RASSEMBLONS-NOUS AU MEETING du POID, le SAMEDI 21 MAI 2022, À 14H30, ESPACE CHARENTON

Ne touchez pas à nos retraites !

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Ne touchez pas à nos retraites !

Macron le martèle depuis des mois : il faudra travailler plus longtemps.
Il prévoit donc de repousser de 62 à 64 ans, puis à 65 ans, l’âge de départ à la retraite, avec ajout de 4 mois par an dès 2023 et jusqu’en 2032.
L’argument ?
Ce serait la seule manière de financer le système de retraite. C’est un mensonge : selon le Comité d’orientation des retraites lui-même (services du Premier ministre), l’équilibre financier du système n’est pas du tout menacé et son financement est assuré jusqu’en 2070 !
Quelles conséquences pour les travailleurs ?
Déjà aujourd’hui, quand les travailleurs qui atteignent l’âge de 62 ans n’ont pas la durée de cotisation pour partir (43 annuités), ils subissent une décote (diminution du montant de la pension).
Si on augmente le nombre d’annuités pour avoir droit à une retraite à taux plein, cela entraînera nécessairement une baisse très importante du nombre de travailleurs en capacité d’atteindre une retraite complète.
Ajoutons que le report de l’âge légal de départ à la retraite pénaliserait d’abord les travailleuses et les travailleurs les plus précaires.
« Une place importante pour la consultation »
Les « discussions » devraient débuter à l’automne prochain pour une adoption prévue début 2023. La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a indiqué qu’il y aura « une place importante pour de la concertation »…
Une « concertation » dont le seul but serait d’associer les syndicats à un bouleversement général qui ferait disparaître tous les régimes existants, le régime général et les régimes spéciaux.
Que disent les syndicats ?
Hors de question de laisser le gouvernement repousser l’âge de départ à la retraite, déclarent les responsables de FO et de la CGT, qui évoquent des moyens de mobilisation pour empêcher cette nouvelle contre- réforme, y compris par la grève.
Conquis en 1945, le système des retraites n’a cessé, depuis sa création, de faire l’objet de nombreuses attaques, de la part du patronat et des gouvernements successifs : augmentation de la durée de cotisation, augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, exonérations patronales, remise en cause des régimes spéciaux (qui améliorent le régime général), fiscalisation (passage de la cotisation sociale relevant de la Sécurité sociale à l’impôt relevant du budget de l’État) …
Des coups ont été portés. Mais grâce aux puissantes mobilisations des travailleurs contre toutes les contre- réformes, avec leurs organisations syndicales, le « système universel », liquidant de fait le régime général
et les régimes spéciaux et particuliers, n’a pas pu voir le jour.
Aujourd’hui, Macron s’y attelle à nouveau. Mais la lutte de classe n’a pas dit son dernier mot.

Blocage des prix ! Augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux !

Blocage des prix !
Augmentation générale des salaires,
des pensions et des minima sociaux !

Tous appelaient à voter Macron…
Pourtant, c’est l’abstention qui s’impose, la plus importante au second tour de l’élection présidentielle depuis 1969 (28 % d’abstention, soit 14 millions d’électeurs).
Une abstention très forte dans les villes et les quartiers populaires dont les habitants subissent de plein fouet la politique anti-ouvrière de Macron.
A cette abstention massive, il faut ajouter les 3 millions d’électeurs qui ont choisi de mettre un bulletin blanc ou nul dans l’urne. Au total, 35 % des inscrits n’ont pas exprimé leur suffrage.
A l’image de cet électeur qui a mis dans l’enveloppe glissée dans l’urne une liste de courses : « pâtes, riz, pain, raviolis, farine, sucre… », en face de laquelle il a écrit, souligné deux fois « TROP CHER ! »
Oui, trop chers, ces produits de première nécessité qui grèvent toujours plus le budget des familles ouvrières. Ainsi, les pâtes connaissent la plus forte hausse des prix (13,4 % en mars), devant les huiles (7,36 %), les farines (7,16 %), le café (4,5 %), le beurre (3,9 %) et les œufs (3,3 %).
Et cela pourrait se prolonger… avec, pour certains produits de base, une inflation à deux chiffres.
Et pendant ce temps-là, la rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40 a atteint 8,7 millions d’euros en moyenne en 2021, du jamais-vu, selon des données publiées le 20 avril.
Voilà le résultat de la politique anti-ouvrière de Macron (qui a aggravé encore celle de ses prédécesseurs).
Dans cette situation, des mesures d’urgence s’imposent, à commencer par le blocage des prix des produits de première nécessité, des carburants et de l’énergie et l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux.
De telles mesures impliquent de confisquer les 600 milliards que, durant deux ans, Macron et les députés ont offerts aux capitalistes.
Qui prendra de telles mesures, sinon un gouvernement au seul service des travailleurs et de leurs familles ?

