Retraite à 65 ans Les vraies raisons de Macron

Retraite à 65 ans
Les vraies raisons de Macron

Une nouvelle fois, Macron passe à l’attaque contre les retraites. Son projet : recul du départ de l’âge de la retraite de 62 à 65 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 annuités en 2023.

Pourtant, selon le rapport du Conseil d’orientation des retraites du 15 septembre, les régimes de retraite auraient dégagé un excédent de 900 millions d’euros en 2021. Le même rapport indique que cet excédent serait multiplié par 3,5 en 2022 pour atteindre 3,2 milliards d’euros.

La raison de cet excédent ? « La baisse relative des pensions » selon le président du COR.

Donc, le montant des pensions a déjà baissé en application des réformes précédentes, et il en faudrait une nouvelle !

Pourquoi ?

Le gouvernement s’est fixé pour objectif de contenir la hausse des dépenses publiques à 0,6 %. Il s’agit donc de piller les régimes de retraite des travailleurs pour les besoins de la politique budgétaire d’ensemble du gouvernement, incluant donc les faramineuses dépenses militaires, le paiement de la dette aux banques et les milliards donnés sous des prétextes divers aux capitalistes.

Selon Le Figaro (15 septembre), « c’est le seul levier identifié pour dégager des marges de manœuvre financières. »

Le POID se prononce contre toute « réforme » des retraites, contre tout report de l’âge légal de départ à la retraite, contre tout allongement de la durée de cotisation.

Rien ne justifie cette « réforme » si ce n’est la volonté du gouvernement et des patrons de faire payer aux travailleurs la crise du capitalisme.

Ne touchez pas à nos retraites !

Retrait du projet Macron !

Avec Macron, le pays va à la catastrophe : il faut l’empêcher !

Avec Macron, le pays va à la catastrophe : il faut l’empêcher !

Macron mène la guerre contre les peuples à l’extérieur :

Il déclare : « Nous sommes en guerre, c’est un état de fait. L’énergie fait partie des instruments de guerre utilisés par la Russie » (conférence de presse du 5 septembre).

Devant la commission de la défense nationale de l’Assemblée nationale, le chef d’état-major de la marine, l’amiral Vandier, révèle le 27 juillet, sans soulever de protestation de la part des députés présents, que la France se prépare à la guerre contre la Chine.

La loi de programmation militaire prévoit une hausse de 3 milliards d’euros, s’ajoutant aux 44 milliards du budget de la guerre. Le ministre des Armées réclame 6 milliards supplémentaires pour les munitions. Pendant ce temps-là, les écoles doivent faire « avec les moyens du bord », selon la formule du ministre de l’Éducation nationale.
Et les hôpitaux filtrent les malades à l’entrée des urgences !

Macron mène la guerre à l’intérieur contre le peuple travailleur :

  • Il appelle à accepter des « sacrifices » pour participer à l’effort de guerre.
  • Un projet de loi prévoit de priver les chômeurs de leurs droits.
  • L’inflation ronge le budget des familles ouvrières.
  • Les prix de l’énergie flambent. Macron annonce un plan de « rationnement » et de « coupures ». Il faudrait accepter d’avoir froid cet hiver. Des centaines d’entreprises organisent chômage technique et licenciements.
  • Le gouvernement annonce que le projet de loi contre les retraites pourrait passer à l’Assemblée nationale avec le coup de force du 49-3.

Macron, minoritaire dans le pays, est illégitime

Avec un tel gouvernement, on ne discute pas, on le combat.

Comment comprendre que les députés français de « gauche » au Parlement européen aient voté le soutien à l’OTAN dans des résolutions sur la guerre en Ukraine (votes des 1er mars et 7 avril derniers) ?

Les travailleurs et les jeunes ne veulent pas de la guerre. Ils sont en droit d’attendre de toutes les organisations et de tous les députés qui se réclament de la justice sociale et de la démocratie qu’ils se dressent tous ensemble pour dire : non à la guerre ! Les travailleurs russes, ukrainiens, chinois ne sont pas nos ennemis.

Le 22 octobre à Paris, dans un grand meeting international, se retrouveront des militants venus du monde entier pour dire d’une même voix : à bas la guerre ! Ni Biden, ni Poutine, ni Macron !

