Pour des mesures d’urgence de défense des travailleurs et de la jeunesse Pour un gouvernement sans Macron ni patrons

Pour des mesures d’urgence de défense des travailleurs et de la jeunesse
Pour un gouvernement sans Macron ni patrons

À l’Assemblée nationale, le 6 juillet, la Première ministre Borne a présenté le programme de son gouvernement :

• hôpitaux : le ministre Braun est chargé de fermer l’accès direct aux urgences ;

• retraites : préparation d’une réforme renvoyant à 64 ou 65 ans l’âge de départ ;

• école : déréglementation généralisée, expérimentation, éclatement du cadre national qui garantit un droit égal à l’instruction ;

• pouvoir d’achat : quelques mesures de saupoudrage dérisoires.

Pendant ce temps, Macron participe à des sommets internationaux où il réaffirme l’engagement de la France dans la guerre à l’est de l’Europe et en Afrique, s’engage toujours plus derrière l’OTAN et promet d’augmenter jusqu’à 50 milliards le budget de guerre.

Ce gouvernement Macron-Borne est l’ennemi de la majorité, du peuple travailleur et de la jeunesse. Élu par une minorité des électeurs inscrits, il représente les intérêts de la minorité, celle des capitalistes et des fauteurs de guerre.

La droite et l’extrême droite à l’Assemblée ont dit publiquement qu’il ne fallait pas gêner l’action du gouvernement : rien d’étonnant !

Quant à la Nupes, elle a présenté une motion de censure purement symbolique, qui a été rejetée. Mais dans le même temps, elle a revendiqué et obtenu de présider la commission des finances. Or cette commission est chargée de suivre l’exécution du budget, donc l’application des mesures du gouvernement !

Il faut être clair : on ne peut pas prétendre que l’on défend le peuple travailleur et participer à l’élaboration de la politique qui le frappe.

Ce qu’il faut, ce sont des mesures d’urgence de défense de la population et ce n’est pas cette Assemblée qui décidera :

L’augmentation générale des salaires et des minima sociaux de 10 % tout de suite.

L’instauration d’un mécanisme introduisant dans les accords collectifs et les statuts une clause d’ajustement automatique des salaires sur la hausse des prix.

Le blocage des prix des produits de première nécessité, des loyers et des charges. L’abrogation de la TVA, l’impôt le plus injuste qui frappe les travailleurs.

Quel gouvernement prendra ces mesures ? Sûrement pas le gouvernement Macron qui a offert plus de 600 milliards d’euros aux capitalistes au prétexte de la pandémie, qui représente les patrons du CAC 40 qui ont empoché 160 milliards de profits en 2021 et qui consacre l’argent à la guerre et non aux besoins du peuple.

Seul un gouvernement du peuple travailleur et de la démocratie prendra de telles mesures.

Seul un tel gouvernement décidera d’agir pour le retrait des troupes russes d’Ukraine et pour le démantèlement de l’OTAN, retirera les troupes françaises d’Afrique et consacrera l’argent de la guerre aux écoles, à la santé, à nos emplois.

Dans tout le pays se multiplient les grèves qui commencent à imposer les augmentations de salaire indispensables. C’est sur cette voie que la lutte de classe arrachera la satisfaction des besoins urgents des travailleurs.

Pour un gouvernement au service des travailleurs, un gouvernement sans Macron ni patrons !

Pour le retrait immédiat de la France de l’OTAN et de toutes les interventions militaires auxquelles elle participe !

Pour l’unité des travailleurs et de leurs organisations en faveur des mesures nécessaires à la démocratie, à la paix et à la justice sociale.

MEETING INTERNATIONAL CONTRE LA GUERRE ET L’EXPLOITATION

Samedi 22 octobre 2022 14h30 Paris Espace Charenton 327 rue de Charenton Paris 12 e

Pour des mesures urgentes de défense des travailleurs et de la jeunesse

Augmentation générale de 10 %, tout de suite, des salaires, pensions et minima sociaux, indexation sur les prix !
Blocage des prix de l’énergie et des produits de première nécessité !
Confiscation des centaines de milliards offerts aux capitalistes et au budget de la guerre ! Affectation de ces sommes à l’embauche en masse dans nos hôpitaux, nos écoles,
nos services publics !
Pour un gouvernement sans Macron ni patrons !

