Appel du VIème Congrès du POID

Pour la paix, le pain, la justice sociale
et la démocratie.
Une urgence : chasser Macron et sa politique

Déclaration du bureau national du POID

Dehors Macron, sa réforme des retraites
et sa loi de programmation militaire !

Dehors Macron, sa réforme des retraites
et sa loi de programmation militaire !

Ce 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé la contre-réforme Macron des retraites. Dans la foulée, Macron s’est empressé de la promulguer, malgré le rejet de l’immense majorité du pays. Ainsi va la « démocratie » sous la Ve République, monarchie sans couronne où le président concentre entre ses mains tous les pouvoirs. Une Ve République, qui, sous Macron, dérive de plus en plus vers un régime autoritaire et répressif prêt à tout pour imposer les exigences des capitalistes. Tôt ou tard, il faudra bien que la véritable démocratie soit établie. Elle le sera par le peuple lui-même qui chassera la Ve République et désignera ses représentants à une Assemblée constituante pour décider de ce que doit être une république authentiquement démocratique et sociale.

La contre-réforme est promulguée. Cela ne fait pas pour autant disparaître les millions de travailleurs et de jeunes qui ont fait grève et manifesté depuis trois mois.
Cela ne fait pas pour autant disparaître l’aspiration de l’im- mense majorité à pouvoir vivre dignement de son travail, à se soigner et à l’instruction des jeunes générations.
Certes, les dirigeants de l’intersyndicale n’ont pas voulu entendre la voix qui monte d’en bas dans tout le pays : « Dirigeants, appelez à la grève générale ! » Mais répétons-le : cela ne fait pas pour autant disparaître ce mouvement.

Une nouvelle phase de lutte de classe s’ouvre. Elle se nourrit des leçons de cette première période. Dans nombre d’entreprises, les travailleurs ont construit des comités d’organisation de la grève, ils ont constitué des comités de délégués, des comités de grève. Toutes les revendications demeurent. Pour commencer : l’abrogation de la réforme des retraites. Mais aussi : l’augmentation des salaires, le blocage des prix (notamment des produits de première nécessité), l’interdiction des licenciements, l’annulation de la fermeture de services hospitaliers et de la fermeture de classes…

Une nouvelle étape s’ouvre. Les travailleurs, les jeunes ont pris confiance dans leurs forces. Dans toutes les manifestations, on a entendu les cris : « Macron démission », « À bas le 49-3 ! ».

Le POID, dont les adhérents sont partie prenante de toutes les luttes des travailleurs, combat pour un gouvernement sans Macron, sans guerre, sans patrons, un gouvernement de rupture avec la Ve République.

Cette rupture est une urgence. Car Macron persiste. Dans les prochaines semaines, il veut faire voter la loi de programmation militaire (LPM) en augmentation de 40 % par rapport à la loi précédente : 413 milliards d’euros pour la guerre. Il veut faire payer au peuple ce pillage des ressources de la nation. Ainsi, le gouvernement vient de confirmer auprès de l’Union européenne qu’il va réduire toutes les dépenses publiques, sauf pour l’armée, pour laquelle l’argent coule à flots :
– en réduisant de 5 % toutes les autres dépenses publiques ; – en baissant les salaires des fonctionnaires ;
– en s’attaquant plus encore au droit au logement ;
– en taillant dans les effectifs des fonctionnaires publics territoriaux.

Le plan du gouvernement, dévoilé par Les Échos, c’est ce que Macron appelle lui-même l’« économie de guerre », prix de son engagement toujours plus grand dans la guerre en Ukraine et dans celle qui se prépare en Asie. Cette « économie de guerre » revendiquée par Macron s’inscrit dans la marche à une véritable militarisation de la société, en commençant par la jeunesse. Le gouvernement prépare l’instauration du Service national universel (SNU) obligatoire pour tous les jeunes, tandis que les interventions directes de l’armée se multiplient dans les établissements scolaires pour embrigader les jeunes.

Pour le POID, le devoir des organisations qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie est d’unir leurs forces pour bloquer cette marche à la militarisation du pays.