Le POID, qui combat pour un gouvernement sans Macron ni patrons, appelle à se rassembler, travailleurs et jeunes unis :

Pour des mesures d’urgence afin que le peuple travailleur puisse vivre :
blocage des prix des produits de première nécessité, des loyers et des charges ;

annulation des augmentations des tarifs de gaz et d’électricité ; augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux ; embauche massive dans les hôpitaux et l’enseignement ; interdiction des licenciements.

Pour la confiscation des sommes nécessaires au financement de ces mesures : les 629 milliards d’euros offerts par Macron aux capitalistes depuis mars 2020, les milliards prévus pour la guerre, les 170 milliards de profits réalisés par les entreprises du CAC 40 en 2021.

Contre la guerre, pour la paix : troupes russes hors d’Ukraine, démantèlement de l’OTAN, troupes françaises hors d’Afrique !

Le bureau national, le 13 septembre 2022

Macron veut livrer la jeunesse ouvrière au patronat Qualifications, droits et garanties doivent disparaître !

Macron veut livrer la jeunesse ouvrière au patronat
Qualifications, droits et garanties doivent disparaître !

700 000 jeunes s’inscrivent chaque année en lycée professionnel (quand ils ont la chance d’y trouver une place) pour acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme (CAP, baccalauréat professionnel)reconnu dans les conventions collectives et les statuts. Ils pourront ainsi prétendre à un salaire correspondant à leur qualification.
Le Medef revendique la fin des diplômes professionnels reconnus sous statut scolaire.
Les lycées professionnels ont pour rôle de dispenser un enseignement complet (professionnel, technologique et général) au sein de l’Éducation nationale avec des enseignants fonctionnaires d’État recrutés sur concours. Indépendants du patronat, ils garantissent la protection des jeunes face à l’exploitation patronale.
Les lycées professionnels (LP) font l’objet d’attaques régulières de la part du Medef, qui revendique son contrôle total sur la formation professionnelle. Dans quel but ? Remettre en cause les diplômes professionnels nationaux reconnus, au profit de diplômes maison n’ouvrant aucun droit, pour baisser le coût du travail au nom de la compétitivité… et de la réalisation de leurs profits !
Macron, en véritableVRP du patronat, s’exécute ! Il annonce :
• L’augmentation de 50 % du temps passé « sur le tas » en entreprise, réduisant d’autant le nombre d’heures d’enseignements professionnel,technologique et général (jusqu’à une année scolaire entière perdue pour certains bac pro !).
• L’adaptation les LP « aux besoins du marché du travail », en renforçant la présence des patrons
dans leur conseil d’administration. Pour la première fois, depuis 1947, la responsabilité des LP est placée sous la tutelle du ministère du Travail.
• La substitution de vagues « compétences » aux diplômes reconnus.
• Le remplacement des enseignants qualifiés, fonctionnaires d’État, par des « professeurs associés
venant du monde professionnel ».
La nouvelle ministre déléguée à l’Enseignement professionnel du gouvernement Macron, Carole Grandjean, députée LREM de Meurthe-et-Moselle, était DRH d’un des principaux groupes mondiaux de la restauration collective (Elior).
Faut-il commenter ?
C’est l’existence des lycées professionnels qui est menacée. C’est l’avenir de la jeune génération qui est en jeu.
Personne ne pourrait comprendre que l’unité ne se réalise pas pour rejeter un tel forfait.
Livrer la jeunesse au patronat, ce sont des milliards de profit supplémentaires pour les actionnaires ! Exclure la jeunesse des lycées professionnels, ce sont des milliards d’économies pour le budget de l’État ! Tout cela dans un seul objectif : dégager des milliards pour la guerre et pour les patrons.

Va-t-on pouvoir se chauffer cet hiver ?

Va-t-on pouvoir se chauffer cet hiver ?

Le 5 septembre, pour la première fois, Macron a déclaré : « Nous sommes en guerre, c’est un état de fait. L’énergie fait partie des instruments de guerre utilisés par la Russie. Nous devons donc nous mettre en situation de produire plus vite des sources alternatives d’électricité. »

C’est la guerre, nous dit Macron, alors il faut « entrer dans une logique de mobilisation générale » : tous les citoyens devront réduire de 10 % leur consommation d’électricité, en limitant le chauffage cet hiver à 19 degrés. Déjà, les bailleurs sociaux répercutent les hausses du prix de l’énergie sur des centaines de milliers de locataires en augmentant les provisions pour charges.

