Blocage des prix ! Augmentation générale des salaires !

Blocage des prix

Augmentation générale des salaires !

Le 10 février, le groupe Total a annoncé un bénéfice record de 16 milliards de dollars.
Qu’est-ce qui explique ce bénéfice record ?
La hausse des cours mondiaux du pétrole, mais aussi les milliards d’aides de l’Etat offerts aux capitalistes au cours des deux années écoulées.
Qui profite de ce bénéfice record ?
Les actionnaires des multinationales qui reçoivent des dividendes gigantesques.
Qui ne profite pas de ce bénéfice record ?
Les travailleurs ! Ainsi, les augmentations de salaire proposées par les patrons sont dérisoires, surtout si on les compare à la hausse des prix généralisée qui grève, un peu plus chaque mois, le budget des travailleurs et de leur famille et qui rend la situation insupportable pour des millions de travailleurs.
Pourquoi des augmentations de salaire si dérisoires ?
Evelyn Herrmann, économiste chez Bank of America, l’explique ainsi : « La hausse des prix du gaz va amputer les profits des entreprises européennes de l’ordre de 3 %. Dans ce contexte, il est difficile d’envisager des hausses de salaires importantes dans la zone euro »,
(Les Echos, 24 janvier). Selon ses calculs, quand les salaires augmentent de 1 %, les profits baissent de 7 %. Donc, pour ne pas amputer les profits des capitalistes, il faut continuer à amputer les revenus des familles ouvrières !
Résultat
L’argent public – qui aurait dû être affecté aux services publics – sert à engraisser les capitalistes qui les utilisent pour s’enrichir toujours plus et refusent d’augmenter les salaires.
Sauf… quand les travailleurs en décident autrement et vont chercher les syndicats pour se mettre en grève afin d’arracher les augmentations de salaires

Le POID se prononce pour :
Le blocage de prix
L’augmentation générale des salaires
La confiscation des 600 milliards offerts aux patrons depuis le début de la pandémie.

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Rassemblons-nous au meeting national, le samedi 22 janvier 2022
Espace Charenton 327, rue de Charenton, Paris
(métro Porte-de-Charenton, ligne 8).


Urgences hospitalières Un tri des patients qu’on pourrait éviter

Urgences hospitalières

Un tri des patients qu’on pourrait éviter

Une tente installée devant le hall des urgences de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux (Gironde) depuis le 1er février… Trois tentes installées devant les urgences pédiatriques de l’hôpital de Perpignan (Pyrénées-Orientales) depuis le 5 février…

En principe, ces tentes sont réservées à la médecine de catastrophe et sont montées par les pompiers. Aujourd’hui, elles permettent d’« accueillir » les patients afin de désengorger les urgences saturées.  L’objectif est, selon un médecin urgentiste, de repérer les patients avec défaillance vitale immédiate, mais aussi d’abriter les patients en attente d’évaluation.

Dans tous les hôpitaux, le manque de moyens financiers et humains est dénoncé depuis des années par les personnels, et cela bien avant la crise sanitaire : postes vacants, soignants à bout de souffle, pénurie de matériels de base (brancards, tensiomètres ou encore appareils de glycémie).

Un urgentiste alerte sur les centaines de lits fermés dans le département de la Gironde et explique : « Même si tous les lits étaient ouverts, nous serions en tension. » Il résume ainsi la situation: « On avait coutume de dire qu’on soignait mal. Désormais, on ne soigne plus. » (Actu Bordeaux, 7 février).

Une infirmière aux urgences de l’hôpital de Perpignan – où un préavis a été déposé le 7 février pour une grève qui s’annonce illimitée – dénonce une situation qui n’est pas nouvelle : « Les politiques ont choisi de fermer des lits. On en est là aujourd’hui pour ça, parce qu’il y a eu des politiques successives » (France Bleu Roussillon, 7 février).

