Qui conduit le pays au chaos ? Macron et la Vème République ! Qu’ils s’en aillent avec leur réforme des retraites et leur politique anti-ouvrière !

Qui conduit le pays au chaos ? Macron et la Vème République !
Qu’ils s’en aillent avec leur réforme des retraites et leur politique anti-ouvrière !

Rejeté par l’immense majorité du peuple, Macron s’accroche au pouvoir. Il tient parce qu’une poignée de capitalistes et de spéculateurs a besoin de lui pour détruire nos retraites, bloquer nos salaires et faire flamber les prix. Il tient parce que Biden et l’OTAN ont besoin de lui pour étendre toujours plus la guerre (413milliards d’euros pour la prochaine loi de programmation militaire). Il tient parce que la hiérarchie militaire a besoin de lui pour embrigader la jeunesse dans le Service national universel obligatoire (SNU). Il tient parce que la Ve République, c’est le régime du coup d’État permanent qui permet de faire passer des lois sans aucun vote d’une quelconque assemblée. Et quand tout cela ne suffit pas, il déchaîne la répression la plus brutale contre les manifestants qui protestent contre son coup de force.

Faut-il oui ou non rompre avec Macron ?

Il faut dire aussi que Macron tient parce que ceux qui s’opposent à sa politique refusent de rompre avec la Ve République.

Après le vote du 49.3, on a entendu les porte-parole de la Nupes déclarer que « Macron et Borne sont illégitimes » (Ruffin, député LFI) ou que « la Ve République est à l’agonie » (Éliane Assassi, sénatrice PCF) ou encore qu’il faut passer à « une 6e République » par l’élection « d’une Assemblée cons tuante » (Jean-Luc Mélenchon). Tout cela est juste.

Mais alors, pourquoi les dirigeants de la Nupes n’appellent-ils pas à la mobilisation pour que Macron quitte le pouvoir maintenant, pour en finir avec la Ve République maintenant, pour l’élection maintenant d’une Assemblée constituante souveraine ?

Faut-il accepter la réforme au prétexte de son « adoption » par le 49.3 ?

Des millions ont fait grève et manifesté. Depuis le coup de force du 49.3, l’intersyndicale a convoqué une nouvelle journée de grève et de manifestations le 23 mars.

Sans attendre, des manifestations spontanées surgissent dans toutes les villes du pays. Dans certains secteurs, les grèves sont reconduites. Dans de nombreuses entreprises, les travailleurs se réunissent et prennent position avec leurs organisations syndicales pour « la grève tous ensemble, la grève générale jusqu’au retrait appelée par l’intersyndicale nationale ». Souvent, ils accompagnent cette prise de position par la mise en place de comités de délégués de travailleurs pour préparer la grève à tous les niveaux. C’est une certitude : la grève générale jusqu’au retrait, c’est la voie pour contraindre le gouvernement à reculer.

Pour le gouvernement ouvrier

Le Parti ouvrier indépendant démocratique combat pour en finir avec Macron et la Ve République, pour l’instauration d’un authentique gouvernement des travailleurs et de la démocratie.

Le 26 mars, le Parti ouvrier indépendant démocratique rendra hommage à la Commune de Paris, au mur des Fédérés où sont tombés les derniers communards. Premier gouvernement ouvrier de l’histoire, la Commune de Paris, en moins de cent jours, a jeté les bases d’une authentique démocratie sociale et politique fondée sur l’égalité des droits.

Nous combatons pour un gouvernement ouvrier qui aura l’audace de confisquer les centaines de milliards de la spéculation, les centaines de milliards du budget de guerre pour les affecter aux besoins urgents: aux hôpitaux, aux écoles, aux services publics, à l’augmentation générale des salaires et à la garantie des retraites de tous dans les conditions où elles ont été acquises.

Nous combattons pour un gouvernement ouvrier qui ne craindra pas de s’en prendre aux riches pour permettre aux pauvres de se sortir de la misère dans laquelle le gouvernement les plonge toujours plus profondément.

Nous combattons pour un authentique gouvernement ouvrier qui saura établir des relations de paix et de solidarité internationale entre les travailleurs et les peuples du monde entier, rompant avec l’OTAN et l’Union européenne, machines de guerre de la classe capitaliste.