Le POID soumet à toutes et à tous une plate-forme d’unité contre l’« économie de guerre » de Macron :

  • –  Abrogation de la réforme des retraites !
  • –  Confiscation des 413 milliards d’euros de la loi de programmation militaire pour les affecter aux besoins du peuple travailleur et de la jeunesse (écoles, hôpitaux, salaires, retraites) !
  • –  Non au SNU obligatoire !
  • –  Armée, police hors des établissements scolaires, les jeunes ont besoin d’instruction, pas d’embrigadement !
  • –  Non à la loi de programmation militaire !

Déclaration du Bureau national du POID

Le pays est à un tournant

Chaque jour qui passe, Macron plonge encore plus la population dans la misère. Le pouvoir d’achat s’effondre, le prix du carburant repart à la hausse, les factures de gaz explosent. Des mesures d’urgence s’imposent.

Chaque jour qui passe, Macron entraîne toujours plus encore le pays dans la guerre. 43 milliards d’euros sont affectés au budget militaire, la loi de programmation militaire prévoit 377 milliards pour la guerre. L’armée vient ouvertement embrigader les jeunes dans les établissements scolaires.

Pour mener sa guerre à l’extérieur, Macron organise la guerre sociale à l’intérieur :

–Alors que le système hospitalier s’effondre et que les personnels hospitaliers multiplient les débrayages, Macron annonce le 6 janvier une nouvelle attaque contre les hôpitaux.
– Alors que l’inflation dévore les budgets ouvriers, un décret gouvernemental imposera à partir du 1er février aux travailleurs privés d’emploi une baisse de la durée d’indemnisation de 25 %.

– Au nom du « déficit » des régimes de retraite qui n’est qu’un prétexte, Macron poursuit son offensive contre les retraites.

De deux choses l’une :
– Ou bien Macron pourra poursuivre sa politique de guerre ; alors les conditions de vie des travailleurs s’effondreront.
– Ou bien la mobilisation des travailleurs ouvrira une issue conforme à la paix, à la démocratie et aux besoins sociaux du peuple travailleur. Cela exige de dire clairement : « Non à toute alliance avec Macron, que ce soit pour soutenir sa diplomatie guerrière, son budget militaire ou pour l’aider à “finaliser” ses lois anti-ouvrières. »

Les revendications sont connues :
• Ni amendable ni négociable, le projet Macron contre les retraites doit être totalement retiré.
• Le blocage total des prix doit être imposé.

Pour les satisfaire, il faut :
Annuler les centaines de milliards d’euros d’exonération sociale accordées aux patrons. Réquisitionner les centaines de milliards d’« aides » versées aux capitalistes.
Affecter les centaines de milliards du budget militaire aux besoins du peuple travailleur.

Pour y parvenir, il est urgent de constituer, à tous les niveaux, le bloc soudé des travailleurs, de leurs organisations et de la population sur des plates-formes de combat. Telle est la position du parti ouvrier.

C’est pourquoi le POID vous appelle à signer par dizaines de milliers :

Retrait total de la réforme Macron-Borne ni amendable ni négociable !
Indexation des salaires réels sur les prix réels !
Réquisition des milliards de la guerre pour leur affectation aux besoins de la population (santé, école, travail) !

Solidarité avec les travailleurs kurdes

Communiqué 

Montreuil, le 23 décembre 2022

Le Parti ouvrier indépendant démocratique condamne le lâche attentat dans lequel trois militants kurdes ont été assassinés à Paris le 23 décembre.

Cet attentat intervient dans un climat qui, depuis des années et singulièrement depuis plusieurs mois, désigne les étrangers et les migrants à la vindicte populaire. Tous les gouvernements qui se succèdent en France multiplient lois, décrets et circulaires contre les immigrés et les travailleurs étrangers les désignant comme responsables de tous les problèmes auxquels la population est confrontée. Cette politique, qui est celle aujourd’hui du gouvernement Macron-Borne-Darmanin, alimente un climat dans lequel prospèrent nombre de groupes d’extrême droite qui, depuis plusieurs mois, multiplient les agressions contre les militants, les élus et les locaux des partis et organisations démocratiques.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique estime que la responsabilité est engagée de tous ceux qui font leur fond de commerce de la discrimination, de la mise en cause des immigrés, de l’attaque contre les étrangers.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique se prononce pour le respect du droit d’accueil pour tous les travailleurs et leurs familles qui fuient la guerre, la misère et l’oppression. Le POID rappelle qu’il n’y a en France qu’une seule classe ouvrière qui rassemble tous ceux qui vivent de leur travail, quelle que soit leur nationalité, porteurs ou non de carte de séjour.

