« Bas les pattes devant le Venezuela, aucune ingérence étrangère ! » – Un communiqué du POID

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Communiqué – Paris, le 5 août 2017

« Bas les pattes devant le Venezuela, aucune ingérence étrangère ! »

picto pdf petitC’est un fait, les élections à l’assemblée constituante qui viennent d’avoir lieu au Venezuela ont été marquées par une participation significative : les travailleurs, les paysans se sont mobilisés pour aller voter.

Et pourtant l’Union européenne vient de publier une déclaration : « L’Union européenne et ses États membres ne peuvent pas reconnaître l’Assemblée constituante ».

De quel droit ?

De quel droit l’Union européenne dont les plans d’austérité saignent les peuples d’un bout à l’autre du continent, de la Grèce au Portugal ; de quel droit l’Union européenne fauteur de guerre dans le monde entier, de quel droit remet-elle en cause les élections au Venezuela ?

Que cela plaise ou non à Macron, Merkel et à leur maitre Trump, le gouvernement du Venezuela est légitime, le peuple vénézuélien a le droit de décider souverainement. Il a le droit d’élire une Assemblée constituante.

Ce n’est ni à Trump, ni à Macron, ni à l’Union européenne de décider à la place du peuple du Venezuela !

Au Brésil, pays voisin du Venezuela, des dizaines d’organisations ouvrières et populaires, parmi lesquelles le Parti des travailleurs, la Centrale unique des travailleurs, le Mouvement des sans terre ont publié un manifeste « pour la paix au Venezuela » dans lequel elles déclarent : « Le peuple vénézuélien, libre et souverain, a repris entre ses mains les pouvoirs qui sont les siens, et voté massivement pour élire ses représentants à l’Assemblée constituante nationale. Plus de 8 millions de personnes se sont déplacés en dépit du boycott et du sabotage de groupes anti-démocratiques (…) Les femmes et les hommes de bonne volonté dans le monde entier devraient saluer haut et fort cette affirmation historique du droit à l’autodétermination au Venezuela, et constituer une vaste chaine de solidarité pour refuser toutes les menaces d’intervention étrangère. »

N’est-ce pas, en effet, cela que devraient faire dans le monde entier les organisations qui se réclament de la défense des droits ouvriers et de la démocratie ?

En France le même gouvernement Macron-Philippe, gouvernement illégitime, a l’arrogance de vouloir aller jusqu’au bout dans la destruction du code du travail, de la Sécurité sociale et de tous les droits démocratiques, et de remettre en cause le gouvernement légitime du Venezuela !

Le POID s’adresse à toutes les organisations se réclamant de la défense des droits des travailleurs et de la démocratie : agissons en commun contre l’ingérence de Trump, de l’Union Européenne et de Macron contre le peuple au Venezuela !

Unité pour le respect de la souveraineté du peuple vénézuélien !

Le secrétariat national du POID

Paris, le 5 août 2017

1er mai – Message aux 13 de Maruti-Suzuki

13 Maruti header 2pdf pictoLe 1er mai, c’est la journée internationale de lutte de la classe ouvrière.

L’origine du Premier Mai, c’est le massacre des grévistes de Chicago, en 1886.

Six militants ouvriers furent condamnés à mort et exécutés en 1887 : les martyrs de Chicago.

130 ans plus tard, en Inde, 13 travailleurs et syndicalistes de l’usine Maruti Suzuki de Manesar viennent d’être condamnés à la prison à vie !

Leur seul « crime » : avoir constitué en 2012 un syndicat indépendant, et combattu pour

les revendications des travailleurs.

Dans le monde entier, militants et organisations ont protesté sous toutes

les formes aux ambassades de l’Inde.

En Inde, onze centrales syndicales nationales exigent ensemble leur libération immédiate.

Sortir de prison les 13 syndicalistes de Maruti, c’est défendre le droit de tous les travailleurs à constituer leurs syndicats.

C’est défendre le droit de grève pour tous les travailleurs.