Loi sur le pouvoir d’achat Madame Borne fait l’aumône

Loi sur le pouvoir d’achat
Madame Borne fait l’aumône

Le gouvernement a présenté, le 7 juillet, son projet de loi sur le pouvoir d’achat.

Des mesures qui ne permettent absolument pas de rattraper la perte de pouvoir d’achat subie par les travailleurs et leurs familles.

  • Suppression de la redevance audiovisuelle (138 euros), soit un manque à gagner pour l’audiovisuel public de plus de 3 milliards que l’État promet de compenser. Une compensation qui pourrait bien n’être que partielle.
  • Triplement de la prime Macron. Les entreprises pourront donc verser jusqu’à 3 000 euros à leurs salariés. Encore faudrait-il que les patrons le veuillent bien !
  • Aide exceptionnelle de rentrée de 100 euros, majorée de 50 euros par enfant, versée aux 8 millions de bénéficiaires d’allocations comme le revenu de solidarité active (RSA). Un chèque de 200 euros donc pour un couple au RSA avec deux enfants dont les revenus s’élèvent à 1 200 euros…
  • Revalorisation des pensions et des minimas sociaux de 4 % dès juillet, de même que la bourse des 750 000 étudiants boursiers sous critères sociaux. Une revalorisation qui ne devrait intervenir qu’en septembre en non en juin comme promis.
  • Prolongement du bouclier tarifaire, c’est-à-dire du plafonnement du prix de l’électricité et du gaz,
    sur toute l’année 2022. Mais Borne oublie que le gaz a augmenté de plus de 40 % au cours de l’année 2021 !
  • Mise en place au 1er octobre d’une « indemnité carburant travailleurs » pour ceux qui ont des revenus modestes, de 100 ou 200 euros en fonction des revenus et de la composition du foyer. Une indemnité réservée à un petit nombre de bénéficiaires.
  • Augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 3,5 %. Une aumône quand on sait que
    les fonctionnaires ont perdu plus de 21 % de pouvoir d’achat au cours des vingt dernières années.
  • Blocage de l’indice de référence des loyers pendant un an… indice qui a augmenté de 3,5 % le 1er juillet. Et après ? Un saupoudrage de mesures dérisoires sans aucun rapport avec la perte de pouvoir d’achat subie par les travailleurs et les jeunes. Quant aux patrons, ils bénéficient d’un nouveau cadeau : la fin de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises dès 2023, soit l’équivalent de 8 milliards d’euros qui s’ajoutent aux 607 milliards déjà offerts.

Pour le POID, des mesures urgentes de défense de la population s’imposent, parmi lesquelles : L’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux de 10 % tout de suite. L’instauration d’un mécanisme introduisant dans les accords collectifs et les statuts une clause d’ajustement automatique des salaires sur la hausse des prix.
Le blocage des prix des produits de première nécessité, des carburants, de l’énergie, des loyers et des charges.
L’abrogation de la TVA, l’impôt le plus injuste qui frappe les travailleurs.
La réquisition des 607 milliards offerts aux patrons pour financer ces mesures.

En France comme dans le monde entier, les travailleurs, les jeunes, les peuples ne veulent pas de la guerre

En France comme dans le monde entier,
les travailleurs, les jeunes, les peuples ne veulent pas de la guerre

Quatre mois après l’entrée des troupes russes en Ukraine, le monde semble inexorablement entrainé vers une guerre généralisée de longue durée.

De plus en plus ouvertement, les gouvernements des grandes puissances reconnaissent qu’au-delà de la guerre en Ukraine, il s’agit en réalité d’une guerre entre la Russie et l’OTAN, cette coalition militaire de 30 pays (dont la France) dirigée par les États-Unis.