C’est au nom de l’unité de la classe ouvrière et de la défense des droits démocratiques menacés que le Parti ouvrier indépendant démocratique, comme il l’a toujours fait, sera présent dans les manifestations de solidarité avec les travailleurs kurdes en France.

Les femmes afghanes en danger 

Communiqué 

Montreuil, le 22 décembre 2022

En Afghanistan, le régime des talibans s’acharne à remettre en cause les droits des femmes, aggravant chaque jour davantage leur situation : port de la burqa obligatoire, exclusion des emplois publics et privés, interdiction des gymnases et bains publics ainsi que des parcs publics.

Un nouveau cran a été franchi le 21 décembre quand le gouvernement des talibans a interdit l’entrée des universités aux femmes afghanes.

Après l’interdiction de fréquenter les écoles secondaires (collèges et lycées), puis maintenant l’université, la scolarité des filles afghanes s’arrêterait désormais aux alentours de 12 ans. Et après ?

Le régime des talibans, misogyne et obscurantiste, s’obstine à remettre en cause, un par un, les droits des femmes et en particulier le droit à l’instruction.

Le 22 décembre, malgré la répression qui se déchaine contre elles, les femmes ont manifesté, à Kaboul, pour protester contre leur exclusion de l’université. Plusieurs d’entre elles ont été arrêtées par les forces de l’ordre.

La mobilisation des femmes afghanes qui ne cède pas devant la terreur imposée par le régime rejoint, dans le temps et dans les revendications, la mobilisation engagée en Iran par les femmes (avec le soutien de nombreux hommes) qui entendent bien se vêtir comme elles le souhaitent.

Le « Mouvement spontané des femmes afghanes qui manifestent » sollicite le soutien dans le monde entier des travailleuses et travailleurs, des militantes et militants, pour :
− La libération des manifestantes des prisons talibanes.
− La protection des femmes recherchées et en danger.
− La levée de toutes les mesures discriminatoires restreignant leurs libertés.

Le Comité international de défense des femmes afghanes s’est constitué fin octobre pour mener cette campagne. Depuis, près d’un millier de militantes et militants l’ont rejoint en France (et des milliers supplémentaires au plan international).
Apportons notre soutien à leurs revendications.

Liberté pour les femmes afghanes !­


Nous, soussignées et soussignés, nous prononçons pour :
− La libération des manifestantes afghanes des prisons talibanes.
− La protection des femmes afghanes recherchées et en danger.
− La levée de toutes les mesures discriminatoires restreignant leurs libertés.

Pour signer, cliquez ici.


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La Tribune des travailleurs rend compte chaque semaine du combat des femmes afghanes, et de la solidarité internationale qui s’organise. Renforçons ce lien : offrez un abonnement découverte à La Tribune des travailleurs pour les fêtes de fin d’année, pour 7,50€, en cliquant ici.

Pour Macron, c’est toujours aux travailleurs de payer

Pour Macron, c’est toujours aux travailleurs de payer

La Première ministre Borne a adressé une circulaire aux préfets pour « finaliser la préparation du pays » aux coupures d’électricité. 60 % de la population seraient concernés.

Ces coupures d’électricité pourraient durer deux heures entre 8 heures et 13 heures et entre 18 heures et 20 heures.

Pour le ministère chargé du Logement, lorsque l’on sera chez soi, « il sera recommandé d’utiliser la lumière de son Smartphone plutôt que des bougies ».

Pour celui de l’Éducation nationale : « Il n’y aura pas d’école le matin » dans les zones qui subiront des coupures.

Pour la santé, « avec des interruptions de communications électroniques » dans les zones sans électricité, « les usagers ne pourront pas joindre les services de secours ».