Oui, les gouvernements successifs, de droite comme « de gauche » ont, depuis des décennies, mené une politique qui étrangle financièrement les hôpitaux.

Le POID considère qu’il est urgent de rouvrir tous les lits et d’embaucher en masse afin d’empêcher une catastrophe. Et pour cela, il faut réquisitionner les 600 milliards offerts aux capitalistes depuis le début de la pandémie.

La démocratie exige :
les 600 milliards doivent être rendus au peuple !

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Scandale Orpea Voilà où mène la privatisation des maisons de retraite

Scandale Orpea

Voilà où mène la privatisation des maisons de retraite

L’enquête réalisée par Victor Castanet (*), journaliste indépendant, sur l’EHPAD du groupe privé Orpea, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et sur plusieurs établissements de ce groupe, a révélé un scandale : celui de la privatisation des maisons de retraite.

Les témoignages contre Orpea sont accablants. Salariés, résidents et leurs familles, syndicats… tous accusent la maltraitance résultant de la réduction drastique des coûts de prise en charge des résidents.

La faute à qui ? A la direction d’Orpea, bien sûr ! Mais aussi au gouvernement de « gauche plurielle » dirigé par Lionel Jospin (PS), comptant en son sein des ministres du PS, du PCF et des Verts qui a ouvert, en 1999, le secteur de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie à la privatisation.

En agissant ainsi, ce gouvernement a livré, de fait, les personnes âgées et leur famille à des groupes privés. Des groupes privés qui bénéficient de l’argent des contribuables et des assurés sociaux et dont le seul objectif est de dégager toujours plus de profits (lire encadré).

Le POID se prononce pour le retour au service public du secteur de la prise en charge des personnes âgées.

C’est une urgence absolue, tout comme l’embauche de dizaines de milliers de soignants dans les EHPAD.

Et pour embaucher en masse dans les EHPAD, il faut réquisitionner les 600 milliards offerts aux patrons et aux banquiers depuis le début de la pandémie !

(*) Dans un ouvrage intitulé Les Fossoyeurs

La démocratie exige :
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Quand l’argent public enrichit encore plus les milliardaires

Quand l’argent public enrichit encore plus les milliardaires

Le rapport publié le 17 janvier par l’ONG Oxfam nous apprend que la fortune des milliardaires dans le monde a davantage augmenté dans les dix-neuf derniers mois qu’au cours des dix années précédentes. Ainsi, depuis le début de la pandémie, la planète « compte un nouveau milliardaire toutes les 26 heures, alors que 160 millions de personnes sont tombées dans la pauvreté ».

Le rapport poursuit : « La pandémie a été une aubaine. S’ils se sont enrichis, ce n’est pas grâce à la main invisible du marché ni par les choix stratégiques brillants, mais principalement en raison de l’argent public versé sans condition par les gouvernements et les banques centrales dont ils ont pu profiter ».

C’est exactement ce que le POID affirme depuis des mois : les 600 milliards d’euros offerts aux capitalistes en deux ans en France ont servi à spéculer, détruire l’emploi et engranger des profits fabuleux.

Faut-il rappeler que la première tranche de 343 milliards d’euros pour les banquiers et les patrons a été votée le 19 mars 2020 à l’unanimité à l’Assemblée nationale (intégrant donc les députés du PCF, du PS, de LFI) ? Ces 343 milliards sont devenus 600 milliards, source d’enrichissement gigantesque des capitalistes et de l’appauvrissement des travailleurs.

Et pendant ce temps-là, le gouvernement refuse de recruter en masse des personnels dans les hôpitaux et des enseignants dans les écoles !

Et pendant ce temps-là, les interventions sont déprogrammées dans les hôpitaux et les élèves sont privés de milliers d’heures de cours.

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Ecoles Ils répondent par la grève au chaos organisé par le gouvernement

Ecoles

Ils répondent par la grève au chaos organisé par le gouvernement

Maintenir les écoles ouvertes à n’importe quel prix, sans aucune protection réelle, quitte à laisser circuler le virus : tel est le credo du gouvernement.

