Mesures d’urgence ? Il faudrait…

Notre système hospitalier s’effondre Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Notre système hospitalier s’effondre
Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Tout le monde le sait. Notre système hospitalier est en train de s’effondrer. Le personnel n’en peut plus. Chaque jour la situation s’aggrave. L’été s’annonce catastrophique. C’est la conséquence du chaos organisé par le gouvernement dans nos hôpitaux. Des mesures d’urgence s’imposent. Tous les personnels se posent la question : comment les imposer ?
Il y a une force qui peut permettre de les arracher, ce sont les travailleurs avec leurs organisations. C’est la force de la classe ouvrière faisant valoir les intérêts de la population. Les hospitaliers se posent la question : comment avancer dans cette voie ?
Des organisations syndicales et plusieurs collectifs appellent à une journée d’action le 7 juin. Cet appel répond-il à la situation de chaos que le gouvernement entend aggraver, ce que la nouvelle ministre de la santé Brigitte Bourguignon appelle « sa feuille de route » ?
Depuis des mois et des mois, les hospitaliers se battent dans chaque hôpital pour le recrutement massif et contre les fermetures de lits et de services. Mais ils savent qu’on ne s’en sortira pas hôpital par hôpital, ni par des journées d’action.
Ne faut-il pas commencer par dire :
Il n’y a aucune fatalité à la crise, à la situation qui conduit à des morts programmées
Les moyens existent
Il s’agit de choix politiques. Face à la catastrophe immédiate organisée par le gouvernement, n’est-il pas temps de construire une plateforme d’unité d’action ? Celle-ci ne devrait-elle pas formuler clairement que les moyens existent pour conjurer la catastrophe ?
• Ouverture immédiate des portes des IFSI aux milliers d’aides-soignantes qui souhaitent devenir infirmières en les rémunérant à 100 % de leur salaire.
• Recrutement immédiat de dizaines de milliers de bacheliers qui cherchent un emploi en leur versant un salaire attractif. Ces personnels fraichement recrutés travailleraient à mi-temps sous le contrôle des infirmières diplômées (allégeant ainsi leurs charges de travail) et bénéficieraient à mi-temps d’une formation dans les IFSI afin d’obtenir leur diplôme d’infirmier(e).
• Ouverture massive de places dans les IFSI et réouverture de ceux qui ont été fermés.
• Revalorisation des salaires de toutes les filières professionnelles de l’hôpital.
• Recrutement de milliers de médecins étrangers qui ne peuvent exercer à cause d’un diplôme non reconnu et formation leur permettant d’acquérir en quelques mois les équivalences nécessaires.
• Fin immédiate des quotas actuels d’entrée en deuxième année de médecine.
• Pas touche au statut de la fonction publique hospitalière !
Il faut en finir avec la situation de division qui existe tout particulièrement dans notre secteur depuis des années. Il faut que les fédérations se mettent d’accord sur un pacte d’unité d’action syndicale sur cette plate- forme, qu’elles la fassent valoir, qu’elles prennent l’initiative qu’exige la situation de mobilisation de dizaines de milliers de hospitaliers. Les hospitaliers répondraient massivement car ils sont déjà mobilisés depuis des mois. Les conditions seraient réunies pour faire reculer le gouvernement.
Nous le répétons, les moyens existent. Il suffit de faire le choix de réquisitionner une petite partie des centaines de milliards que Macron a distribué aux patrons, les milliards utilisés pour les budgets de l’armée ; ou de réquisitionner les profits gigantesques du CAC 40 de plus de 140 milliards. Tout cela pose la nécessité d’un gouvernement sans Macron ni patrons, d’un gouvernement de rupture.
Une chose est certaine : l’unité, la mobilisation des travailleurs et de leurs organisations sur leur propre terrain est la condition pour arracher les revendications. Le POID soumet ces propositions à la discussion des hospitaliers.

Hôpitaux Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été… et pourtant l’empêcher serait possible !