Et si cela ne suffit pas, on passera à l’étape suivante : « le plan de rationnement ».

Et si cela ne suffit toujours pas : le plan des « coupures » !

C’est vrai pour les foyers, mais aussi pour les établissements scolaires : « On va devoir baisser la température de 2, 3, 4 degrés cet hiver », a prévenu le proviseur d’un lycée de Lyon.Les élèves devront-ils porter des moufles en classe ?

En revanche, c’est à guichet ouvert pour les capitalistes pour lesquels le gouvernement a mis en place, en juillet, un fonds de soutien de 3 milliards d’euros destiné à les aider à payer les factures de gaz et d’électricité !

Une politique de classe : 3 milliards pour les entreprises – qui s’ajoutent aux centaines de milliards offerts depuis mars 2022 ; et pour les familles ouvrières, le rationnement énergétique, les réformes de l’assurance chômage et des retraites, une politique salariale qui réduit toujours plus leur pouvoir d’achat.

La guerre à l’extérieur sert à justifier la guerre à l’intérieur.

La seule position conforme aux intérêts des travailleurs et des jeunes, c’est d’en finir, et le plus tôt possible, avec Macron et sa politique de guerre, guerre à l’extérieur contre les peuples, guerre à l’intérieur contre le peuple travailleur et la jeunesse.

Tous au meeting international convoqué par le POID, le 22 octobre prochain, à 14 h 30 (Espace Charenton, Paris 12e) !

Blocage immédiat des tarifs de l’énergie !

Blocage immédiat des tarifs de l’énergie !

Les tarifs de l’énergie atteignent des niveaux astronomiques.

Pour le prix de gros du gaz : 320 euros le mégawattheure (MWh), soit une multiplication du prix par 20 en dix ans.

Pour le prix de gros de l’électricité livrable en 2023 : plus de 1 000 euros le MWh, contre 85 euros l’année passée et 50 euros en moyenne les années précédentes.

Des augmentations insoutenables pour les travailleurs et leurs familles qui se demandent comment ils vont bien pouvoir payer les prochaines factures.

Quelle est la réponse du gouvernement Borne-Macron ?

Selon une source gouvernementale (citée par Le Parisien, 29 août), « la piste la plus vraisemblable pour le moment, c’est une hausse des prix du gaz et de l’électricité comprise entre 10 et 20 %, avec un renforcement du chèque énergie. »

Le bouclier tarifaire* serait donc supprimé en décembre prochain, entraînant une envolée des prix de l’énergie. Seraient mis en place de prétendus « dispositifs spécifiques pour accompagner les plus fragiles ».

6,2 millions de foyers sont d’ores et déjà touchés par la précarité énergétique (c’est-à-dire des foyers qui rencontrent des difficultés, voire sont dans l’incapacité, à pouvoir chauffer correctement leur logement) en 2022. Combien de millions de foyers contraints, l’hiver prochain, de ne pas se chauffer ?

Au Royaume-Uni, les factures d’énergie doivent augmenter de 80 % en octobre prochain par rapport à avril dernier. De nombreux usagers menacent de ne plus payer leurs factures. « De ce côté-ci de la Manche », indique Le Parisien, « l’exécutif redoute comme la peste un embrasement similaire »…

Dans une situation qui se dégrade toujours plus pour les travailleurs et leurs familles, le POID se prononce pour des mesures urgentes de défense de la population :

– l’annulation des augmentations des tarifs du gaz et de l’électricité et le blocage immédiat des tarifs de l’énergie ;

– le blocage des prix des produits de première nécessité, des loyers et des charges ;

– l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux.

Le financement de ces mesures exige de confisquer les moyens là où ils existent : 160 milliards de profits réalisés par les entreprises du CAC 40, 629 milliards offerts depuis 2020 par Macron aux capitalistes, près de 50 milliards mobilisés pour le budget de la guerre.

Tous au meeting international contre la guerre, le 22 octobre, à 14h30, Espace Charenton à Paris !