« Un système de santé au bord de la rupture »

« Un système de santé au bord de la rupture »

La pénurie de personnels soignants « compromet la qualité des soins » et « contribue à la dégradation des conditions de travail », le temps d’accès aux soins trop long « conduit à des pertes de chance pour les patients ».

Qui porte cette grave accusation contre la dégradation du système de santé ?

C’est la très officielle Haute Autorité de santé qui, le 31 mars, a alerté, en conséquence, sur « l’urgence à agir face à un système de santé au bord de la rupture ».

Oui, un système au bord de la rupture quand :

  • des patients doivent rester plusieurs jours aux urgences, faute de place dans les services hospitaliers où ils devraient être redirigés (urgences de Limoges) ;
  • les personnels soignants doivent gérer 220 passages par jour, sept jours sur sept, contre 135 en moyenne les jours de semaine et 150 à 170 le week-end (urgences pédiatriques de Toulouse) ;
  • une dame âgée est retrouvée morte sur un des cinquante brancards qui se sont accumulés tout un week-end dans les couloirs du service (urgences d’Orléans).

Ce ne sont là que quelques exemples d’une situation dramatique pour les patients et les personnels, généralisée à tous les hôpitaux.

A qui la faute ? Les responsables sont ceux qui, au gouvernement – dans la continuité des politiques menées par les gouvernements successifs de droite et « de gauche » – continuent imperturbablement de fermer des lits et des services dans les hôpitaux.

Ces drames pourraient être évités si des personnels soignants étaient recrutés massivement, si leurs salaires étaient augmentés et leurs conditions de travail améliorées.

Pour le POID, ces mesures d’urgence nécessitent la confiscation des milliards offerts aux capitalistes depuis le début de la pandémie ainsi que ceux consacrés au budget militaire.

Un travailleur sur deux est « à cinq euros près » quand il fait les courses

Un travailleur sur deux
est « à cinq euros près »
quand il fait les courses

C’est la plus forte hausse des prix depuis près de quarante ans !
L’inflation a en effet bondi de 4,5 % sur un an en mars, soit le plus haut niveau depuis décembre 1985.
Aucun produit n’échappe à cette hausse vertigineuse, en particulier les produits indispensables aux familles ouvrières et populaires : produits alimentaires (+ 2,8 %) et en particulier produits frais (+ 7,2 % sur un an), gaz, électricité et carburants (+ 29 %).
Et ce n’est pas fini, nous annonce-t-on ! Un expert de la grande distribution estime que l’inflation alimentaire sera autour de 6 à 7 % d’ici au mois de juin (La Dépêche, 2 avril).
Pire encore, selon Les Echos (4 avril), la baisse du pouvoir d’achat des ménages pourrait atteindre un tel niveau qu’elle entraînerait une récession dès cet été.
Déjà, un travailleur sur deux se dit « à 5 euros près » au moment de faire ses courses (étude rendue publique par RMC le 4 avril). Et encore, c’est une moyenne, car la proportion est bien plus élevée chez les ménages les plus modestes (72 %).
On l’aura compris : pour le plus grand bonheur des industriels et distributeurs, c’est toujours le porte-monnaie des travailleurs et de leurs familles qui est ponctionné… Jusqu’à quand ?
Pour le POID, c’est avec cette politique qu’il faut rompre urgemment pour imposer notamment les mesures suivantes :
Blocage des prix !
Augmentation générale des salaires et des pensions !
Confiscation des centaines de milliards d’euros offerts aux capitalistes, pour les affecter aux services publics et aux besoins de la population !

Les milliards pour les hôpitaux, pour l’école, pour répondre aux besoins de la population ! Pas pour la guerre

Les milliards pour les hôpitaux, pour l’école,

pour répondre aux besoins de la population !

Pas pour la guerre !

Cela fait plus d’un mois que l’armée de Poutine a envahi l’Ukraine.

L’armée russe, composée de jeunes engagés peu motivés, fait face à la résistance du peuple ukrainien… et la guerre s’enlise.

Mais c’est la guerre, avec ses milliers de morts, ses villes réduites en cendres, ses millions de réfugiés. Une guerre dans laquelle l’administration Biden, l’OTAN, l’Union européenne et le gouvernement Macron portent une lourde responsabilité.

Pour Biden et l’OTAN, il est hors de question que la guerre s’arrête maintenant !

La revue américaine Counterpunch décrit la stratégie de Biden, appelée « Bait and Bleed » (« appâter et saigner ») : elle consiste à amener deux rivaux à s’engager dans une guerre prolongée de sorte qu’ils se saignent mutuellement, tandis que celui qui a provoqué l’affrontement garde sa force militaire intacte.