Pire encore ! En cas de coupure, les patients sous respirateur artificiel à domicile « qui sont à haut risque vital, ne font pas partie des clients prioritaires définis par les préfectures », selon un porte-parole d’Enedis.

Pour les patrons, c’est encore une occasion d’imposer le chômage partiel, de fermer des centaines d’entreprises. Et une nouvelle occasion de recevoir 10 milliards d’euros d’« aide » offerts par le gouvernement.

Pour le gouvernement et les capitalistes, c’est toujours aux travailleurs, aux jeunes, à la population laborieuse de trinquer.

La population n’est pas responsable de cette situation.


Responsables et coupables, les gouvernements qui ont privatisé le secteur de l’électricité.

Responsable, le gouvernement Macron qui a laissé à l’abandon l’appareil de production d’énergie, au nom de la rentabilité !

Responsable, le gouvernement Macron qui, à la remorque de Biden, entraîne le pays dans la guerre.

Le POID, qui se prononce pour la réquisition des centaines de milliards versés aux capitalistes et pour la guerre, afin de les affecter aux besoins de la population, vous invite à lire et à faire connaître le journal ouvrier La Tribune des travailleurs.

Les 9, 10 et 11 décembre, à l’initiative de la conférence mondiale contre la guerre et l’exploitation qui vient de se tenir à Paris, auront lieu dans le monde entier des manifestations contre la guerre pour le retrait des troupes russes d’Ukraine, pour le retrait des troupes de l’OTAN d’Europe.

Renseignez-vous auprès des diffuseurs de ce tract sur les rassemblements prévus dans votre ville.

Macron veut faire voter 377 milliards pour la guerre

Macron veut faire voter 377 milliards pour la guerre

Depuis l’arsenal de Toulon, Emmanuel Macron a présenté la prochaine loi de programmation militaire.

Le budget consacré à la guerre augmentera de 28 %.

377 milliards d’euros iront aux armées. Peut-être plus, cela pourrait aller jusqu’à 410 milliards.

Il prépare la guerre généralisée…

Pour Macron, les zones de guerre possibles sont nombreuses : « La Méditerranée, la mer Noire, l’aire baltique, les Balkans, l’Atlantique Nord mais aussi l’Afrique et le Moyen-Orient offrent des perspectives de confrontation prolongée. » Il vise aussi la Chine.

Au côté de qui Macron veut-il engager le pays toujours plus avant dans la guerre ?

Devant « l’immense difficulté pour la France de répondre seule à l’ensemble des défis », il en appelle au « maintien d’un haut niveau d’interopérabilité avec les États-Unis» dans le cadre de l’OTAN.

… et l’appauvrissement de toute la population…

Pendant que des dizaines de milliards d’euros vont nourrir la guerre américaine et son cortège de malheur :

  • L’inflation ronge les budgets des familles populaires : + 11,8 % sur les produits alimentaires sur un an.
  • Les charges locatives explosent.
  • Le prix du gaz a augmenté de 30 % sur un an. Celui de l’électricité de 10,7 %.
  • À partir du 16 novembre, il faudra payer 30 centimes de plus par litre d’essence.

… tandis que les multinationales se gavent !

Pendant que le pays s’appauvrit, les entreprises du CAC40 réalisent des profits historiques. En 2021, ils s’élèvent à 156,7 milliards d’euros. Quatre fois plus que l’année précédente.

Et pour les six premiers mois de 2022, les entreprises du CAC40 en sont déjà à 73 milliards d’euros de profits.

Les actionnaires s’en mettent plein les poches.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique se prononce pour la réquisition des centaines de milliards prévus pour la guerre afin de les affecter aux écoles, à l’hôpital, à la création de dizaines de milliers d’emplois.

Il appelle à préparer dans tout le pays des rassemblements contre la guerre et l’exploitation les 9, 10 et 11 décembre, dans le cadre d’une initiative internationale lancée par des militants et organisations de 43 pays.

Le POID s’adresse à toutes les organisations pour multiplier les initiatives contre la guerre, à l’occasion des journées internationales des 9, 10 et 11 décembre

L’argent de la guerre doit être confisqué ! Tous les enfants doivent être soignés !

L’argent de la guerre doit être confisqué !
Tous les enfants doivent être soignés !