Pour rendre hommage au gouvernement ouvrier de la Commune de Paris de 1871 ;

Pour affirmer la nécessité du gouvernement ouvrier maintenant, en France et à l’échelle internationale ;

Retrouvons-nous le 26 mars

(Rendez-vous à 14 h 30, entrée principale du cime ère du Père-Lachaise à Paris – métro Père-Lachaise)

Pour bloquer le coup de force de Macron : grève générale !

Pour bloquer le coup de force de Macron : grève générale !

Ce 16 mars, par un coup de force, Macron a fait passer son projet de réforme destructeur des retraites. Ce 16 mars, la Ve République a déployé toutes les facettes de son caractère antidémocratique.

Ainsi, une loi qui n’a été adoptée par personne pourrait s’imposer et détruire le droit à la retraite de millions de travailleurs.

Ainsi, les institutions de la Ve République rendraient possible, au mépris de la position absolument majoritaire du peuple, d’imposer cette destruction des droits des travailleurs.

Ainsi, la Ve République permet de déchainer la répression contre les grévistes et les manifestants qui ne font que défendre leurs droits.

Certains dans les partis de « gauche » reprochent à ce vote de ne pas être conforme à la Constitution. Au contraire, il est conforme à cette Constitution anti-ouvrière et antidémocratique qui permet tous les coups contre les travailleurs et les jeunes.

Jeudi soir, des milliers de travailleurs et de jeunes se sont rassemblés place de la Concorde à Paris. Les militants du Parti ouvrier indépendant démocratique étaient parmi eux comme ils étaient présents dans les rassemblements et manifestations en province. Ils ont crié : « A bas Macron et le 49.3 ! Grève générale ! ». Ils ont fait connaître la position du POID.

Dans les entreprises, dans les assemblées, dans les réunions syndicales à tous les niveaux, les travailleurs discutent de la situation. Dans la journée de vendredi, des grèves ont été reconduites. Des initiatives et des manifestations ont été organisées. Le 23 mars, l’intersyndicale appelle à nouveau à une journée de grève et de manifestations. Par la discussion, les travailleurs établiront de quelle manière peut se rassembler l’immense force des millions et de millions pour contrer le coup de force du gouvernement.

Rien n’est joué. Rien n’est fini.

Tout se concentre dans l’appel à la grève générale.

Tout se concentre dans la responsabilité des dirigeants des confédérations syndicales d’appeler sans délai à la grève générale pour contraindre Macron et son gouvernement minoritaire à reculer.

Réforme des retraites : nouveau coup de force de Macron au Sénat ! Pour le faire céder, un seul moyen : l’intersyndicale doit appeler à la grève générale

Réforme des retraites : nouveau coup de force de Macron au Sénat !
Pour le faire céder, un seul moyen : l’intersyndicale doit appeler à la grève générale

À six reprises, par millions et par millions, les travailleurs et les jeunes ont répondu à l’appel de l’intersyndicale. Ils ont fait grève et ont manifesté dans tout le pays pour exiger le retrait de la réforme Macron-Borne.

À six reprises par millions, et le gouvernement refuse d’entendre.

À six reprises par millions, les travailleurs, soutenus par l’immense majorité de la population, ont dit : « Cette réforme ne doit pas passer ! »

Et maintenant ?

L’intersyndicale a écrit à Macron pour lui demander de la recevoir. Macron a répondu avec mépris : il a renvoyé à Borne qui a renvoyé à Dussopt. Et ce 10 mars, il a eu recours à l’article 44.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme au Sénat.

Les choses sont claires : le gouvernement ne reculera que par le rapport de force. Il ne reculera que par la grève.

Depuis la journée historique du 7 mars, dans les assemblées générales, la discussion se mène. Nombreux sont les travailleurs qui expriment cette préoccupation : « La mobilisation ne doit pas s’effilocher en une succession de journées d’action saute-mouton, la seule réponse à la hauteur de la situation, c’est la grève générale jusqu’au retrait. »

Depuis début janvier, l’intersyndicale a gagné la confiance des travailleurs et des jeunes en appelant au combat pour le retrait. Il lui revient, si elle veut garder cette confiance, d’appeler tout le pays à la grève générale jusqu’au retrait. C’est le seul moyen de répondre au mépris du gouvernement et de le contraindre à reculer.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, qui demande à Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ou de convoquer un référendum, il devrait se rendre à l’évidence : ce n’est pas de Macron que viendra la solution.