MESSAGE

Aux 13 syndicalistes de Maruti Suzuki emprisonnés en inde

Ce télégramme sera porté aux militants ouvriers emprisonnés

Chers camarades,

En ce 1er mai 2017, nous, travailleurs et jeunes de France, vous transmettons nos salutations fraternelles et notre solidarité. Nous prenons l’engagement de nous battre, avec nos organisations, pour vous arracher de votre prison. En constituant votre syndicat, en défendant les revendications par la grève, vous n’avez fait qu’exercer un droit qui doit être garanti à tous les travailleurs du monde.

Mazdoor Ekta Zindabad !

(Vive l’unité des travailleurs, en hindi)

Libérez nos camarades

 

À l’ambassade de l’Inde à Paris pour exiger la libération immédiate des 13 syndicalistes de Maruti-Suzuki

Le 4 avril 2017, à Paris, comme partout en Inde et dans le monde.

Toutes les informations sur la campagne internationale en allant sur le site internet du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation (COI-IWC).

Procès contre Elie Domota : abandon immédiat des poursuites !

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COMMUNIQUÉ

Procès contre Elie Domota : abandon immédiat des poursuites !

pdf pictoLe Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) affirme son soutien inconditionnel à Elie Domota, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), convoqué au tribunal de Pointe-à-Pitre le 31 mai 2017 à la suite d’une plainte déposée par un cadre dirigeant de BMW, propriété́ du président du Medef Guadeloupe.

A travers cette plainte, c’est l’UGTG et l’existence-même d’organisations ouvrières indépendantes qui sont visées. A travers la multiplication des procès visant les syndicalistes de l’UGTG depuis de nombreuses années s’exprime une volonté institutionnelle pour détruire les syndicats ouvriers indépendants.

Une volonté institutionnelle de réprimer ceux qui, en Guadeloupe, combattent pour l’émancipation sociale et nationale.

Cinquante ans après le massacre des ouvriers guadeloupéens sur la place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre, le gouvernement Hollande-Cazeneuve, dans la continuité de ses prédécesseurs, s’acharne contre les travailleurs guadeloupéens et leurs représentants légitimes. Au moment où les travailleurs et le peuple guyanais se dressent par la grève générale face à l’État français, c’est à nouveau la volonté de prendre leur revanche sur la grève générale de 44 jours de 2009 qui anime les instigateurs de ce procès.

Le POID saisit immédiatement le Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière, pour que se multiplient à travers le monde les prises de position pour dire :

    • abandon immédiat des poursuites contre le secrétaire général de l’UGTG,
    • aucune sanction contre Elie Domota, aucune sanction contre les militants de l’UGTG BMW,
    • réintégration du délégué BMW et des militants UGTG chassés par la direction du groupe.

Le POID interpelle M. Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice, pour demander l’abandon immédiat des poursuites.

Nous ne laisserons pas faire !

Paris, le 6 avril 2017

Manifestons toutes et tous, mardi 4 avril, à l’ambassade de l’Inde ! 17h45 à Paris Métro Muette Liberté pour les 13 de Maruti Suzuki !

po-carrc3a9-seul-couleurManifestons toutes et tous, mardi 4 avril, à l’ambassade de l’Inde ! Liberté pour les 13 de Maruti Suzuki !

pdf pictoLe 18 mars, treize ouvriers de l’usine Maruti Suzuki de Manesar en Inde, ont été condamnés à la prison à vie. Douze d’entre eux sont les responsables du syndicat Maruti Suzuki Workers Unions (MSWU) Pas moins de 148 ouvriers de Maruti ont passé quatre ans en prison. Ces très lourdes peines ont été prononcées après une campagne haineuse de la direction de l’entreprise qui exigeait la peine de mort.

Les faits sont maintenant connus dans le monde entier : le conflit a commencé le 18 juillet 2012 lorsqu’un membre de la direction a insulté un ouvrier sur la base de sa caste, puis l’a suspendu de son poste de travail. Cela, alors que le syndicat organisait une grève pour que l’ensemble des travailleurs bénéficie de la convention collective, et non seulement 20 %.