Pendant ce temps-là, le cours des actions des entreprises qui fabriquent du matériel militairegrimpe.

Pendant ce temps-là, l’administration Biden a fait voter le plus important budget militaire de toute l’histoire, à hauteur de 768 milliards de dollars, soit plus de 10 % du budget fédéral.

Pendant ce temps-là, l’Union européenne dépense des centaines de millions de dollars pour acheter des armes pour l’armée ukrainienne.

Pendant ce temps-là, en France, les travailleurs et leurs familles sont confrontés à la flambée des prix, conséquence de la guerre en Ukraine… et du refus de bloquer les prix du gouvernement Macron.

Alors, plus que jamais, le POID affirme :

Cessez-le-feu immédiat !

Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !

Troupes russes, hors d’Ukraine !

Troupes françaises, hors d’Afrique !

Troupes de l’OTAN, hors d’Europe ! Démantèlement de l’OTAN !

Aucune union sacrée avec le gouvernement Macron !

Signez l’appel du POID « A bas la guerre ! »

Profits record pour les entreprises Pouvoir d’achat en berne pour les travailleurs

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Profits record pour les entreprises
Pouvoir d’achat en berne pour les travailleurs

160 milliards d’euros! Tel est le montant total des profits dégagés par les entreprises du CAC 40 en 2021, soit quatre fois plus qu’en 2020, année marquée par la pandémie.

Des profits qui battent largement le précédent record de 2007, qui s’élevait alors à 100 milliards d’euros.

Rappelons que les seules entreprises du CAC 40 ont supprimé 60 000 emplois en 2020 dans le monde, dont près de 30 000 en France, alors qu’elles ont reçu des aides publiques massives : des centaines de milliards d’euros de cadeaux aux capitalistes depuis deux ans, dont 343 milliards votés à l’unanimité à l’Assemblée nationale, le 20 mars 2020.

Parmi les entreprises qui affichent les « meilleurs » résultats, on trouve celles du secteur du luxe, avec une augmentation moyenne de 50 %.

On trouve également TotalEnergies qui, en plus, tire profit de l’envolée des prix de l’énergie !

De ce fait, les dividendes versés aux actionnaires dépassent eux aussi leur niveau record.

Pendant ce temps-là, alors que les prix des produits alimentaires, des carburants et de l’énergie flambent, les travailleurs et leurs familles doivent, toujours plus, se serrer la ceinture.

C’est la guerre, nous disent-ils, on ne peut pas faire autrement.

C’est la pandémie, nous disaient-ils hier, on ne peut pas faire autrement.

Guerre ou pandémie, le gouvernement Macron-Castex poursuit sa politique de guerre contre les travailleurs et sa politique de cadeaux aux capitalistes.

A cette politique anti-ouvrière, nous opposons :
l’exigence du blocage des prix ;

l’exigence de l’augmentation générale des salaires ;
l’exigence de la confiscation des 600 milliards offerts aux capitalistes.

L’argent pour les hôpitaux, les écoles et les services publics, pas pour la guerre et les capitalistes !

Sanctions – En Russie comme en France, ce sont les travailleurs qui en sont victimes !

Sanctions
En Russie comme en France,
ce sont les travailleurs qui en sont victimes !

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a déclaré, le 7 mars, que les sanctions contre la Russie « étaient d’une efficacité redoutable ».

Efficaces contre qui, les sanctions ?

Contre les travailleurs russes… et contre les travailleurs en France !

En Russie, les sanctions entraînent la chute du rouble et, par conséquent, l’effondrement du pouvoir d’achat des travailleurs.

En France, les sanctions entraînent une envolée des prix de l’énergie et des carburants, mais aussi des produits alimentaires (farine, pain, gâteaux, lait, beurre, huile, poulet, œufs, etc.).

Déjà victimes depuis des mois de la flambée des prix – conséquence des privatisations et de la spéculation –, les familles ouvrières vont devoir dépenser encore plus pour se chauffer, se déplacer et se nourrir.

Dans ce contexte, le même ministre ose déclarer : « Nous devons tous faire un effort. » Tous ? Dans la bouche d’un ministre du gouvernement Macron, cela veut dire : toujours plus pour les capitalistes, toujours moins pour les travailleurs et leurs familles.

Le calcul du gouvernement est clair : « face à l’ennemi », le peuple acceptera docilement les mesures qui diminuent son pouvoir d’achat et remettent en cause les services publics, estime le gouvernement.

Et pour cela, le gouvernement compte sur l’union sacrée avec les députés « de gauche » qui ont, au Parlement européen, voté une résolution, le 1er mars, plaçant l’Union européenne sous la tutelle militarisée de l’OTAN et soutenant les sanctions qui auront « des effets négatifs sur la situation économique » des Etats membres.