Le devoir des partis se réclamant de la cause des travailleurs et de la démocratie, qui disent soutenir la mobilisation, est de se prononcer clairement pour le départ de Macron, maintenant, tout de suite, et de proclamer qu’ils sont prêts à constituer un gouvernement d’urgence et de rupture qui abrogera la réforme des retraites.

Dans la situation de crise du régime que traverse le pays, toutes les forces qui affirment partager les préoccupations des travailleurs et de la jeunesse doivent prendre leurs responsabilités.

Pour sa part, le Parti ouvrier indépendant démocratique se prononce pour chasser Macron et pour un gouvernement des travailleurs et de la démocratie. Ses militants, activement engagés dans le combat pour l’unité pour la grève générale, porteront au débat ses propositions.

Le dimanche 26 mars à 14 h 30,
le POID vous appelle à vous rassembler
pour affirmer l’actualité de la Commune de Paris (1871),
l’actualité du combat pour le gouvernement ouvrier !
 (entrée principale du cimetière du Père-Lachaise à Paris)

Il y a urgence : Macron veut passer en force

Il y a urgence : Macron veut passer en force

Par leur puissance et leur nombre, la grève et les manifestations du 7 mars sont historiques.

Depuis deux mois, des millions de travailleurs et de jeunes ont fait grève et manifesté à six reprises. Mais le gouvernement persiste à maintenir sa réforme, rejetée par une très large majorité de la population.

Deux personnes interrogées sur trois considèrent comme légitime le blocage du pays.

Dès lors, quelle solution pour faire reculer Macron, sinon la grève générale ?

La nécessité de la grève générale est au centre des discussions dans les assemblées de travailleurs.

Dans de nombreux secteurs, avec leurs syndicats, ils ont entrepris de s’engager dans cette voie. Caisses de grève, comités de grève élus… le mouvement, « en bas », est engagé.

Il gagnerait en puissance s’il pouvait s’appuyer sur un appel clair à la grève générale lancé « en haut » par les dirigeants des confédérations syndicales.

Il y a urgence : Macron veut passer en force.

Soit grâce à une alliance avec Les Républicains au Sénat et à l’Assemblée nationale. Soit, à défaut, en utilisant les articles 47-1 ou 49-3 de la Constitution antidémocratique de la Ve République.

Les travailleurs savent qu’il n’y a rien à attendre de ce côté-là.

La démocratie ne viendra ni du Sénat, ni des pseudo-débats à l’Assemblée nationale, ni de la « commission mixte paritaire » dominée par les macronistes et les Républicains.

La démocratie, c’est satisfaire ce que revendique l’immense majorité : le retrait de la réforme.

Macron et son gouvernement sont ultra-minoritaires dans le pays.

Les dirigeants des partis de la Nupes affirment soutenir la mobilisation de la classe ouvrière et de la jeunesse. Qu’ils le prouvent !

Qu’ils rompent avec Macron, qu’ils quittent les bancs de l’Assemblée nationale et du Sénat aussi longtemps que ce projet n’aura pas été retiré !

Qu’ils cessent, par leurs votes répétés – au Parlement européen et à l’Assemblée nationale – de soutenir l’engagement du gouvernement Macron-Borne dans l’OTAN et la guerre à l’est de l’Europe.

Qu’ils proclament publiquement que Macron doit partir et qu’ils sont prêts à former un gouvernement de rupture dont la première décision sera le retrait de la réforme des retraites.

Pour l’aide à la grève générale dans l’unité,
pour en finir avec Macron,
pour un gouvernement de la classe ouvrière et de la démocratie :
rejoignez le POID, lisez et diffusez La Tribune des travailleurs !

L’épreuve de force est engagée

L’épreuve de force est engagée

Ce 7 mars, la grève est là, massive, puissante, déterminée.

Le mandat du peuple travailleur est net :

« Retrait du projet de loi Macron contre les retraites ! »

L’unité des travailleurs est totale. Dans tous les secteurs, ils ont répondu à l’appel des confédérations syndicales à « mettre le pays à l’arrêt ».