Ouvertement, ils évoquent une « 3e guerre mondiale » qui viserait non seulement la Russie, mais aussi la Chine et quiconque contrariant les intérêts des multinationales américaines dans le monde.

Qui a intérêt à la poursuite et à la généralisation de la guerre ?

 les multinationales de l’armement dont le commerce n’a jamais été aussi florissant,
 les spéculateurs qui réalisent des profits monstrueux sur le pétrole, le blé et autres matières

premières en provoquant la flambée des prix et la famine qui frappe des continents entiers.

Qu’ils soient américains, russes, français ou autres, capitalistes, spéculateurs et gouvernements sont des fauteurs de guerre et des profiteurs de guerre.

Mais les peuples, les travailleurs et les jeunes, ne veulent pas de la guerre. Combien de dizaines de milliers de victimes ukrainiennes de l’invasion russe ? Combien de dizaines de milliers de jeunes russes tombés pour une cause qui n’est pas la leur ? Combien de dizaines de millions de personnes chassées de leurs foyers du fait de la guerre imposée aux peuples en Europe, en Afrique, en Asie, sur tous les continents par des interventions militaires étrangères ?

Les gouvernements veulent aller encore plus loin. À la demande de Biden, l’OTAN a constitué une force d’intervention rapide forte de 300 000 hommes (dont des milliers de militaires français), pour se porter à tout instant sur tous les fronts.

Les budgets militaire explosent dans tous les pays membres de l’OTAN. En France, il atteindra l’an prochain 50 milliards d’euros, trois fois plus qu’il n’en faudrait pour financer le recrutement des centaines de milliers de personnels soignants et d’enseignants qui manquent dans nos hôpitaux, nos Ehpad, dans nos écoles, lycées et universités ou encore l’augmentation générale des salaires, traitements et pensions.

Cette guerre de l’OTAN et son financement en constante augmentation ont été approuvés par deux votes unanimes des députés français, de toutes les couleurs politiques, au Parlement européen, les 1er mars et 7 avril dernier.

Mais en France comme dans le monde entier, les travailleurs, les jeunes, les peuples ne veulent pas de la guerre.

Contre la coalition internationale de la guerre, des capitalistes et de la destruction, nous devons imposer l’Internationale de la paix, du travail, de la justice et de la civilisation, l’Internationale ouvrière unissant les travailleurs et les jeunes du monde entier pour leur avenir commun.

 Troupes russes hors d’Ukraine !
 Démantèlement de l’OTAN !
 Troupes françaises hors d’Afrique !
 Ni Poutine, ni Biden, ni Macron !
 Unité des travailleurs du monde entier !
 L’argent de la guerre pour nos écoles, notre santé, nos emplois !

Appel du bureau national, 2 juillet 2022

Solidarité avec les femmes des Etats-unis Ne touchez pas au droit à l’avortement !

Solidarité avec les femmes des États-Unis
Ne touchez pas au droit à l’avortement !

C’est avec colère et consternation que les femmes et les travailleurs du monde entier ont appris la décision de la Cour suprême des États-Unis de remettre en cause un droit démocratique arraché de haute lutte il y a près d’un demi-siècle : le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Ce droit, c’est la reconnaissance de ce que le sort des femmes leur appartient. Comme leur appartient leur choix de maternité ou non, à elles et non à l’État, aux juges, aux Églises et aux professeurs de morale de tous sexes et de toutes obédiences.

Le POID apporte son soutien aux centaines de milliers de femmes et d’hommes qui manifestent aux États-Unis pour bloquer le déferlement de l’infâme réaction qui prétend aller encore plus loin dans la remise en cause des libertés. « We won’t go back » (nous ne reviendrons pas en arrière), proclament manifestantes et manifestants à la face de ceux qui prétendent ramener la société aux pires heures de l’obscurantisme, des discriminations et des persécutions.