Le docteur Laurent Dupic, responsable du Smur pédiatrique à l’hôpital Necker – Enfants malades à Paris, alerte : à la date du 7 novembre, 38 enfants ont été transférés dans un service de réanimation à plus de 200 ou 250 kilomètres de leur domicile.

« Il y a bien des mises en danger d’enfants » en raison « de prises en charge dégradées » qui augmentent le risque de « drames potentiels » explique-t-il (Le Quotidien du Médecin, 7 novembre).

Comment en est-on arrivé là ?

À cause du gouvernement qui continue à fermer des lits et étrangle financièrement les hôpitaux.

À cause des gouvernements précédents qui, durant des décennies, ont asphyxié l’hôpital public et ont mis en place la tarification à l’activité (T2A), imposant une course à la rentabilité.

Et ce ne sont pas les 400 millions débloqués la semaine dernière qui vont améliorer la situation.

Car ces 400 millions ne sont pas réservés à la pédiatrie, mais destinés à l’ensemble des services en tension. Et tous les services hospitaliers sont en tension !

Pourtant, de l’argent, il y en a !

Le budget prévisionnel des armées pour 2023 augmente de 3 milliards, pour atteindre 43,9 milliards d’euros, avec l’assentiment de tous les groupes à l’Assemblée nationale.

Et ce n’est pas fini. Macron va présenter le 9 novembre, à Toulon, la loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030.

On parle de 377 milliards au lieu des 295 milliards pour la LPM 2019-2025, soit 28 % de plus.

Et c’est encore insuffisant pour le ministère des Armées qui demanderait 400 à 410 milliards (+ 35 %). Sur la période 2024-2030, le budget annuel moyen des armées pourrait donc être compris entre 54 et 57 milliards d’euros !

Des sommes faramineuses qui permettraient de financer la création de milliers de postes de soignants, d’augmenter leurs salaires… et de ne pas transférer les enfants malades à des centaines de kilomètres de leur domicile.

L’argent de la guerre doit être confisqué !
Tous les enfants doivent être soignés !

Pédiatrie. Il faut absolument éviter des drames !

Pédiatrie
Il faut absolument éviter des drames !

La semaine dernière, 7 000 soignants en pédiatrie ont, dans une lettre au président de la République, dénoncé la dégradation des soins apportés aux enfants, qui les met en danger.

La situation des services de pédiatrie des hôpitaux publics est en effet dramatique.

Et quand arrive une épidémie de bronchiolite, cette situation devient intenable…

Une situation intenable pour les personnels

Des médecins qui n’en peuvent plus, des fins de contrat de praticiens étrangers ou des congés maternité qui ne sont pas remplacés, le nombre d’internes divisé par trois entre 2006 et 2018, des centaines de lits fermés, des plans blancs déclenchés…

Une situation intenable pour les enfants malades et leurs parents

Des heures d’attente interminables aux urgences, des enfants hospitalisés dans des lieux non adaptés, des transferts dans des hôpitaux éloignés, des reports d’interventions chirurgicales…

Pourtant, les soignants alertent depuis des années.

Mais le gouvernement reste sourd à leurs exigences.

La Tribune des travailleurs publie cette semaineles interviews que lui ont accordées Hiba Trraf, cheffe du service de pédiatrie de l’hôpital public de Montluçon (Allier) et le professeur Stéphane Dauger, chef du service de médecine intensive et de réanimation pédiatrique à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP), à Paris.

Une délégation des 7 000 signataires du collectif de pédiatrie ira, le 2 novembre, porter la lettre au président de la République.

« Nous voulons que des mesures fortes, structurelles, urgentes soient mises en en place », a insisté le docteur Mélodie Aubart, neuropédiatre à l’hôpital Necker à Paris.

Oui, des mesures urgentes doivent être prises pour éviter des drames !

Augmenter immédiatement les salaires des aides-soignantes et des infirmières, verser les primes demandées, embaucher massivement des personnels et les former autant que nécessaire …

Autant de mesures qui doivent être prises tout de suite.

Il ne faut pas hésiter, pour les financer, à confisquer une partie des centaines de milliards offerts aux spéculateurs depuis mars 2020.