Depuis le début du mouvement, les travailleurs ont commencé à prendre les choses en main : comités de préparation à la grève à partir du 7 mars, constitution de caisses de grève, rencontres entre des délégations de travailleurs de plusieurs entreprises. Les initiatives ont été multiples. Des fédérations syndicales, des syndicats appellent à la grève reconductible.

Si, au soir de ce 7 mars historique, Macron n’annonce pas le retrait de son projet de loi, alors il ne reste qu’une solution pour le mettre à genou : la grève générale dans l’unité. Il faut frapper la classe capitaliste au cœur en arrêtant la production.

La question de la grève générale est posée à tous les niveaux : dans les entreprises et au niveau des confédérations. L’épreuve de force est engagée. Il est temps de rassembler toutes les initiatives dans un seul front.

C’est le moment : le gouvernement est isolé, discrédité.

Il dresse contre lui non seulement toutes les forces du travail, mais aussi l’immense majorité de la population. Le peuple n’en peut plus de l’augmentation du coût de la vie, de la situation dramatique des hôpitaux, de la remise en cause du droit à l’instruction. La jeunesse refuse la militarisation qu’on lui impose avec le SNU obligatoire.

Ce gouvernement mène le pays à la catastrophe.

Les dirigeants des partis et formations qui se réclament des droits ouvriers et de la démocratie et affirment être des « partis de gouvernement » n’ont-ils pas la responsabilité de dire clairement devant le pays : Macron est illégitime, il doit être chassé, nous sommes candidats à former un gouvernement de la démocratie au service de la majorité de la population laborieuse ?

Un tel gouvernement abrogerait toutes les mesures de Macron, sa réforme des retraites (s’il l’imposait), sa loi contre les chômeurs.

Un tel gouvernement rétablirait les entreprises publiques en nationalisant sans indemnité ni rachat, décréterait un plan d’urgence pour les hôpitaux, pour l’école, par le recrutement de centaines de milliers de salariés.

Pour ce faire, un tel gouvernement n’hésiterait pas à confisquer les centaines de milliards donnés aux capitalistes par le gouvernement Macron et à réquisitionner les 413 milliards de la loi de programmation militaire.

Travailleurs, militants, jeunes, le Parti ouvrier indépendant démocratique,
qui se prononce pour que les institutions de la Ve République soient balayées,
pour un gouvernement au service de l’immense majorité,
vous appelle à rejoindre ses rangs, pour construire ensemble le parti ouvrier
luttant pour l’unité ouvrière, pour la rupture avec le capitalisme, pour le socialisme.

Le 7 mars : une grève de masse pour le retrait total !

Le 7 mars : une grève de masse pour le retrait total !

Le 7 mars, les travailleurs sont appelés par leurs organisations syndicales unies à « mettre le pays à l’arrêt » pour le retrait de la réforme de Macron contre les retraites. 

Dans tout le pays, les travailleurs s’organisent pour prendre en main la mobilisation. Des comités d’organisation de la grève se constituent. Des rencontres ont lieu entre travailleurs, regroupés avec leurs syndicats, de diverses entreprises pour la « mise à l’arrêt » de toute la ville. 

Un mouvement est en marche. Il s’appuie sur l’appel venu d’« en haut » et se construit très largement dans l’organisation « en bas ». Il se nourrit des colères accumulées depuis des mois contre ce gouvernement qui organise la guerre à l’extérieur et mène la guerre sociale à l’intérieur. 

Dans l’autre camp, celui des patrons, Macron veut aggraver son projet. Son ministre du Travail annonce son intention de liquider les régimes spéciaux (EDF, Engie, RATP) dès 2025.

Au centre de tout : la grève

D’un côté, les travailleurs rassemblent leurs forces. Travailleurs du public et du privé, de grandes ou de petites entreprises, de zones urbaines ou semi-rurales, femmes et hommes, jeunes et vieux, retraités et actifs : tous se préparent à la grève. Et avec eux, la jeunesse étudiante et lycéenne. 

De l’autre côté, le gouvernement Macron affirme que sa réforme est indispensable « parce qu’il faut financer de grandes priorités ». La loi de programmation militaire s’élève à 413 milliards d’euros. Une augmentation de 33 % !