Méthode connue mais pas pour autant acceptée : le pays est balayé par une nouvelle vague de grèves pour l’augmentation des salaires, manière concrète dont les travailleurs, mobilisés avec leurs syndicats, défendent leur pouvoir d’achat.

Indépendance ouvrière, revendications ouvrières, gouvernement ouvrier mettant en œuvre une politique ouvrière : tels sont les objectifs du combat du Parti ouvrier indépendant démocratique.

Signez l’appel du POID « A bas la guerre ! »
Troupes russes, hors d’Ukraine !
Troupes françaises, hors d’Afrique !
Troupes US et de l’OTAN, hors d’Europe !


REUNION PUBLIQUE SAMEDI 5 MARS 2022 À 14H30 ESPACE CHARENTON

Bientôt le 8-Mars, Journée internationale pour les droits des femmes… et son cortège de déclarations.
Car tout le monde célèbre le 8-Mars, à commencer par le gouvernement qui prétend se soucier des droits des femmes.
Pourtant, c’est ce gouvernement qui, en poussant à la guerre en Ukraine, porte une lourde responsabilité dans la situation qui voit les femmes ukrainiennes et leurs enfants contraints de tout quitter pour fuir les combats.
Pourtant, c’est ce gouvernement qui, en décrétant des « sanctions » contre la Russie, sanctionne en réalité le peuple russe et en particulier les femmes, qui manifestent contre la guerre, dans plusieurs villes de Russie.
Pourtant, c’est ce gouvernement qui, d’ores et déjà, annonce les conséquences de cette guerre en France et, en particulier, la flambée des prix du gaz et de certains produits alimentaires.
Cette année, l’assemblée organisée traditionnellement par la commission femmes travailleuses du POID prend un relief particulier.
Il s’agit d’une assemblée pour défendre et conquérir les droits des femmes et, dans le contexte actuel, c’est aussi une assemblée contre la guerre, pour la fraternité entre les peuples d’Europe et du monde entier, contre les fauteurs de guerre.

Participez nombreuses (et nombreux) à cette réunion publique !

 Non à la guerre !

NON A LA GUERRE !

L’escalade militaire en Ukraine menace les travailleurs du monde d’une guerre généralisée.
Les travailleurs et les peuples n’ont aucun intérêt à cette confrontation. Ni en Russie, ni en Ukraine, ni en France ou aux États-Unis.
Ce sont les gouvernements, tous les gouvernements, qui poussent à l’escalade guerrière.
L’administration américaine qui renforce l’encerclement militaire de la Russie par l’OTAN. Et Poutine, avec l’entrée des troupes russes dans le Donbass.
Que l’on ne nous parle pas du « droit des peuples » : les travailleurs se souviennent du sort de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye !
Constatons que les mêmes qui condamnent Poutine n’ont rien trouvé à dire quand, il y a un mois, Poutine a envoyé l’armée russe pour écraser la révolte ouvrière au Kazakhstan.
Qu’on ne nous parle pas de « défense de la démocratie » quand les « démocraties occidentales » ont pour alliés l’Arabie saoudite, le Qatar, etc.
Les travailleurs le savent : l’escalade guerrière à l’est de l’Europe est une aubaine pour l’industrie d’armement grâce à des budgets militaires en constante expansion.
C’est une aubaine pour les multinationales du gaz et du pétrole des États-Unis.
Quiconque prétend se situer dans le camp de la paix, et défendre les intérêts des travailleurs et des peuples se doit de combattre résolument contre la marche à la guerre et ceux qui l’organisent.
Pour le Parti ouvrier indépendant démocratique, il ne saurait question d’accepter une quelconque union sacrée avec le gouvernement Macron.
Un gouvernement qui agit au service des multinationales et qui a offert 600 milliards d’euros aux capitalistes pour licencier et spéculer (s’appuyant sur l’union sacrée réalisée dans le vote unanime, le 19 mars 2020 à l’Assemblée nationale, pour offrir 343 milliards d’euros aux capitalistes).

Pour le POID, la seule position conforme aux intérêts des travailleurs et de la paix, c’est :
Pas un centime pour les aventures militaires à l’est de l’Europe, au Mali, ou ailleurs.
Retrait des troupes françaises !
Dehors ce gouvernement de guerre et d’exploitation ! Non à l’union sacrée !


Rejoignez le POID, membre du Comité ouvrier international contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière.


Signez cette déclaration en cliquant ici

Rassemblons-nous au meeting national, le samedi 22 janvier 2022
Espace Charenton 327, rue de Charenton, Paris
(métro Porte-de-Charenton, ligne 8).