Alors, on « assouplit » le protocole : le 3 janvier, il fallait trois tests antigéniques en quatre jours si un cas positif était détecté dans la classe pour pouvoir retourner à l’école ; le 11 janvier, une simple attestation des parents, indiquant que l’autotest est négatif, suffit.

Assouplissement ou pas, la situation reste intenable pour les élèves et leurs parents ; et aussi pour les enseignants, qui sont massivement en grève le 13 janvier, à l’appel de leurs syndicats. Une grève venue d’en bas pour empêcher le chaos organisé par le gouvernement et pour permettre à l’école de continuer à instruire malgré la situation sanitaire.

Parents et enseignants témoignent

« En Seine-Saint-Denis, cela fait bien longtemps qu’on n’a pas vu un remplaçant dans les écoles », explique Cécile, professeure des écoles à Noisy-le-Sec (Seine-Saint- Denis) : « J’ai peur d’être obligée de me mettre en arrêt maladie si j’attrape le Covid. Cela signifierait pour mes élèves un temps plus ou moins long sans enseignant car aujourd’hui, il n’y a plus un seul remplaçant disponible dans toute la France. »

« C’est parti pour la course aux tests ! » indique Céline, enseignante de lycée et mère d’élève à Rouen (Seine- Maritime) : « Le 4 janvier au matin, des élèves sont “exfiltrés” (c’est le terme !) de cours, considérés comme “cas contacts”, et donc contraints de repartir chez eux. Les élèves sont dépités, me demandent comment ils vont pouvoir rattraper les cours. »

« Il faut remplacer immédiatement les enseignants absents ! », affirme Laurie, enseignante, mère d’élève aux Lilas (Seine-Saint-Denis) : « Dans le collège de mon fils, la première semaine de cours a été très perlée. Il est en 3ème. Dans quelques mois, c’est le brevet, et pourtant… 2 heures de cours seulement le lundi sur 6, 1 heure le mercredi sur 3. Pas de cours le vendredi. La semaine suivante, son professeur de français, malade, sera absente pour la deuxième semaine et non remplacée. »

« Laisser des élèves sans cours dans certaines disciplines est totalement inacceptable », s’indigne Arnaud, enseignant à Montreuil (Seine-Saint-Denis) : « Impossible de laisser le gouvernement continuer à détruire l’école, il faut aller exiger les recrutements nécessaires, toutes les protections sanitaires et le rétablissement du bac avec ses épreuves terminales, nationales et anonymes. »

Oui, pour continuer à instruire, il faut recruter immédiatement des milliers d’enseignants, il faut des capteurs de CO2 et des purificateurs d’air dans les classes, des masques FFP2, du gel… Des revendications maintes fois défendues… et restées lettre morte.

Car pour les satisfaire, il faut confisquer les 600 milliards offerts aux capitalistes depuis deux ans afin de répondre aux besoins des élèves, des parents et des enseignants.

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Hôpitaux Tout accuse le gouvernement

Hôpitaux

Tout accuse le gouvernement

Ils sont personnels hospitaliers et ils témoignent pour La Tribune des travailleurs

  • Christophe Prudhomme, syndicaliste CGT, médecin urgentiste à l’hôpital Avicenne, Bobigny (Seine-Saint-Denis)

« La situation catastrophique des hôpitaux n’est pas due à la cinquième vague du Covid »

  • Micael N’Diaye, aide-soignant et syndicaliste FO à l’hôpital Cochin (Paris)

« En 17 ans, je n’ai jamais vu autant de lits fermés »

  • Docteur Christophe Trivalle, chef de service de gériatrie à l’hôpital Paul-Brousse, Villejuif (Val-de-Marne)

« Je ne peux plus faire hospitaliser de patients Alzheimer »

  • Maria-Bégonia Chambonnet, formatrice en école d’infirmières

« L’hôpital a cruellement besoin que l’on forme des personnels »

  • Stéphanie Faury, infirmière et syndicaliste CGT à l’hôpital de Nemours (Seine-et-Marne)

« Mon syndicat demande l’embauche massive et immédiate d’agents »

Et pendant ce temps-là, l’argent coule à flots pour les capitalistes : 600 milliards leur ont été offerts depuis le début de la pandémie !