Pour le retrait total de la réforme Macron 

Les intérêts de ces deux camps sont contradictoires. L’exigence commune, c’est que Macron retire sa réforme. Et pour beaucoup de travailleurs et de jeunes, s’ajoute : «  Et qu’il parte avec ! » 

La grève de masse ne peut avoir qu’un terme : le retrait total de la réforme !

Retraites : coup de force à l’Assemblée nationale ! C’est aux travailleurs de régler le problème !

Retraites : coup de force à l’Assemblée nationale
C’est aux travailleurs de régler le problème !

16 février : les cours du CAC 40 à la Bourse battent un nouveau record, promettant des profits monstrueux aux actionnaires.

17 février : Macron annonce que la France est engagée pour de longues années dans la guerre en Ukraine et y consacrera des centaines de milliards.

18 février : le « débat » sur la réforme des retraites s’achève à l’Assemblée nationale. Sans même un vote, le projet de loi est transmis au Sénat. Le ministre Dussopt déclare que ce coup de force est « conforme à la Constitution ».

Sur ce point, il dit vrai.

La Constitution de la Ve République est taillée sur mesure pour les besoins des capitalistes et des va-t-en-guerre. Quand il s’agit de voler aux travailleurs deux ans de leur vie pour dégager plus de profits pour les multinationales ou quand il s’agit de fermer les écoles et les hôpitaux pour financer la guerre, la Constitution permet tout. Y compris de faire passer la réforme des retraites sans le moindre vote « pour » à l’Assemblée nationale. C’est ce qu’un ancien président de la République avait appelé le « coup d’État permanent ».

Mais rien n’est joué.

Depuis le 19 janvier, des millions de travailleurs et de jeunes ont fait grève et ont manifesté pour le retrait du projet Macron-Borne.

Oui, le retrait en totalité ! Car chaque article de cette réforme est une attaque anti-ouvrière : les 64 ans, les 43 annuités, les mesures qui aggravent la discrimination contre les femmes travailleuses, la suppression des régimes spéciaux…

Des millions se sont mobilisés. Des millions restent mobilisés. Ils répondent positivement à l’appel lancé par les organisations syndicales à « durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».

Malgré les mensonges et la propagande du gouvernement, toutes les couches de la population – les ouvriers, les employés, les jeunes, les cadres, les commerçants, les artisans… – considèrent que cette réforme est injuste et appuient les grèves et les manifestations.

Alors, comment imposer le retrait ?

La preuve est faite qu’il n’y a rien à attendre des institutions antidémocratiques de la Ve République. Seul le rapport de force fera reculer Macron, Borne et autres Dussopt.

« Mettre le pays à l’arrêt » : c’est le moyen dont disposent les travailleurs unis avec leurs organisations pour imposer le retrait.

Mettre le pays à l’arrêt, cela veut dire que les travailleurs prennent les choses en main pour régler le problème.

Déjà, dans de nombreuses entreprises, les travailleurs ont entrepris de se réunir pour mettre au point comment ils vont s’organiser pour « mettre à l’arrêt » leur atelier, leur bureau, leur service, leur école.

En contactant les collègues des autres ateliers, services, etc., ils organisent la mise à l’arrêt de toute l’entreprise, ou de toutes les écoles d’une ville… Déjà se constituent avec les syndicats, des « comités d’organisation de la mise à l’arrêt » pour le retrait total.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique n’a pas d’intérêts distincts de ceux de tous les travailleurs. C’est pourquoi il appuie le mouvement par lequel les travailleurs et les jeunes organisent eux-mêmes cette grève totale, seule arme entre leurs mains pour faire reculer ce pouvoir antidémocratique et anti-ouvrier.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique est un adversaire résolu de la Ve République. Il est partisan d’une authentique démocratie. Pour nous, c’est le mouvement pratique des travailleurs pour défendre et reconquérir leurs droits qui ouvrira la voie à une République démocratique, un gouvernement de la majorité, un gouvernement du peuple travailleur.

À bas la guerre !

Confiscation des centaines de milliards de la loi de programmation militaire pour les salaires, les retraites, les services publics !