* Décision prise par le gouvernement Macron-Castex de « geler » les augmentations du tarif réglementé du gaz naturel… après l’augmentation de 12,6 % le 1ᵉʳ octobre 2021 et de plafonner à 4 % l’augmentation du tarif réglementé de l’électricité en 2022.

Face au désastre annoncé de la rentrée du ministre Ndiaye Il faut garantir le droit de chaque jeune à un enseignement complet dans toutes les matières et options tout au long de l’année

Face au désastre annoncé de la rentrée du ministre Ndiaye
Il faut garantir le droit de chaque jeune à un enseignement complet dans toutes les matières et options tout au long de l’année

4 000 enseignants auraient dû être recrutés en juin dernier. Ils ne l’ont pas été. Ils ne seront donc pas dans leur classe le 1er septembre 2022. Et que répond le ministre Ndiaye ? « Nous ferons avec les moyens du bord. » Pour les remplacements ? « Le banc de touche est très réduit », ose-t-il expliquer devant une commission de l’Assemblée nationale.

Autrement dit, il annonce que des milliers, des dizaines de milliers de jeunes seront privés d’enseignement, faute en particulier de remplaçants.

Une catastrophe déjà vécue ces deux dernières années par de très nombreuses familles, particulièrement dans les milieux populaires.

Il y a urgence à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir à chaque jeune un enseignement complet tout au long de l’année. Il y a urgence à mettre en place un plan de recrutement exceptionnel de dizaines de milliers d’enseignants : il doit y avoir un professeur dans chaque classe dès la rentrée ; tous les remplacements doivent être assurés.

Et s’il faut pour cela lancer un appel urgent aux étudiants à qui le gouvernement garantirait un vrai salaire pour enseigner, un vrai logement, des conditions facilitées pour passer les concours statutaires par la suite, il n’y a pas à hésiter !

Macron, lui, annonce une nouvelle augmentation du budget militaire.

L’argent doit aller à l’éducation pas à la guerre !

Il faut réquisitionner une partie des 629 milliards d’euros de cadeaux faits par le gouvernement aux capitalistes depuis mars 2020 !

Cela pour que le droit de chaque jeune à un enseignement complet, dans toutes les matières et options, tout au long de l’année soit respecté.

Le POID, et son hebdomadaire, La Tribune des travailleurs, sera inconditionnellement aux côtés des familles, des enseignants qui exigeront un professeur pour chaque classe, dans chaque discipline, à chaque heure de cours.

Parents, jeunes, enseignants : faites-nous parvenir vos témoignages, dressons l’acte d’accusation du gouvernement, menons ensemble cette campagne de défense de l’avenir des jeunes !

Parents, jeunes, enseignants : prenez contact avec les militants du POID, abonnez-vous à La Tribune des travailleurs !

Témoignage d’une mère de famille de Montreuil (Seine-Saint-Denis), relaté par France Bleu :

« C’est épuisant ! » Les cahiers du fils de Fatima parlent d’eux-mêmes. Une partie des pages sont blanches. Il y a des trous entre les exercices et certains ne sont pas terminés.

Le jeune garçon de 9 ans n’a pas eu d’enseignant dans sa classe de CE2 pendant quatre mois, avant les vacances scolaires, se désole sa mère. Il est inscrit dans une école primaire de Montreuil, près de Paris. « On a passé tout l’été pas bien, parce qu’on ne sait vraiment pas ce qui se passera. J’ai juste entendu dire que les effectifs ne sont pas suffisants », explique la Francilienne à France Bleu Paris, les larmes aux yeux. Kylian et ses camarades ont été accueillis dans une classe souvent de niveau inférieur, avec un manque de repères.
« Chaque semaine pratiquement, on recevait un mail pour nous prévenir que l’enseignante n’était pas là », continue Fatima. « On faisait du travail qui était facile, que l’on avait déjà fait en CE1. On dessinait aussi parfois », raconte timidement Kylian. Le retard que son fils a accumulé est la principale préoccupation de sa mère. Elle pense aux années à venir alors que le jeune garçon accède en classe supérieure. « Pour moi il n’a clairement pas le niveau, il passe avec un niveau CE1 quand je vois les cahiers de ma fille, l’aînée de mes deux enfants, cela n’a rien à voir. C’est un retard qu’il ne va jamais rattraper je pense. »

Non à la guerre contre le peuple chinois !

