Communiqué / Le peuple catalan est en danger
Paris le 3 novembre 2017 – Le 28 octobre, piétinant le vote souverain du peuple catalan pour la République, le gouvernement Rajoy a mis en branle l’application de l’article 155 des institutions franquistes.
Depuis, la répression frappe. La Guardia civil s’est déployée dans les rues de Barcelone. Des militants sont emprisonnés. Le président de la Généralité de Catalogne fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen.
Le peuple catalan n’accepte pas. Un des Comité de défense du référendum et de la République affirme : « Le 1er octobre dernier, le peuple de Catalogne a décidé, lors d’un référendum, d’exprimer sa volonté de se constituer en une République indépendante et il l’a fait dans des conditions de répression brutale de la part de la police nationale espagnole et de la Garde civile (…). Deux jours après, le 3 octobre, une grève générale contre la répression et pour les libertés paralysait le pays et mobilisait massivement la société catalane, une grève générale dans laquelle – car il ne peut pas en être autrement – la classe travailleuse est devenue la force sociale la plus active et la plus décisive. »
Cela vient de s’exprimer à nouveau avec force ce 2 novembre.
A Barcelone, dans toutes les villes de Catalogne, des dizaines de milliers de travailleurs, de jeunes sont descendus spontanément dans la rue aux cris de « Honte à l’Union européenne ! Libérez les emprisonnés ! Grève générale ! » Le voilà, le véritable visage de l’Union européenne. La répression à Barcelone, la répression dans toute l’Europe.
Les travailleurs et le peuple catalan sont en danger. Ils ne doivent pas rester isolés.
La responsabilité des organisations se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie est totalement engagée. Ou bien avec le peuple de Catalogne et la République ou bien avec l’Union européenne et la monarchie franquiste. Se taire, c’est se rendre complice de la répression, c’est appuyer l’offensive antidémocratique contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Le 1er octobre, le peuple a voté « oui » à la République, « oui » à l’indépendance. Son action ouvre la voie pour en finir avec la monarchie héritière du franquisme. De toutes parts, on cherche à faire disparaître le vote du peuple. Seules seraient légitimes les élections ayant reçu l’aval préalable de Rajoy et du Roi.
Le POID qui, dès le départ, s’est rangé aux côtés du peuple catalan, appelle à la réalisation de l’unité la plus large pour barrer la route à la répression.
Solidarité avec le peuple catalan !
Libération de tous les emprisonnés !
Levée de toutes les poursuites judiciaires !
République catalane !
République dans toute l’Espagne !
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À bas la guerre, à bas l’exploitation !
– La position de JR –
Appel du 1er Mai à tous les jeunes : à bas la guerre !
Pendant l’élection présidentielle… l’escalade vers une troisième guerre mondiale continue.
22 avril : 140 morts en Afghanistan dans une échauffourée entre « l’armée afghane » dirigée par l’OTAN et des talibans.
23 avril : en mer de Chine, Trump a envoyé un porte-avions nucléaire américain au large de la Corée du Nord et fait construire le « bouclier antimissile » Thaad (un milliard de dollars).
25 avril : l’armée turque bombarde les Kurdes en Syrie : au moins 40 morts.
29 avril : le porte-hélicoptères français Mistral arrive à la base américaine de Sasebo (Japon) pour participer à l’escalade militaire contre la Corée.
Ce ne sont que quelques faits, en quelques jours…
Trump, Hollande et compagnie plongent le monde dans la guerre généralisée et la barbarie.
Et quel que soit celui qui remplacera Hollande à l’Élysée, cette politique va se poursuivre.
Macron « entend porter le niveau du budget militaire à 2 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici à 2022 » (site opex360.com).
Le Pen veut « sanctuariser le budget militaire à 2 % du PIB » (communiqué, 11 novembre 2016).
Hollande, Macron, Le Pen : sur la guerre, ils sont tous d’accord !