Dans l’unité, imposons le retrait total de la réforme Macron-Borne !

Le bureau national

Unité contre la guerre ! Pas une arme pour la guerre en Ukraine ! Rassemblons-nous le 25 février contre Macron et son « économie de guerre » !

Unité contre la guerre !
Pas une arme pour la guerre en Ukraine !
Rassemblons-nous le 25 février contre Macron
et son « économie de guerre » !

24 février 2023 : cela fera un an que la guerre a commencé en Ukraine. Un an de guerre avec toute son horreur et son cortège de dévastations.

Des centaines de milliers de morts russes et ukrainiens. Et Macron – avec l’OTAN – pousse à l’escalade.

  • En juin 2022, il expliquait qu’il fallait passer à « une économie de guerre ».
  • En décembre, à la demande des députés macronistes, l’Assemblée nationale adopte, dans un large consensus, une motion soutenant « les livraisons d’armes » à l’Ukraine*.
  • En janvier 2023, Macron décide l’envoi de chars AMX10 en Ukraine. Zelensky déclare :
    « C’est lui qui a ouvert la voie aux livraisons de chars » allemands, britanniques, espagnols.
  • Le 20 janvier, Macron annonce que la loi de programmation militaire s’élèvera à 413 milliards d’euros. Devant un parterre de hauts gradés, il déclare : « Nous devons avoir une guerre d’avance » pour « être prêts à des guerres plus brutales, plus nombreuses ». C’est la guerre sans fin !
  • Son ministre des Armées, Sébastien Lecornu, précise : « En 2023, le budget des armées sera pour la sixième année consécutive en augmentation. Nous avons atteint les 2 % du PIB dédiés à notre budget de défense conformément avec nos engagements avec nos alliés de l’OTAN. »

C’est pour nourrir l’effort de guerre que Macron veut piller nos retraites !

  • Le 15 février, l’Élysée fait savoir que Macron évoquera avec « ses partenaires européens », « les moyens d’assurer la défaite de la Russie […]. La période n’est pas à la négociation (mais) à la guerre de haute intensité ».

Depuis un an, le POID, membre du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, multiplie les initiatives affirmant :

Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !

Retrait des troupes russes d’Ukraine ! Démantèlement de l’OTAN !

Unité des travailleurs du monde entier !

Nous sommes à un tournant. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, annonce une offensive contre la Russie « au printemps ». Le secrétaire général de l’OTAN déclare : « Nous devons nous préparer pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années. L’OTAN doit se préparer à une longue confrontation avec la Russie. »

Il est temps que tout le mouvement ouvrier, tous les partis qui se réclament de la paix et du progrès social rompent avec le gouvernement fauteur de guerre.

Macron, ta guerre, on n’en veut pas !
Cessez-le-feu immédiat !
Pas un sou, pas une arme pour la guerre en Ukraine !

* Les députés LR, MoDem, PS, PCF, EELV ont voté pour. Les députés RN se sont abstenus. Les députés LFI également, à l’exception d’un député qui a voté contre.

Par la grève : mettre le pays à l’arrêt pour obliger Macron à retirer son plan

Par la grève : mettre le pays à l’arrêt pour obliger Macron à retirer son plan

Une nouvelle fois le 11 février, dans tout le pays, par centaines de milliers, les travailleurs et les jeunes sont descendus dans la rue pour dire leur rejet de la réforme Macron-Borne.

Tous unis, quelles que soient leur affiliation syndicale ou leur sympathie politique, ils ont exigé : le retrait et rien d’autre !

Le gouvernement s’obstine. Il refuse de céder. Il continue à prétendre que les retraites sont en déficit alors que tous les experts, les uns après les autres, prouvent le contraire. Ce gouvernement de menteurs veut à tout prix financer les 413 milliards de la loi de programmation militaire et les cadeaux faits aux capitalistes.

C’est pour cela qu’il veut piller les retraites comme il veut bloquer les salaires. C’est pour cela qu’il voudrait contraindre les travailleurs à partir à la retraite à 64, 65 ans ou encore plus tard. Et peu lui importe les souffrances imposées à la population. Peu lui importe la misère à laquelle il veut condamner le peuple travailleur.