« Toute l’affaire se résume à une conspiration de la direction de l’entreprise pour en finir avec le syndicat et à une attaque contre le droit de constituer des syndicats et contre les revendications, en particulier l’abandon du travail précaire » (Communiqué du MWU du 19 mars).

Du 19 au 23 mars 2017, dans le monde entier, syndicats, organisations et partis ont exigé la libération des militants syndicaux emprisonnés. Des centaines de prises de position parviennent aux ambassades, des délégations sont constituées. Un mouvement vers l’unité la plus large est en marche.

Le 23 mars 2017 dans la zone industrielle de Manesar, par milliers et par milliers, les ouvriers sont sortis des usines.

Le MSWU a décrété le 4 avril comme journée nationale de mobilisation et journée internationale de solidarité.

Les dix centrales syndicales nationales indiennes ont lancé un appel commun pour la libération des 13. Elles appellent à manifester et faire grève dans toute l’Inde le 5 avril. Les 4 et 5 avril seront dans le monde entier des journées de mobilisation pour les 13 de Maruti Suzuki.

Lorsque les syndicats sont touchés, c’est la démocratie qui est en cause. Tout le mouvement ouvrier est concerné.

Le POID appelle ses militants, les travailleurs, les jeunes, à manifester à l’ambassade de l’Inde le 4 avril au soir. (Rendez-vous : 17h45, métro La Muette (ligne 9)).

1er avril 2017, 14 heures

Communiqué du POID VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE DES TRAVAILLEURS GUYANAIS !

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VIVE LA GREVE GENERALE DES TRAVAILLEURS GUYANAIS !

Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) salue la grève générale des travailleurs guyanais à l’appel de l’Union des travailleurs guyanais (UTG), pour arracher leurs revendications en termes de droit à l’instruction, au travail, à la santé, à l’accès à l’énergie, etc.

Le POID, comme tous les travailleurs de France, a accueilli avec sympathie la gigantesque mobilisation qui a vu, mardi 28 mars, au deuxième jour de la grève générale, près de 20 000 travailleurs et jeunes descendre dans les rues de Cayenne et près de 10 000 dans les rues de Saint-Laurent.

Une mobilisation à la hauteur de la révolte contre le sort imposé par l’Etat français et ses représentants : chômage de masse, analphabétisme et illettrisme, destruction des services publics, production énergétique insuffisante, etc.

Les revendications des travailleurs guyanais s’opposent à toute la politique du gouvernement Hollande-Cazeneuve, politique dictée par l’Union européenne et les capitalistes, mise en œuvre contre tous les travailleurs. Une politique réactionnaire, aggravée en Guyane par la domination coloniale qui y règne toujours, comme en Guadeloupe, en Martinique, en Nouvelle-Calédonie, etc.

Autour de la classe ouvrière et de l’UTG, c’est tout le peuple qui est sorti, toute la nation guyanaise « debout » brandissant fièrement son drapeau vert et or frappé de l’étoile rouge.

Partisan de la lutte de classe, le POID se situe résolument aux côtés des travailleurs guyanais en grève générale et se prononce pour la satisfaction immédiate de leurs revendications.

Partisan de la démocratie, qui ne se divise pas, le POID se prononce inconditionnellement pour le droit du peuple guyanais – comme de tous les peuples soumis à la domination coloniale – à disposer librement de son sort.

Partisan de l’unité des travailleurs et de leurs organisations, le POID appelle l’ensemble du mouvement ouvrier français à soutenir inconditionnellement les travailleurs et le peuple guyanais et son organisation, l’UTG.

Partisan de l’Internationale ouvrière et partie prenante du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière (COI), le POID a ouvert et ouvrira les colonnes de son hebdomadaire, La Tribune des travailleurs, aux responsables et militants de l’UTG, à tous les combattants pour l’émancipation sociale et nationale de la Guyane.

VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE !
VIVE LES TRAVAILLEURS ET LE PEUPLE GUYANAIS !

Paris, le 29 mars 2017

Communiqué téléchargeable en cliquant ici pdf picto

Communiqué du Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) Liberté pour les 13 de Maruti Suzuki !

