de postes dans les hôpitaux, de services des urgences et d’hôpitaux de proximité… Tout cela en application des directives européennes que la ministre, et tous les gouvernements qui se sont succédé durant ces quarante dernières années, ont mises en œuvre.
• Le problème, ce sont d’abord les exonérations de cotisations à la Sécurité sociale accordées à tour de bras aux patrons par tous les gouvernements depuis quarante ans.
• Le problème, c’est d’abord le nouveau plan d’éco- nomies de 10 milliards d’euros d’ici à 2017 portant le nom de la ministre.
• Le problème, c’est d’abord la mise en place des groupements hospitaliers de territoire (GHT), en application de la loi Touraine, qui devrait entraîner la suppression de 16 000 lits supplémentaires et de 22 000 postes de personnel !
Voilà ce qui est en train de détruire un système de santé considéré encore il y a peu comme l’un des meilleurs au monde.
De plus en plus nombreux, médecins, professeurs, infirmières, urgentistes… dénoncent cette situation aux conséquences dramatiques.
Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France, s’indigne : « La ministre prétend que les lits hospitaliers existants sont en nombre suffisant. Elle se moque du monde ! 100 000 lits ont été supprimés ces dernières années. Ils nous manquent aujourd’hui. La vérité oblige à dire que notre système de santé a atteint un seuil de dégradation qui ne lui permet plus de répondre à un événement tout à fait banal qui survient régulièrement. » Il ajoute : « Il y a un ras-le-bol, une colère monstre ! »
Les fédérations syndicales de la santé CGT, FO et SUD dénoncent la politique d’austérité du gouvernement dans les hôpitaux. C’est la raison pour laquelle elles appellent à une journée de grève et de manifestation, le 7 mars prochain, pour l’abrogation de la loi Touraine et l’abandon des GHT.
Oui, il est urgent d’abroger la loi Touraine afin de répondre aux besoins des patients et de permettre aux personnels de prendre en charge les malades.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique combat pour un gouvernement ouvrier qui consacre les milliards d’euros de la guerre aux hôpitaux, à l’école et aux services publics. Et qui, pour cela, n’hésite pas à rompre avec les traités de l’Union européenne.
C’est pourquoi les militants du POID, en commun avec des militants ouvriers de toutes tendances, font contresigner « l’engagement » du Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la V e République.
Signez « l’engagement » pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République !
Lisez le dossier sur la grippe dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.
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Maternités
POID 10 janvier 2017
Les femmes enceintes de Decazeville veulent qu’on leur rende leur maternité !
Le savez-vous ?
Depuis plusieurs semaines, les femmes enceintes de Decazeville (Aveyron) se mobilisent avec la population, appuyées par de nombreux syndicalistes et élus. Leur demande et simple : elles veulent pouvoir accoucher à la maternité de l’hôpital de Decazeville.
Demande simple… mais qui se heurte pourtant, à ce jour, à un refus obstiné du gouvernement.
Quels sont les faits ?
– Le 31 août 2016, le groupement hospitalier de territoire (GHT) du Rouergue est constitué, sous l’égide de l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie, regroupant plusieurs hôpitaux, dont celui de Decazeville.
– Dans la nuit du 5 au 6 octobre 2016, une femme et son enfant décèdent tragiquement lors d’un accouchement à la maternité de l’hôpital de Decazeville.
– Le 15 décembre 2016, l’ARS prend prétexte de ce drame pour prolonger de six mois la suspension des accouchements à la maternité de Decazeville, en plus des trois mois de suspension décidés le 6 octobre. Réalisant moins de trois cents accouchements par an, cette maternité ne serait pas « sûre » pour les patientes !
– Le 22 décembre 2016, les futures mamans de Decazeville se regroupent dans un collectif afin d’exiger la réouverture immédiate de leur maternité.
Le secrétaire départemental CGT-Santé dénonce également cette décision : « Les futures parturientes ne seront plus en sécurité. Si décès il y a dans les jours ou semaines à venir à la suite de la fermeture de la maternité, le responsable sera l’ARS » (La Dépêche du Midi, 24 décembre 2016).
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, entend aller jusqu’au bout avec sa loi Santé, en application des directives de l’Union européenne, en particulier en obligeant les hôpitaux à se regrouper dans des GHT.
Cela pour réaliser 4 milliards d’euros d’économies sur les dépenses hospitalières avec, comme conséquence, la fermeture en masse des maternités (voir encadré), la suppression de 22 000 postes de personnels et de 16 000 lits, selon les fédérations syndicales. C’est pourquoi, aujourd’hui, la maternité de Decazeville est plus que jamais sur la sellette !
Et pendant ce temps-là, le général de Villiers, chef d’état-major des armées, exige « une hausse progressive du budget de la défense pour rejoindre la cible de 2 % du PIB »… et l’obtient !
La défense des droits des femmes, indissociables de ceux de l’ensemble de la classe ouvrière, appelle au combat pour les défendre et les reconquérir.
Le Parti ouvrier indépendant démocratique combat pour un gouvernement ouvrier qui ordonne le retrait des troupes et consacre les milliards de la guerre à l’école, aux hôpitaux, aux services publics. Et qui, pour cela, n’hésite pas à rompre avec les traités de l’Union européenne.
C’est pourquoi les militants du POID, en commun avec des militants ouvriers de toutes tendances, font contresigner l’engagement du Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République.