Non à la guerre contre le peuple chinois !

La Tribune des travailleurs le révèle cette semaine :

Le 27 juillet, le chef d’état-major de la marine a affirmé dans la commission de la défense nationale de l’Assemblée nationale que l’armée française se préparait à « la perspective d’une confrontation globale, qu’il faut désormais regarder avec lucidité ».

Il ajoute : « Contre la marine chinoise, nous gagnerons si nous nous battons ensemble, en coalition » (source : compte rendu paru sur le site de l’Assemblée nationale).

Il est donc établi qu’au plus haut sommet de l’armée et de l’État on envisage ouvertement la participation de la France à une guerre américaine contre la Chine !

Les travailleurs et les jeunes de France refusent de considérer le peuple chinois comme leur ennemi. Et pas davantage le peuple russe, et aucun autre peuple.

On aurait aimé que ce 27 juillet se dresse, face à l’amiral, au moins un député porteur des aspirations du peuple à la paix pour lui dire : « Monsieur l’amiral, ne comptez pas sur moi pour appuyer vos préparatifs de guerre contre la Chine. » Ce langage, aucun député présent le 27 juillet à la commission de la défense nationale ne l’a tenu.

La guerre n’apporterait que destruction, comme c’est le cas depuis près de six mois pour les peuples ukrainien et russe, et depuis plus longtemps encore pour les peuples d’Afrique soumis aux interventions militaires étrangères, françaises en particulier.

Les seuls bénéficiaires de la guerre, ce sont les capitalistes, les spéculateurs et les marchands de canon.

La guerre, c’est la nouvelle augmentation du budget militaire annoncée par Macron.

Des moyens pour l’école, pour les hôpitaux ? Pour Macron : priorité aux porte-avions et aux canons.

Des Canadair, des moyens pour combattre les incendies ? Pour Macron, priorité aux Rafale et aux missiles !

Alors, l’urgence est de rassembler dans un front commun les organisations ouvrières et démocratiques contre la guerre.

Les milliards pour le peuple, pas pour les armes !

Le POID appelle à un meeting international contre la guerre le samedi 22 octobre à Paris, avec des militants ouvriers du monde entier. Inscrivez-vous !

Le 17 août 2022

La loi Macron-Borne augmente le pouvoir d’achat des riches et écrase celui des pauvres

La loi Macron-Borne augmente le pouvoir d’achat des riches et écrase celui des pauvres

La loi du gouvernement Macron-Borne sur le pouvoir d’achat et la loi de finances rectificative 2022 répondent-elles aux besoins des millions de travailleurs, chômeurs, retraités et jeunes frappés par la hausse des prix ?

Les mesures annoncées ne compensent absolument pas la perte du pouvoir d’achat subie depuis des années, et en particulier depuis un an. Elles comportent de nouveaux cadeaux aux entreprises.

Avec Macron-Borne, il en faut toujours plus pour les capitalistes, toujours moins pour les travailleurs et leurs familles.

Alors, ce n’est pas une éventuelle « taxe sur les superprofits » – telle que la proposent certains députés de gauche et du centre – qui changera la nature de la politique de ce gouvernement.

En ce début août, les prix continuent à s’envoler : + 50 % sur les pâtes et l’huile depuis janvier, nouvelles augmentations du prix des transports en commun et, bien sûr, de l’essence.

Dans les hôpitaux, les maternités, on continue à fermer des lits, mettant en danger les patients, les femmes enceintes et les nouveau-nés.

Et dans le même temps, les capitalistes annoncent des profits record : 8 milliards de bénéfice pour Stellantis (ex-PSA), 3,18 milliards en trois mois pour BNP Paribas, tandis que TotalEnergies a engrangé, d’avril à juin, près de 3 millions d’euros par heure ! 

À cela il faut ajouter les 40 milliards du budget militaire que Macron veut porter à 44 milliards dès 2023, s’inscrivant dans la marche à la guerre mondiale de l’OTAN, de Biden et de Poutine !