Hôpitaux
Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été…
…et pourtant l’empêcher serait possible !

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.

Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :

  • « Il va y avoir des morts. Toutes les études montrent que plus les urgences sont embouteillées, plus on augmente la mortalité. On s’attend à avoir plus de 30 % de lits fermés pendant

les vacances » (Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne, en Seine-Saint-Denis).

  • « Les urgences sont un symptôme de l’effondrement de l’hôpital public »

(Matthieu Lacroix, médecin urgentiste à Orléans, dans le Loiret).

Mêmes les patrons des hôpitaux

(qui ont une certaine responsabilité dans cette situation)

tirent la sonnette d’alarme :

  • « Le pire est à craindre pour cet été »

(Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France).

  • « La situation est très sévère. Ce que disent les équipes dans les hôpitaux n’est pas surjoué »

(Martin Hirsh, directeur général de l’AP-HP).

De toutes parts, on nous met en garde contre la catastrophe annoncée. Pourtant l’empêcher serait possible, l’empêcher est possible, mais cela exige de prendre les décisions qui s’imposent et qui passent par la rupture avec le système actuel, c’est-à-dire :

  • L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.
  • La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.

Fermeture des services d’urgences dans les hôpitaux Halte au désastre !

Fermeture des services d’urgences dans les hôpitaux
Halte au désastre !

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.
Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :
• « La situation est catastrophique. Je n’accuse pas les personnels, mais les pouvoirs publics
qui veulent créer une situation de chaos pour fermer des structures (…). Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures. Cela va être renforcé par l’afflux massif de touristes dans des zones balnéaires où les hôpitaux ne fonctionnent plus, ou seulement avec des médecins intérimaires » (Patrick Pelloux, président du Syndicat des médecins urgentistes hospitaliers de France, Ouest France, 18 mai).
• « Nous craignons que ce système de régulation (par les fermetures ponctuelles des services des urgences) qui sert à réduire le nombre d’entrées de patients chaque jour s’inscrive dans la durée.
Cela ne touche plus seulement les petits hôpitaux et les zones rurales, mais aussi les grosses structures, un tiers des CHU est concerné. » (Docteur François Braun, chef du service des urgences à l’hôpital de Mercy, en Moselle, président de Samu-Urgences de France, France 3 Lorraine, 18 mai).

Combien de drames se dérouleront cet été qui, pourtant, pourraient être évités ?
Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé, a déclaré, lors de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran, : « Ma feuille de route est claire, c’est celle du président. »
La feuille de route de Macron, on la connait ! Fermeture de milliers de lits, même pendant l’épidémie de Covid, fermeture des services d’urgences dans tout le pays entraînant le tri des malades, la déprogrammation de nombreuses interventions… et l’épuisement des personnels.
La seule « feuille de route » acceptable pour les soignants et les patients est celle qui permettrait :
• L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.
• La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.
C’est la « feuille de route » exigée par tous ceux qui manifestent aujourd’hui – soignants, élus, population – pour sauver des vies.
C’est celle que déciderait un gouvernement au seul service du peuple travailleur.

Ne touchez pas à nos retraites !

POID_tract_16-02-16

Ne touchez pas à nos retraites !