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Qui est responsable du désastre sanitaire ? Le gouvernement !

Qui est responsable du désastre sanitaire ?
Le gouvernement !

Alors que la pandémie reprend de plus belle, l’obligation du pass vaccinal est-elle la bonne réponse ?

Le gouvernement justifie à nouveau cette menace au nom de l’engorgement des hôpitaux, particulièrement des services d’urgence.

Mais d’où vient cet engorgement ? Qui vide les hôpitaux de ses personnels ? Qui depuis le début de la pandémie ne cesse de fermer des lits par dizaines de milliers et des services entiers au lieu d’en ouvrir ?

En un mot : qui est responsable de la situation ?

Les responsables sont ceux qui, au gouvernement, provoquent l’asphyxie financière des hôpitaux.

Les responsables sont ceux qui, au gouvernement, depuis deux ans, ont fermé des lits et des services dans les hôpitaux et refusé d’embaucher les personnels nécessaires.

Les responsables sont ceux qui refusent la levée immédiate des brevets sur les vaccins, qui permettrait d’organiser la vaccination gratuite pour toutes les populations de la planète.

Et qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas les moyens : 600 milliards d’euros ont été offerts depuis deux ans aux capitalistes et aux banquiers qui spéculent et licencient !

Une urgence : chasser ce gouvernement !

Et le remplacer par un gouvernement de défense du peuple travailleur qui prendra les mesures d’urgence nécessaires, à commencer par la restitution au peuple des 600 milliards détournés au profit des capitalistes et des banquiers.

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Réquisition des 600 milliards !

Réquisition des 600 milliards !

600 milliards ont été offerts aux patrons par le gouvernement et le Parlement depuis le début de la pandémie.

À l’initiative du POID, ils sont 7 525 travailleurs et jeunes à exiger leur réquisition :

  • Pour les hôpitaux, embaucher des personnels et augmenter leurs salaires, rouvrir les lits afin de permettre aux soignants de soigner.
  • Pour les écoles, embaucher des enseignants, remplacer les enseignants absents, recruter des AESH avec un vrai salaire.
  • Pour les universités, rouvrir les restaurants universitaires et construire des cités universitaires, augmenter les bourses, rétablir tous les enseignements en présentiel et organiser le rattrapage des heures de cours perdues.
  • Pour les crèches, augmenter massivement le nombre de places disponibles.
  • Pour le logement social, créer des centaines de milliers de logements pour permettre à tous d’avoir un logement décent.
  • Pour les retraites, augmenter le montant des pensions.
  • Pour la fonction publique, augmenter le salaire des agents.
  • Pour la justice, recruter en nombre suffisant des personnels pour permettre aux justiciables d’obtenir rapidement des décisions de qualité.

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Une urgence : sauver l’hôpital public !

Une urgence : sauver l’hôpital public !

Une urgence : sauver l’hôpital public !

Angélique Bachelet était médecin urgentiste à l’hôpital de Laval (Mayenne). Elle a démissionné en octobre 2021 et elle explique pourquoi :

« On n’est plus soignant. Quand je pars le matin, j’ai la boule au ventre, quand je rentre de garde, je me mets à pleurer. Je me disais que j’étais maltraitante, que je n’ai pas apporté le soin, le confort. Je ne conçois pas mon métier à chercher des lits ou à compter les brancards que je laisse à mon collègue pour la garde suivante. On ne parle plus de lit mais de taux d’occupation. Là, on s’est dit, c’est terminé, quand on a commencé à avoir des financiers à la tête de l’hôpital, des tableurs Excel, la codification des actes. Quand on a compris que l’hôpital était une entreprise. » 

France Bleu Mayenne, 7 décembre

La faute à qui ?