Et on ose nous dire qu’il n’y a pas d’argent pour les maternités, les hôpitaux, les retraités, les salaires ?

De l’argent, il y en a pour de vraies mesures d’urgence pour l’immense majorité qui souffre !

Comme l’affirme La Tribune des travailleurs (3 août 2022), les mesures d’urgence nécessaires pour faire face à la catastrophe sont connues : 

« L’indexation automatique des salaires sur la hausse des prix telle que constatée par un organisme constitué par les syndicats. 

– L’augmentation générale des salaires pour rattraper dix ans de perte du pouvoir d’achat.

– L’abrogation des exonérations et la restitution des milliards dus à la Sécurité sociale.

– Des investissements à la hauteur des besoins urgents pour l’école, l’hôpital et les services publics.

Et pour ce faire, il faudra dégager les moyens nécessaires par la confiscation des profits capitalistes, des 607 milliards offerts aux patrons depuis deux ans et des 44 milliards du budget de guerre. »

Signez l’appel du POID pour des mesures d’urgence que la situation appelle !

Inscrivez-vous au meeting international contre la guerre, samedi 22 octobre à Paris !

Pour des mesures d’urgence de défense des travailleurs et de la jeunesse Pour un gouvernement sans Macron ni patrons

Pour des mesures d’urgence de défense des travailleurs et de la jeunesse
Pour un gouvernement sans Macron ni patrons

À l’Assemblée nationale, le 6 juillet, la Première ministre Borne a présenté le programme de son gouvernement :

• hôpitaux : le ministre Braun est chargé de fermer l’accès direct aux urgences ;

• retraites : préparation d’une réforme renvoyant à 64 ou 65 ans l’âge de départ ;

• école : déréglementation généralisée, expérimentation, éclatement du cadre national qui garantit un droit égal à l’instruction ;

• pouvoir d’achat : quelques mesures de saupoudrage dérisoires.

Pendant ce temps, Macron participe à des sommets internationaux où il réaffirme l’engagement de la France dans la guerre à l’est de l’Europe et en Afrique, s’engage toujours plus derrière l’OTAN et promet d’augmenter jusqu’à 50 milliards le budget de guerre.

Ce gouvernement Macron-Borne est l’ennemi de la majorité, du peuple travailleur et de la jeunesse. Élu par une minorité des électeurs inscrits, il représente les intérêts de la minorité, celle des capitalistes et des fauteurs de guerre.

La droite et l’extrême droite à l’Assemblée ont dit publiquement qu’il ne fallait pas gêner l’action du gouvernement : rien d’étonnant !

Quant à la Nupes, elle a présenté une motion de censure purement symbolique, qui a été rejetée. Mais dans le même temps, elle a revendiqué et obtenu de présider la commission des finances. Or cette commission est chargée de suivre l’exécution du budget, donc l’application des mesures du gouvernement !

Il faut être clair : on ne peut pas prétendre que l’on défend le peuple travailleur et participer à l’élaboration de la politique qui le frappe.

Ce qu’il faut, ce sont des mesures d’urgence de défense de la population et ce n’est pas cette Assemblée qui décidera :

L’augmentation générale des salaires et des minima sociaux de 10 % tout de suite.

L’instauration d’un mécanisme introduisant dans les accords collectifs et les statuts une clause d’ajustement automatique des salaires sur la hausse des prix.

Le blocage des prix des produits de première nécessité, des loyers et des charges. L’abrogation de la TVA, l’impôt le plus injuste qui frappe les travailleurs.

Quel gouvernement prendra ces mesures ? Sûrement pas le gouvernement Macron qui a offert plus de 600 milliards d’euros aux capitalistes au prétexte de la pandémie, qui représente les patrons du CAC 40 qui ont empoché 160 milliards de profits en 2021 et qui consacre l’argent à la guerre et non aux besoins du peuple.

Seul un gouvernement du peuple travailleur et de la démocratie prendra de telles mesures.

Seul un tel gouvernement décidera d’agir pour le retrait des troupes russes d’Ukraine et pour le démantèlement de l’OTAN, retirera les troupes françaises d’Afrique et consacrera l’argent de la guerre aux écoles, à la santé, à nos emplois.