Car tous obéissent aux exigences de Trump et de l’OTAN : porter le budget militaire à 2 % du PIB.
2 % du PIB, c’est 40 milliards pour la guerre et le massacre des peuples en Afghanistan, en Syrie, en Irak, au Mali…
40 milliards pour la guerre, c’est 40 milliards en moins pour les écoles, les lycées, les universités, les hôpitaux… 40 milliards pour la guerre, c’est encore plus de chômage, de précarité, de sélection à l’Université… Pour instaurer la sélection, le gouvernement annonce le « tirage au sort » des étudiants !
On ne veut pas d’un avenir « tiré au sort » ! On ne veut pas de la précarité ! Ce ne sont pas nos guerres, ce ne sont pas nos intérêts !
Comme les jeunes qui sont sortis dans la rue jeudi 27 avril à Paris, à Rennes et ailleurs, nous disons :
« Ni Marine ni Macron ! Ni patrie ni patron ! »…
… Ni guerre ni exploitation ! Ni précarité ni misère !
Jeunesse révolution appelle toutes et tous :
• Maintenant, tout de suite, retrait des troupes françaises !
• Maintenant, tout de suite, réquisition des 40 milliards de la guerre pour assurer à chacun un vrai diplôme, un vrai travail, un vrai salaire !
Pour l’UNITÉ la plus large des jeunes contre la guerre, comme nous étions unis pour le RETRAIT de la LOI TRAVAIL, Jeunesse révolution s’adresse à toutes les organisations de jeunes pour leur proposer de se réunir et d’organiser ensemble le combat pour le retrait immédiat des troupes françaises.
Conférence internationale des jeunes
(Paris, août 2017)
Le 27 août, à Paris, nous accueillons des jeunes du monde entier dans une conférence internationale des jeunes contre la guerre :« Si tu veux la paix, si tu veux un avenir… prépare la révolution ! »
Partout, réunissons-nous, organisons-nous, pour préparer cette conférence !
Prenez contact : Jeunesserevolution2016@gmail.com
À l’ambassade de l’Inde à Paris pour exiger la libération immédiate des 13 syndicalistes de Maruti-Suzuki
Le 4 avril 2017, à Paris, comme partout en Inde et dans le monde.
Toutes les informations sur la campagne internationale en allant sur le site internet du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation (COI-IWC).
Procès contre Elie Domota : abandon immédiat des poursuites !
COMMUNIQUÉ
Procès contre Elie Domota : abandon immédiat des poursuites !
Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) affirme son soutien inconditionnel à Elie Domota, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), convoqué au tribunal de Pointe-à-Pitre le 31 mai 2017 à la suite d’une plainte déposée par un cadre dirigeant de BMW, propriété́ du président du Medef Guadeloupe.
A travers cette plainte, c’est l’UGTG et l’existence-même d’organisations ouvrières indépendantes qui sont visées. A travers la multiplication des procès visant les syndicalistes de l’UGTG depuis de nombreuses années s’exprime une volonté institutionnelle pour détruire les syndicats ouvriers indépendants.
Une volonté institutionnelle de réprimer ceux qui, en Guadeloupe, combattent pour l’émancipation sociale et nationale.
Cinquante ans après le massacre des ouvriers guadeloupéens sur la place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre, le gouvernement Hollande-Cazeneuve, dans la continuité de ses prédécesseurs, s’acharne contre les travailleurs guadeloupéens et leurs représentants légitimes. Au moment où les travailleurs et le peuple guyanais se dressent par la grève générale face à l’État français, c’est à nouveau la volonté de prendre leur revanche sur la grève générale de 44 jours de 2009 qui anime les instigateurs de ce procès.
Le POID saisit immédiatement le Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, pour que se multiplient à travers le monde les prises de position pour dire :
- abandon immédiat des poursuites contre le secrétaire général de l’UGTG,
- aucune sanction contre Elie Domota, aucune sanction contre les militants de l’UGTG BMW,
- réintégration du délégué BMW et des militants UGTG chassés par la direction du groupe.