Aux gouvernements successifs qui, depuis des décennies, mettent l’hôpital public à genoux.

C’est la raison pour laquelle les hospitaliers des hôpitaux de Paris et de banlieue étaient en grève le 1er décembre, à l’appel des syndicats FO et CGT et sont allés en manifestation au ministère de la Santé. Leurs revendications : la réouverture de tous les lits et de tous les services et l’embauche sur 10 000 postes à l’AP-HP.

C’est la raison pour laquelle, le 4 décembre, des milliers d’hospitaliers venus de nombreux départements ont manifesté à Paris, notamment les personnels des hôpitaux de Mayenne, montés avec leur syndicat FO, afin de déposer au ministère les revendications auxquelles l’ARS refuse de répondre. La fédération CGT de la santé et de nombreux collectifs appelaient également à manifester.

 « Dans mon service, il y a eu quatre lits fermés, ce n’est pas tenable : il y a une seule infirmière en ortho de nuit, une seule en ORL et une aide-soignante pour les deux services. Depuis très longtemps, on demande une aide-soignante en plus. La réponse est niet. Tous les syndicats se battent ensemble. » (Une infirmière CGT de l’hôpital psychiatrique de Dieppe).

« Le service d’urgence a été fermé la nuit ; il a à nouveau rouvert au bout de trois semaines. Tout est sur le fil. Il suffit qu’un médecin s’en aille et cela ne tourne plus. Un service va fermer car il n’y a plus de médecin, cela fait 20 lits en moins. La T2A sous-finance les hôpitaux, les équipes sont détruites. On va dans le mur. » (Une médecin du service psychiatrique de l’hôpital de Clermont).

Une urgence : sauver l’hôpital public et donc embaucher massivement des personnels hospitaliers et rouvrir tous les lits afin de permettre aux soignants de soigner.

Et pour ce faire, réquisitionner les 600 milliards d’euros offerts aux patrons depuis le début de la pandémie !

« On n’est plus soignant. Quand je pars le matin, j’ai la boule au ventre, quand je rentre de garde, je me mets à pleurer. Je me disais que j’étais maltraitante, que je n’ai pas apporté le soin, le confort. Je ne conçois pas mon métier à chercher des lits ou à compter les brancards que je laisse à mon collègue pour la garde suivante. On ne parle plus de lit mais de taux d’occupation. Là, on s’est dit, c’est terminé, quand on a commencé à avoir des financiers à la tête de l’hôpital, des tableurs Excel, la codification des actes. Quand on a compris que l’hôpital était une entreprise. » 
France Bleu Mayenne, 7 décembre

La faute à qui ?

Aux gouvernements successifs qui, depuis des décennies, mettent l’hôpital public à genoux.

C’est la raison pour laquelle les hospitaliers des hôpitaux de Paris et de banlieue étaient en grève le 1er décembre, à l’appel des syndicats FO et CGT et sont allés en manifestation au ministère de la Santé. Leurs revendications : la réouverture de tous les lits et de tous les services et l’embauche sur 10 000 postes à l’AP-HP.

C’est la raison pour laquelle, le 4 décembre, des milliers d’hospitaliers venus de nombreux départements ont manifesté à Paris, notamment les personnels des hôpitaux de Mayenne, montés avec leur syndicat FO, afin de déposer au ministère les revendications auxquelles l’ARS refuse de répondre. La fédération CGT de la santé et de nombreux collectifs appelaient également à manifester.

 « Dans mon service, il y a eu quatre lits fermés, ce n’est pas tenable : il y a une seule infirmière en ortho de nuit, une seule en ORL et une aide-soignante pour les deux services. Depuis très longtemps, on demande une aide-soignante en plus. La réponse est niet. Tous les syndicats se battent ensemble. » (Une infirmière CGT de l’hôpital psychiatrique de Dieppe).