Ce 11 février, l’intersyndicale réunissant les huit organisations syndicales a fait savoir que, face à l’obstination du gouvernement, elle « appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ». Le communiqué « appelle le gouvernement à retirer son projet de loi ». Si les directions des confédérations syndicales unies sont arrivées à cette proposition, c’est en réponse à la puissance du mouvement qui ne cesse de monter d’en bas pour exiger le retrait.

Mettre le pays à l’arrêt le 7, le 8, le 9 mars et autant qu’il le faudra, par la grève totale jusqu’à ce que le gouvernement retire sa réforme, c’est la réponse à la situation.

Cela commence tout de suite. Dans les réunions qui se tiennent dans les ateliers, les services, les écoles, les lycées, les universités, les travailleurs, sans attendre, ont commencé à rassembler les moyens de préparer la « mise à l’arrêt du pays le 7 mars ». Comités d’organisation de la grève, comités de mobilisation, comités de préparation, caisses de grève, assemblées de délégués avec le mandat et les revendications. C’est le mouvement par lequel par en bas se prépare la mise à l’arrêt du pays entrant en jonction avec la proposition venue du sommet des organisations.

Oui, à condition que tout le monde joue le jeu. À condition que personne ne s’écarte du mandat qui a été donné par des millions de grévistes et de manifestants : le retrait et rien d’autre. À cette condition, c’est une certitude, le mouvement de bas en haut et de haut en bas des travailleurs et de leurs organisations unis dans la grève totale contraindra Macron à retirer sa réforme. Et s’il s’y refuse, s’il ne veut pas la retirer, c’est lui qui devra se retirer et sa réforme avec.

Et maintenant : que faut-il faire pour obliger Macron au retrait ?

19 janvier, 31 janvier, 7 février par millions dans la grève et les manifestations

Et maintenant : que faut-il faire pour obliger Macron au retrait ?

Une fois encore, le 7 février, par la grève et les manifestations, travailleurs et jeunes ont massivement répondu à l’appel des organisations syndicales.

Ils ont réaffirmé le mandat : la réforme Macron-Borne n’est ni amendable ni négociable, elle doit être retirée !

Et maintenant ?

Le gouvernement joue la montre. Son calendrier est connu. Le 26 mars au plus tard (et peut-être même avant), la loi serait adoptée par vote de l’Assemblée nationale ou par ordonnance.

Macron a entre les mains tous les pouvoirs, conformément à la Constitution de la VRépublique.

Borne joue la comédie sur le rôle de l’Assemblée nationale : « Nous aurons un débat parlementaire qui permettra de parler de la réforme. » Quel que soit le « débat parlementaire », les articles 49-3 et 47-1 assureraient le passage de la loi.

Il n’y a rien à attendre du côté de l’Assemblée nationale. Cette loi ne peut pas être améliorée. Elle ne peut pas être corrigée. Elle doit être retirée. Un point c’est tout.

Une seule chose peut contraindre le gouvernement à retirer sa réforme : la grève totale dans tout le pays ! La grève unie des travailleurs et des organisations !

Les dirigeants des organisations syndicales appellent pour la quatrième fois les travailleurs à se mobiliser le 11 février. Ils annoncent que, le 11 février au soir, ils rendront publiques leurs propositions concernant « les suites de la mobilisation ».

Devant l’entêtement du gouvernement à ne pas retirer son projet, que reste-t-il d’autre à faire que d’appeler dans l’unité au blocage du pays ? Il n’y a qu’un moyen de l’y obliger : appliquer le mandat des millions de grévistes et de manifestants qui ont répondu sans hésiter aux appels des 19, 31 janvier et 7 février.

Il revient aux dirigeants des confédérations syndicales, quand ils se réuniront le 11 février au soir, de proclamer en toute clarté qu’ils prendront la responsabilité d’appeler à la grève totale unie pour bloquer le pays.

Partout les travailleurs sont disponibles – ils l’ont montré–pour s’engager dans cette voie et constituer à tous les niveaux les comités d’organisation de la grève totale pour faire reculer Macron et le gouvernement.

Travailleurs, jeunes, militants, vous êtes invités à participer aux réunions organisées par le Parti ouvrier indépendant démocratique dans tout le pays pour discuter de ces propositions