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pdf pictoLe 18 mars
, treize ouvriers de l’usine Maruti Suzuki de Manesar en Inde, sont condamnés à la prison à vie.

Douze d’entre eux sont les responsables du syndicat Maruti Suzuki Workers Unions (MSWU).

Pas moins de 148 ouvriers de Maruti ont passé quatre ans en prison.

Ces très lourdes peines ont été prononcées après une campagne haineuse de la direction de l’entreprise qui exigeait la peine de mort.

Les faits sont maintenant connus dans le monde entier : le conflit a commencé le 18 juillet 2012 lorsqu’un membre de la direction a insulté un ouvrier sur la base de sa caste, puis l’a suspendu de son poste de travail.

Cela, alors que le syndicat organisait une grève pour que l’ensemble des travailleurs bénéficie de la convention collective, et non seulement 20 %.

« Toute l’affaire se résume à une conspiration de la direction de l’entreprise pour en finir avec le syndicat et à une attaque contre le droit de constituer des syndicats et contre les revendications, en particulier l’abandon du travail précaire » (Communiqué du MWU du 19 mars).

Du 19 au 23 mars 2017, dans le monde entier, syndicats, organisations et partis exigent la libération des militants syndicaux emprisonnés. Des centaines de prises de position parviennent aux ambassades, des délégations sont constituées. Un mouvement vers l’unité la plus large est en marche.

Ce 23 mars 2017 dans la zone industrielle de Manesar, par milliers et par milliers, les ouvriers sont sortis des usines.

« Meeting historique de protestation aujourd’hui à Manesar, pour la libération immédiate des militants de Maruti ! », communiquent les responsables du syndicat Maruti Suzuki Workers Union (MSWU).

« On n’avait plus vu un tel rassemblement ouvrier dans la zone industrielle de Manesar depuis le 18 juillet 2012. Aujourd’hui, la parenthèse est refermée ! Des milliers d’ouvriers ont quitté les usines. La veille, du matin au soir, la police a harcelé le président du MSWU pour qu’il annule l’appel à manifester au nom de l’article 144 du Code pénal en vigueur jusqu’au 26 mars. Mais les travailleurs sont passés outre, plaçant l’administration sur la défensive.

Sortant des usines de Maruti, Honda, Hero, Bellsonica, Daikin, Rico, Sunbeam, FCC, Munjal Showa, Munjal Kiriu, FMI, Endurance, Hilex, Omax, Lumax, Satyam Auto, Bajaj Motors, Talbros, Dhigania, GKN Ahresty, Sona Steering et bien d’autres, encore en bleu de travail, ils se sont rassemblés par milliers au parc Tau Devilal. Rien que de l’usine Maruti, à Manesar, ils sont sortis à 2 000. Les travailleurs ont annoncé un nouveau rassemblement à Gurgaon, le 28 mars, puis le MSWU a décrété le 4 avril comme journée nationale de mobilisation et journée internationale de solidarité. Le syndicat a également appelé les ouvriers à organiser la solidarité matérielle avec les familles des emprisonnés (privées de tout revenu). Il a été décidé que chaque ouvrier de Maruti donnera au moins 5 000 roupies (71 euros), et les ouvriers des autres usines de la zone industrielle verseront une journée de salaire. »

Des meetings ont également eu lieu dans d’autres villes d’Inde notamment à Mumbai.

Le 4 avril, une journée d’action est appelée en Inde pour la libération immédiate des ouvriers de Maruti ! Le MSWU appelle à en faire une journée internationale de mobilisation et de solidarité internationale.

Sans attendre, le POID appelle ses militants à se tenir prêts à se rassembler à l’ambassade d’Inde le 4 avril au soir. Lorsque les syndicats sont touchés, c’est la démocratie qui est en cause. Tout le mouvement ouvrier est en cause. Le POID s’adresse à tous les partis se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie pour une rencontre, afin de construire ensemble une réponse unitaire pour exiger la libération des 13.

Paris le 25 mars, 16 heures