Macron le martèle depuis des mois : il faudra travailler plus longtemps.
Il prévoit donc de repousser de 62 à 64 ans, puis à 65 ans, l’âge de départ à la retraite, avec ajout de 4 mois par an dès 2023 et jusqu’en 2032.
L’argument ?
Ce serait la seule manière de financer le système de retraite. C’est un mensonge : selon le Comité d’orientation des retraites lui-même (services du Premier ministre), l’équilibre financier du système n’est pas du tout menacé et son financement est assuré jusqu’en 2070 !
Quelles conséquences pour les travailleurs ?
Déjà aujourd’hui, quand les travailleurs qui atteignent l’âge de 62 ans n’ont pas la durée de cotisation pour partir (43 annuités), ils subissent une décote (diminution du montant de la pension).
Si on augmente le nombre d’annuités pour avoir droit à une retraite à taux plein, cela entraînera nécessairement une baisse très importante du nombre de travailleurs en capacité d’atteindre une retraite complète.
Ajoutons que le report de l’âge légal de départ à la retraite pénaliserait d’abord les travailleuses et les travailleurs les plus précaires.
« Une place importante pour la consultation »
Les « discussions » devraient débuter à l’automne prochain pour une adoption prévue début 2023. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a indiqué qu’il y aura « une place importante pour de la concertation »…
Une « concertation » dont le seul but serait d’associer les syndicats à un bouleversement général qui ferait disparaître tous les régimes existants, le régime général et les régimes spéciaux.
Que disent les syndicats ?
Hors de question de laisser le gouvernement repousser l’âge de départ à la retraite, déclarent les responsables de FO et de la CGT, qui évoquent des moyens de mobilisation pour empêcher cette nouvelle contre- réforme, y compris par la grève.
Conquis en 1945, le système des retraites n’a cessé, depuis sa création, de faire l’objet de nombreuses attaques, de la part du patronat et des gouvernements successifs : augmentation de la durée de cotisation, augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, exonérations patronales, remise en cause des régimes spéciaux (qui améliorent le régime général), fiscalisation (passage de la cotisation sociale relevant de la Sécurité sociale à l’impôt relevant du budget de l’État) …
Des coups ont été portés. Mais grâce aux puissantes mobilisations des travailleurs contre toutes les contre- réformes, avec leurs organisations syndicales, le « système universel », liquidant de fait le régime général
et les régimes spéciaux et particuliers, n’a pas pu voir le jour.
Aujourd’hui, Macron s’y attelle à nouveau. Mais la lutte de classe n’a pas dit son dernier mot.

Blocage des prix ! Augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux !

Blocage des prix !
Augmentation générale des salaires,
des pensions et des minima sociaux !

Tous appelaient à voter Macron…
Pourtant, c’est l’abstention qui s’impose, la plus importante au second tour de l’élection présidentielle depuis 1969 (28 % d’abstention, soit 14 millions d’électeurs).
Une abstention très forte dans les villes et les quartiers populaires dont les habitants subissent de plein fouet la politique anti-ouvrière de Macron.
A cette abstention massive, il faut ajouter les 3 millions d’électeurs qui ont choisi de mettre un bulletin blanc ou nul dans l’urne. Au total, 35 % des inscrits n’ont pas exprimé leur suffrage.
A l’image de cet électeur qui a mis dans l’enveloppe glissée dans l’urne une liste de courses : « pâtes, riz, pain, raviolis, farine, sucre… », en face de laquelle il a écrit, souligné deux fois « TROP CHER ! »
Oui, trop chers, ces produits de première nécessité qui grèvent toujours plus le budget des familles ouvrières. Ainsi, les pâtes connaissent la plus forte hausse des prix (13,4 % en mars), devant les huiles (7,36 %), les farines (7,16 %), le café (4,5 %), le beurre (3,9 %) et les œufs (3,3 %).
Et cela pourrait se prolonger… avec, pour certains produits de base, une inflation à deux chiffres.
Et pendant ce temps-là, la rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40 a atteint 8,7 millions d’euros en moyenne en 2021, du jamais-vu, selon des données publiées le 20 avril.
Voilà le résultat de la politique anti-ouvrière de Macron (qui a aggravé encore celle de ses prédécesseurs).
Dans cette situation, des mesures d’urgence s’imposent, à commencer par le blocage des prix des produits de première nécessité, des carburants et de l’énergie et l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux.
De telles mesures impliquent de confisquer les 600 milliards que, durant deux ans, Macron et les députés ont offerts aux capitalistes.
Qui prendra de telles mesures, sinon un gouvernement au seul service des travailleurs et de leurs familles ?