Dans tout le pays se multiplient les grèves qui commencent à imposer les augmentations de salaire indispensables. C’est sur cette voie que la lutte de classe arrachera la satisfaction des besoins urgents des travailleurs.

Pour un gouvernement au service des travailleurs, un gouvernement sans Macron ni patrons !

Pour le retrait immédiat de la France de l’OTAN et de toutes les interventions militaires auxquelles elle participe !

Pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations en faveur des mesures nécessaires à la démocratie, à la paix et à la justice sociale.

MEETING INTERNATIONAL CONTRE LA GUERRE ET L’EXPLOITATION

Samedi 22 octobre 2022 14h30 Paris Espace Charenton 327 rue de Charenton Paris 12 e

Pour des mesures urgentes de défense des travailleurs et de la jeunesse

Augmentation générale de 10 %, tout de suite, des salaires, pensions et minima sociaux, indexation sur les prix !
Blocage des prix de l’énergie et des produits de première nécessité !
Confiscation des centaines de milliards offerts aux capitalistes et au budget de la guerre ! Affectation de ces sommes à l’embauche en masse dans nos hôpitaux, nos écoles,
nos services publics !
Pour un gouvernement sans Macron ni patrons !

Loi sur le pouvoir d’achat Madame Borne fait l’aumône

Loi sur le pouvoir d’achat
Madame Borne fait l’aumône

Le gouvernement a présenté, le 7 juillet, son projet de loi sur le pouvoir d’achat.

Des mesures qui ne permettent absolument pas de rattraper la perte de pouvoir d’achat subie par les travailleurs et leurs familles.

  • Suppression de la redevance audiovisuelle (138 euros), soit un manque à gagner pour l’audiovisuel public de plus de 3 milliards que l’État promet de compenser. Une compensation qui pourrait bien n’être que partielle.
  • Triplement de la prime Macron. Les entreprises pourront donc verser jusqu’à 3 000 euros à leurs salariés. Encore faudrait-il que les patrons le veuillent bien !
  • Aide exceptionnelle de rentrée de 100 euros, majorée de 50 euros par enfant, versée aux 8 millions de bénéficiaires d’allocations comme le revenu de solidarité active (RSA). Un chèque de 200 euros donc pour un couple au RSA avec deux enfants dont les revenus s’élèvent à 1 200 euros…
  • Revalorisation des pensions et des minimas sociaux de 4 % dès juillet, de même que la bourse des 750 000 étudiants boursiers sous critères sociaux. Une revalorisation qui ne devrait intervenir qu’en septembre en non en juin comme promis.
  • Prolongement du bouclier tarifaire, c’est-à-dire du plafonnement du prix de l’électricité et du gaz,
    sur toute l’année 2022. Mais Borne oublie que le gaz a augmenté de plus de 40 % au cours de l’année 2021 !
  • Mise en place au 1er octobre d’une « indemnité carburant travailleurs » pour ceux qui ont des revenus modestes, de 100 ou 200 euros en fonction des revenus et de la composition du foyer. Une indemnité réservée à un petit nombre de bénéficiaires.
  • Augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 3,5 %. Une aumône quand on sait que
    les fonctionnaires ont perdu plus de 21 % de pouvoir d’achat au cours des vingt dernières années.
  • Blocage de l’indice de référence des loyers pendant un an… indice qui a augmenté de 3,5 % le 1er juillet. Et après ? Un saupoudrage de mesures dérisoires sans aucun rapport avec la perte de pouvoir d’achat subie par les travailleurs et les jeunes. Quant aux patrons, ils bénéficient d’un nouveau cadeau : la fin de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises dès 2023, soit l’équivalent de 8 milliards d’euros qui s’ajoutent aux 607 milliards déjà offerts.

Pour le POID, des mesures urgentes de défense de la population s’imposent, parmi lesquelles : L’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux de 10 % tout de suite. L’instauration d’un mécanisme introduisant dans les accords collectifs et les statuts une clause d’ajustement automatique des salaires sur la hausse des prix.
Le blocage des prix des produits de première nécessité, des carburants, de l’énergie, des loyers et des charges.
L’abrogation de la TVA, l’impôt le plus injuste qui frappe les travailleurs.
La réquisition des 607 milliards offerts aux patrons pour financer ces mesures.