Le POID interpelle M. Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice, pour demander l’abandon immédiat des poursuites.
Nous ne laisserons pas faire !
Paris, le 6 avril 2017
Le Comité fédéral national du Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) s’adresse à tous les travailleurs
La période qui s’ouvre est lourde de menaces contre les travailleurs et la jeunesse.
La Ve République s’enfonce dans les scandales. Des responsables politiques de tous bords brassent des millions d’euros, et les mêmes n’ont qu’un mot à la bouche quand il s’agit des services publics, des retraites, des salaires : austérité !
Et pourtant, comme si de rien n’était, dans quelques semaines, l’élection présidentielle va désigner le prochain roi sans couronne.
Dans cette élection,
les aspirations des travailleurs et des jeunes seront-elles représentées ?Macron, Fillon, Le Pen – parmi lesquels, selon les sondages figure le prochain président – sont les représentants de la classe des capitalistes et des banquiers. Celui qui sera élu poursuivra – chacun s’y est engagé à sa manière – la politique anti-ouvrière de licenciements, de destruction des services publics et de privatisation.
Hamon et Mélenchon proclament l’un et l’autre leur refus de l’héritage politique du gouvernement Hollande-Valls. L’un et l’autre parlent de l’abrogation de la loi Travail, et se disent contre les diktats de la « troïka » (Commission européenne/Fonds monétaire international/Banque centrale européenne).
Unis sur cette base en une seule candidature, ils pourraient ouvrir la voie à une mobilisation permettant, au moins sur un point, de rompre avec la politique du gouvernement précédent : l’abrogation de la loi El Khomri combattue par des millions de grévistes et manifestants unis avec les organisations syndicales au printemps dernier.
Ce pas vers l’unité pour l’abrogation de la loi El Khomri, nombreux sont les travailleurs, jeunes et militants, de tous courants du mouvement ouvrier et démocratique qui l’appellent de leurs vœux, de même que des élus, comme le maire (PCF) de Grigny, dans une lettre ouverte à Mélenchon et à Hamon, publiée dans la presse.
Les responsables politiques qui tournent le dos à cette aspiration choisissent la division. Ils permettent que se poursuive la politique anti-ouvrière de l’actuel gouvernement.
Travailleurs et patrons
ont des intérêts contradictoiresFillon ne cache pas sa volonté d’affronter la classe ouvrière.
Marine Le Pen – c’est indiscutable – incarne une politique réactionnaire visant à opposer les travailleurs et les jeunes entre eux pour mieux remettre en cause leurs droits.
De toutes parts, le vote Macron est justifié comme un rempart face à Marine Le Pen.
Mais que représente Macron, sinon les banquiers et les multinationales qui le soutiennent ? Que veut-il sinon, comme il l’avoue lui-même, des syndicats à la botte, intégrés à l’État pour remettre en cause les retraites, les services publics et aller encore plus loin que la loi El Khomri dans la remise en cause du Code du travail ?
Que prétend-t-il faire ? Il le dit lui-même : un gouvernement « au-dessus des partis », un gouvernement d’union sacrée appliquant les directives de l’Union européenne.
La défense de la démocratie est contradictoire avec le soutien à Macron. La défense des droits des travailleurs et l’indépendance des organisations ouvrières sont contradictoires avec le soutien à Macron.
Les travailleurs ne peuvent compter
que sur leurs propres forcesDans la période qui vient, les travailleurs et les jeunes seront confrontés à de nouvelles attaques contre leurs droits. Mais dans la formidable mobilisation contre la loi El Khomri, ils ont montré leur capacité à se mobiliser sur leur propre terrain, celui de la lutte de classe contre la classe capitaliste.
Aujourd’hui même, et sans tenir compte du calendrier électoral, ils multiplient les grèves et les mobilisations contre les licenciements, les suppressions d’emplois, pour les salaires ou pour la défense de leurs garanties collectives.