« Un système de santé au bord de la rupture »

« Un système de santé au bord de la rupture »

La pénurie de personnels soignants « compromet la qualité des soins » et « contribue à la dégradation des conditions de travail », le temps d’accès aux soins trop long « conduit à des pertes de chance pour les patients ».

Qui porte cette grave accusation contre la dégradation du système de santé ?

C’est la très officielle Haute Autorité de santé qui, le 31 mars, a alerté, en conséquence, sur « l’urgence à agir face à un système de santé au bord de la rupture ».

Oui, un système au bord de la rupture quand :

  • des patients doivent rester plusieurs jours aux urgences, faute de place dans les services hospitaliers où ils devraient être redirigés (urgences de Limoges) ;
  • les personnels soignants doivent gérer 220 passages par jour, sept jours sur sept, contre 135 en moyenne les jours de semaine et 150 à 170 le week-end (urgences pédiatriques de Toulouse) ;
  • une dame âgée est retrouvée morte sur un des cinquante brancards qui se sont accumulés tout un week-end dans les couloirs du service (urgences d’Orléans).

Ce ne sont là que quelques exemples d’une situation dramatique pour les patients et les personnels, généralisée à tous les hôpitaux.

A qui la faute ? Les responsables sont ceux qui, au gouvernement – dans la continuité des politiques menées par les gouvernements successifs de droite et « de gauche » – continuent imperturbablement de fermer des lits et des services dans les hôpitaux.

Ces drames pourraient être évités si des personnels soignants étaient recrutés massivement, si leurs salaires étaient augmentés et leurs conditions de travail améliorées.

Pour le POID, ces mesures d’urgence nécessitent la confiscation des milliards offerts aux capitalistes depuis le début de la pandémie ainsi que ceux consacrés au budget militaire.

Un travailleur sur deux est « à cinq euros près » quand il fait les courses

Un travailleur sur deux
est « à cinq euros près »
quand il fait les courses

C’est la plus forte hausse des prix depuis près de quarante ans !
L’inflation a en effet bondi de 4,5 % sur un an en mars, soit le plus haut niveau depuis décembre 1985.
Aucun produit n’échappe à cette hausse vertigineuse, en particulier les produits indispensables aux familles ouvrières et populaires : produits alimentaires (+ 2,8 %) et en particulier produits frais (+ 7,2 % sur un an), gaz, électricité et carburants (+ 29 %).
Et ce n’est pas fini, nous annonce-t-on ! Un expert de la grande distribution estime que l’inflation alimentaire sera autour de 6 à 7 % d’ici au mois de juin (La Dépêche, 2 avril).
Pire encore, selon Les Echos (4 avril), la baisse du pouvoir d’achat des ménages pourrait atteindre un tel niveau qu’elle entraînerait une récession dès cet été.
Déjà, un travailleur sur deux se dit « à 5 euros près » au moment de faire ses courses (étude rendue publique par RMC le 4 avril). Et encore, c’est une moyenne, car la proportion est bien plus élevée chez les ménages les plus modestes (72 %).
On l’aura compris : pour le plus grand bonheur des industriels et distributeurs, c’est toujours le porte-monnaie des travailleurs et de leurs familles qui est ponctionné… Jusqu’à quand ?
Pour le POID, c’est avec cette politique qu’il faut rompre urgemment pour imposer notamment les mesures suivantes :
Blocage des prix !
Augmentation générale des salaires et des pensions !
Confiscation des centaines de milliards d’euros offerts aux capitalistes, pour les affecter aux services publics et aux besoins de la population !

Les milliards pour les hôpitaux, pour l’école, pour répondre aux besoins de la population ! Pas pour la guerre

Les milliards pour les hôpitaux, pour l’école,

pour répondre aux besoins de la population !

Pas pour la guerre !

Cela fait plus d’un mois que l’armée de Poutine a envahi l’Ukraine.