« Le service d’urgence a été fermé la nuit ; il a à nouveau rouvert au bout de trois semaines. Tout est sur le fil. Il suffit qu’un médecin s’en aille et cela ne tourne plus. Un service va fermer car il n’y a plus de médecin, cela fait 20 lits en moins. La T2A sous-finance les hôpitaux, les équipes sont détruites. On va dans le mur. » (Une médecin du service psychiatrique de l’hôpital de Clermont).

Une urgence : sauver l’hôpital public et donc embaucher massivement des personnels hospitaliers et rouvrir tous les lits afin de permettre aux soignants de soigner.

Et pour ce faire, réquisitionner les 600 milliards d’euros offerts aux patrons depuis le début de la pandémie !

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Hôpitaux un désastre sanitaire organisé

Hôpitaux

Un désastre sanitaire organisé

De toutes parts, on nous annonce l’arrivée de la 5e vague de Covid.

C’est le moment où de nombreux médecins hospitaliers alertent sur la situation de l’hôpital public et sur le désastre sanitaire organisé par la politique du gouvernement, dans la continuité des gouvernements précédents.

Chaque jour, ce sont des situations impossibles pour les personnels, des opérations repoussées, des soins retardés, des heures d’attente pour les patients, notamment aux urgences. Tous les personnels attestent l’urgence d’embaucher en masse afin de permettre la réouverture des lits.

Le professeur Isabelle Desguerre, chef de service de neuropédiatrie à l’hôpital Necker Enfants-malades (Paris) : « Les enfants ne sont plus soignés comme ils le devraient. Cela devient de la mauvaise médecine. Les infirmières n’en peuvent plus, les médecins sont découragés. On voit nos lits fermer les uns après les autres. Cela fait des années qu’on alerte Monsieur Hirsch et tous les étages de direction. C’est un manque de respect évident vis-à-vis des patients et des soignants. »

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon (Paris), dénonce la situation actuelle de l’hôpital public : « Avec les lits fermés, les problèmes de personnel ou la circulation des virus hivernaux, on n’aura pas besoin d’une énorme vague pour être submergés. »

Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne) : « L’ensemble du système de soins est menacé. On est à la merci non seulement du Covid, mais aussi d’une épidémie de grippe, de bronchiolite, ou autres… ».

Le professeur André Grimaldi, endocrinologue à l’hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) : « Pendant des années, on a mis l’hôpital sous austérité. Pour s’en sortir, les hôpitaux n’ont d’autre choix que d’augmenter l’activité sans augmenter le personnel soignant. Aujourd’hui, l’hôpital est au bord de l’effondrement. Il manque 100 000 infirmières. Il faut qu’elles aient un salaire qui corresponde à leur travail. »

Une fatalité ? Non le résultat d’une politique. La politique menée par les gouvernements successifs depuis des décennies, poursuivie et aggravée par le gouvernement Macron-Véran-Castex.

Non seulement ce gouvernement est resté sourd depuis des années aux légitimes revendications des personnels hospitaliers mais, en plus, il a continué de fermer des lits, y compris pendant la pandémie, entraînant le désastre sanitaire actuel.

Une urgence : la confiscation des 600 milliards offerts aux spéculateurs depuis le début de la pandémie et leur affectation aux hôpitaux, pour la création de postes, la réouverture des lits et l’augmentation des salaires des soignants.

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Lisez toutes ces informations dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.


Pour répondre aux besoins urgents des patients et des soignants, pour répondre notamment à la situation dramatique de la pédiatrie hospitalière, il faut embaucher massivement dans les hôpitaux. Et pour cela, il faut réquisitionner les 600 milliards d’euros offerts par le gouvernement aux capitalistes depuis le début de la pandémie.

Réquisition qui pose la question de la rupture avec la politique d’étranglement budgétaire menée depuis des années et celle de la rupture avec la politique du gouvernement Macron-Véran.

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