Demain, face aux attaques qui d’ores et déjà s’annoncent sur la Sécurité sociale ou les retraites, les travailleurs n’auront d’autre choix que de recourir à leur propre action indépendante.
La démocratie,
c’est d’en finir une fois pour toutes avec la Vee République et l’Union européenneLe 18 mars 2017, anniversaire du premier jour de la Commune de Paris de 1871, les militants du Parti ouvrier indépendant démocratique ont participé, parmi près de 2 000 travailleurs et militants de toutes tendances du mouvement ouvrier et démocratique, au rassemblement organisé par le Mouvement pour la rupture avec l’Union européenne et la Ve République.
Cette exigence de rupture est au cœur de la situation.
Quels que soient les discours, ceux qui appellent les travailleurs à se ranger derrière le vote Macron (pour le 1er ou le 2e tour) se rallient de fait aux institutions de l’Union européenne et de la Ve République et donc aux intérêts des capitalistes que ces institutions incarnent. La démocratie exige que ces institutions soient balayées, et que soit convoquée l’Assemblée constituante souveraine composée de délégués élus, mandatés et révocables. Une Assemblée constituante dans laquelle, en particulier, les travailleurs puissent voir leurs intérêts particuliers défendus par leurs propres représentants.
La démocratie jusqu’au bout suppose de ne pas craindre de s’en prendre au pouvoir du capital
Une Assemblée constituante souveraine qui, pour le POID, permettra d’instaurer :
• l’Union libre des peuples et des nations libres de toute l’Europe substituée à l’Union européenne (par l’abrogation des traités existants) ;
• la République sociale et démocratique substituée à la Ve République, avec à sa tête un gouvernement ouvrier qui n’hésitera pas à prendre les mesures de rupture qu’appelle la situation : et notamment l’abrogation de la loi El Khomri et de toutes les contre-réformes, l’annulation du pacte de responsabilité, l’interdiction des licenciements, la restitution aux communes et aux départements des moyens et prérogatives qui leur ont été supprimés.
Pour la démocratie jusqu’au bout, pour le gouvernement ouvrier : construire le parti ouvrier
Travailleurs, militants, jeunes de toutes tendances, vous connaissez le Parti ouvrier indépendant démocratique. Vous savez que pour nous, rien n’est plus important que la défense en toutes circonstances des travailleurs et des peuples, en France comme à l’échelle internationale.
C’est pourquoi, avec le Comité ouvrier international (composé de militants et travailleurs de 47 pays qui combattent ensemble contre la guerre et l’exploitation et pour l’Internationale ouvrière), nous sommes engagés dans une campagne inlassable pour la libération des 13 militants syndicaux de Suzuki-Maruti (Inde) condamnés à la prison à vie pour avoir commis le « crime » de constituer leur syndicat. Comme nous sommes engagés dans le combat permanent pour l’arrêt des interventions et pour le retrait des troupes, contre toutes les guerres dans lesquelles le gouvernement français est impliqué contre les peuples.
Travailleurs, jeunes, n’écoutez pas ceux qui vous disent que les syndicats et les partis sont des formes dépassées.
La classe ouvrière n’est forte qu’à la condition d’être organisée en toute indépendance vis-à-vis de l’État, des patrons, du gouvernement. Elle a besoin de syndicats indépendants. Elle a besoin aussi de partis exclusivement au service de ses intérêts.
Le IIe Congrès du POID se tiendra les 24 et 25 juin 2017.
Nous vous appelons à y participer pour en faire ensemble un congrès ouvrier auquel nous invitons tous les travailleurs et les militants engagés comme nous dans le combat pour la rupture et pour la lutte de classe indépendante. Et ainsi, par la libre discussion, avancer vers la construction du parti ouvrier indispensable à la situation.
Lisez La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.
Rejoignez le POID.
Adoptée à l’unanimité Paris, le 19 mars 2017