L’armée russe, composée de jeunes engagés peu motivés, fait face à la résistance du peuple ukrainien… et la guerre s’enlise.

Mais c’est la guerre, avec ses milliers de morts, ses villes réduites en cendres, ses millions de réfugiés. Une guerre dans laquelle l’administration Biden, l’OTAN, l’Union européenne et le gouvernement Macron portent une lourde responsabilité.

Pour Biden et l’OTAN, il est hors de question que la guerre s’arrête maintenant !

La revue américaine Counterpunch décrit la stratégie de Biden, appelée « Bait and Bleed » (« appâter et saigner ») : elle consiste à amener deux rivaux à s’engager dans une guerre prolongée de sorte qu’ils se saignent mutuellement, tandis que celui qui a provoqué l’affrontement garde sa force militaire intacte.

Pendant ce temps-là, le cours des actions des entreprises qui fabriquent du matériel militairegrimpe.

Pendant ce temps-là, l’administration Biden a fait voter le plus important budget militaire de toute l’histoire, à hauteur de 768 milliards de dollars, soit plus de 10 % du budget fédéral.

Pendant ce temps-là, l’Union européenne dépense des centaines de millions de dollars pour acheter des armes pour l’armée ukrainienne.

Pendant ce temps-là, en France, les travailleurs et leurs familles sont confrontés à la flambée des prix, conséquence de la guerre en Ukraine… et du refus de bloquer les prix du gouvernement Macron.

Alors, plus que jamais, le POID affirme :

Cessez-le-feu immédiat !

Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !

Troupes russes, hors d’Ukraine !

Troupes françaises, hors d’Afrique !

Troupes de l’OTAN, hors d’Europe ! Démantèlement de l’OTAN !

Aucune union sacrée avec le gouvernement Macron !

Signez l’appel du POID « A bas la guerre ! »

Profits record pour les entreprises Pouvoir d’achat en berne pour les travailleurs

POID_tract_16-02-16

Profits record pour les entreprises
Pouvoir d’achat en berne pour les travailleurs

160 milliards d’euros! Tel est le montant total des profits dégagés par les entreprises du CAC 40 en 2021, soit quatre fois plus qu’en 2020, année marquée par la pandémie.

Des profits qui battent largement le précédent record de 2007, qui s’élevait alors à 100 milliards d’euros.

Rappelons que les seules entreprises du CAC 40 ont supprimé 60 000 emplois en 2020 dans le monde, dont près de 30 000 en France, alors qu’elles ont reçu des aides publiques massives : des centaines de milliards d’euros de cadeaux aux capitalistes depuis deux ans, dont 343 milliards votés à l’unanimité à l’Assemblée nationale, le 20 mars 2020.

Parmi les entreprises qui affichent les « meilleurs » résultats, on trouve celles du secteur du luxe, avec une augmentation moyenne de 50 %.

On trouve également TotalEnergies qui, en plus, tire profit de l’envolée des prix de l’énergie !

De ce fait, les dividendes versés aux actionnaires dépassent eux aussi leur niveau record.

Pendant ce temps-là, alors que les prix des produits alimentaires, des carburants et de l’énergie flambent, les travailleurs et leurs familles doivent, toujours plus, se serrer la ceinture.

C’est la guerre, nous disent-ils, on ne peut pas faire autrement.

C’est la pandémie, nous disaient-ils hier, on ne peut pas faire autrement.

Guerre ou pandémie, le gouvernement Macron-Castex poursuit sa politique de guerre contre les travailleurs et sa politique de cadeaux aux capitalistes.

A cette politique anti-ouvrière, nous opposons :
l’exigence du blocage des prix ;

l’exigence de l’augmentation générale des salaires ;
l’exigence de la confiscation des 600 milliards offerts aux capitalistes.

L’argent pour les hôpitaux, les écoles et les services publics, pas pour la guerre et les capitalistes !