Lisez le dossier sur la maternité de Decazeville dans La Tribune des travailleurs
Prenez contact avec le POID
Sept maternités sur dix ont fermé en quarante ans
Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), « le nombre de maternités est passé de 1 369 en 1975 à 1 010 en 1985, 814 en 1996, 779 en 1997, 576 en 2007, 554 en 2008, soit une baisse pratiquement linéaire pendant 30 ans ». D’autres sources évoquent le passage de 1 747 maternités en 1972 à 1 128 en 1981 et 535 en 2010, soit une chute de 69 % ! Il en restait 520 en 2011.
Grève
« Uber s’en met plein les poches »
On leur avait promis qu’ils deviendraient leur propre patron, au volant d’une berline de luxe… Pourtant, depuis le 15 décembre, les chauffeurs de VTC (voiture de transport avec chauffeur), sont en grève et manifestent contre la plate-forme américaine de réservation Uber, à l’appel de leurs organisations syndicales. Lire la suite en cliquant plus haut sur l’image du tract.
La Poste
Le savez-vous ? Un contrat signé entre l’État, La Poste et l’Association des maires de France (AMF) prévoit de supprimer 3 000 bureaux de poste sur les 7 000 qui existent actuellement.
Quand ? Dès janvier 2017. Où ? En priorité, dans les quartiers populaires où vit une population déjà fortement fragilisée.
Pourquoi ?
• Pour répondre aux exigences de l’Union européenne qui exige la destruction du monopole postal dans toute l’Europe (comme elle l’exige pour les chemins de fer, l’électricité, etc.).
•Pour privatiser une partie des activités de La Poste en ouvrant des relais poste urbains (RPU) dans des supérettes, des pressings ou des bureaux de tabac, voire des bouches de métro.
Lire la suite en cliquant ci dessus sur l’image du tract.
Candidats à l’Elysée
Tous se bousculent pour la place à l’Élysée…
C’est leur politique qu’il faut balayer !
Fillon a été désigné candidat de la droite à l’élection présidentielle. Tous les candidats « de gauche » dénoncent le programme de régression sociale du candidat de droite. Cela ne fait aucun doute !
Mais aujourd’hui, le gouvernement en place est le gouvernement Hollande-Valls, et ce gouvernement est un gouvernement de guerre à l’extérieur et à l’intérieur.
Les plans de licenciement continuent de tomber. Ainsi, la direction d’Airbus a annoncé mardi 29 novembre à ses employés la suppression de 1 164 postes en Europe et la fermeture du site de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, dans le cadre d’un plan de restructuration, ont indiqué plusieurs syndicats. La fermeture de Suresnes entraînera la suppression nette de 308 emplois et 150 mobilités géographiques vers Toulouse.
Et ces plans de licenciement se combinent à toutes les attaques contre les droits des salariés mises en œuvre par ce gouvernement : loi El Khomri, loi Touraine, réforme du collège, etc.
A Alep, en Syrie, les civils sont soumis à des bombardements incessants. 50 000 d’entre eux ont fui les combats. Plus aucun hôpital ne fonctionne et les stocks alimentaires sont épuisés. Cette situation est la conséquence directe de l’intervention militaire étrangère dont celle du gouvernement français.
Indifférents à l’agitation préélectorale, les travailleurs, avec leurs organisations syndicales, combattent les mesures de régression que la politique du gouvernement impose : grève des territoriaux d’Auch contre la remise en cause de leurs congés exceptionnels, grève des ouvriers de Renault contre l’« accord de compétitivité », grève à la Compagnie nationale du Rhône contre un projet de réorganisation, grève des facteurs de Montreuil-Bagnolet contre la réorganisation de leurs services, etc.
Aujourd’hui, tous les candidats, de droite comme « de gauche », s’alignent sur la politique de l’Union européenne.
Or toutes les attaques contre lesquelles les travailleurs résistent trouvent leur origine dans la politique de l’Union européenne, politique mise en place par les gouvernements successifs. C’est pourquoi la nécessaire défense des revendications pose la question du déploiement autour de « l’engagement » du Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République que des militants ouvriers de toutes tendances, dont les militants du POID, ont décidé de faire contresigner.
Signez « l’engagement » pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République !
Lisez les informations concernant le développement de la résistance contre la politique du gouvernement dans La Tribune des travailleurs.
Prenez contact avec le POID
École
Dans quelques jours aura lieu la rentrée scolaire. Elle va s’effectuer dans les conditions les plus difficiles pour les enfants des familles ouvrières et populaires. Ils vont être confrontés aux conséquences des réformes gouvernementales. Après la réforme Peillon-Hamon des rythmes scolaires à l’école, ce sont les collégiens qui vont être frappés par la réforme Vallaud-Belkacem. Un fait parmi d’autres : jusqu’à présent, les élèves en difficulté pouvaient bénéficier à plein temps d’un enseignement spécialisé dans une classe spécialisée à effectif réduit (seize au maximum), les SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté). En cette rentrée, ils devraient être intégrés, pour certains enseignements, dans les classes « ordinaires ». Comment pourront-ils apprendre ? Comment les classes pourront-elles fonctionner ? Ce gouvernement ne respecte rien. Pour lui, pour l’Union européenne, l’école ne devrait plus avoir comme vocation première d’instruire, les programmes d’enseignement nationaux ne devraient plus exister. Comme dans tous les domaines – Code du travail, santé, etc. – ce gouvernement aux ordres de l’Union européenne s’acharne contre tous les droits collectifs. La question centrale est celle de la rupture avec toute la politique du gouvernement HollandeValls et de ceux qui l’ont précédé. Donc celle de l’abrogation de toutes les contre-réformes adoptées, élaborées sous l’égide des Hamon, Montebourg, Duflot, Hollande, Valls. Parents, enseignants, faites parvenir les faits, vos témoignages sur la rentrée scolaire à La Tribune des travailleurs