En France, certains tentent de mettre à profit cette situation pour jeter les bases d’une
« union sacrée » parlementaire autour d’une possible inscription du droit à l’IVG dans la Constitution. Bien sûr, il est toujours préférable que soit inscrite dans la loi la reconnaissance d’un droit plutôt que son interdiction. Mais qu’est-ce qu’un droit sans les moyens d’y recourir ?

Depuis des décennies, les gouvernements successifs s’acharnent, par leur politique d’austérité, à fermer par centaines les maternités et les centres IVG. Au point qu’à nouveau nombreuses sont les femmes qui sont contraintes d’accoucher hors maternité ou n’ont d’autre recours que de partir avorter à l’étranger.

Un droit n’est un droit qu’avec les moyens de l’exercer. Le POID se prononce pour la défense et le respect du droit inconditionnel à l’avortement et à la contraception et pour leur gratuité, pour la réouverture des centres d’IVG et des maternités fermés.

Les moyens existent : 607 milliards d’euros offerts en deux ans aux capitalistes et aux spéculateurs ; 160 milliards d’euros de profits pour les entreprises du CAC 40 ; près de 50 milliards d’euros pour le budget de la guerre.

Le POID répondra positivement à tout appel à manifester notre solidarité avec les manifestantes et manifestants des États-Unis pour exiger :

– l’annulation de l’arrêt de la Cour suprême ;
– le respect de la liberté de choix pour les femmes des États-Unis et du monde entier.

Contact : poidemocratique@gmail.com 28 juin 2022

Le bureau national, le 28 juin 2022

Les travailleurs veulent vivre dignement : blocage des prix, augmentation des salaires !

Les travailleurs veulent vivre dignement : blocage des prix, augmentation des salaires !

Selon des informations parues dans la presse, « le gouvernement ne prévoit pas de geler les loyers mais de limiter leur hausse à 3,5 % maximum pendant un an ».

C’est une véritable provocation !

14 millions de familles – celles qui ont les revenus les plus bas – vont subir une augmentation des loyers amputant une nouvelle fois leur pouvoir d’achat.
C’est une double peine puisque ces familles subissent déjà la hausse des charges, des prix de l’énergie, de l’alimentation, du carburant.
C’est une triple peine car elles sont confrontées au gel des salaires, des pensions et des allocations ! Certes, le Smic a légèrement augmenté en mai et le gouvernement annonce une hausse de 4 % des pensions et des allocations. Mais tout cela est très en dessous de l’inflation !

Chaque mesure du gouvernement Macron-Borne fait retomber la cherté de la vie sur les travailleurs et leurs familles pour mieux protéger les intérêts des multinationales, des banques, des patrons et des propriétaires.

Pour briser la spirale de la vie chère qui frappe les plus pauvres, cinq mesures d’urgence s’imposent :

L’augmentation immédiate et générale des salaires et des pensions, d’au moins 10 % pour compenser le pouvoir d’achat perdu depuis un an.
Le blocage des prix de tous les produits de première nécessité : alimentation, carburant, énergie…

Le blocage des loyers et des charges.
L’introduction dans les statuts et les conventions collectives d’une clause d’ajustement automatique et en temps réel des salaires sur l’augmentation des prix constatée par les syndicats.
L’abrogation de la TVA, impôt injuste qui frappe les plus pauvres !

Qu’on ne nous dise pas que financer ces mesures est impossible. Total, dont les prix du carburant écrasent le pouvoir d’achat des travailleurs, a réalisé l’an dernier un profit record de 15 milliards. Les entreprises du CAC 40 affichent, elles, un record de
160 milliards de profits. Sans oublier les 607 milliards d’euros distribués aux capitalistes par Macron depuis mars 2020. Et les près de 50 milliards par an mobilisés pour le budget de la guerre.

Un gouvernement au service de la majorité n’hésiterait pas une seconde : il puiserait dans ces sommes pour décréter et imposer ces cinq mesures d’urgence. Oui, c’est ce que ferait un gouvernement au service de la majorité, un gouvernement sans Macron, ni patrons.

Légitime est le mouvement de grève qui se développe dans tout le pays sur la question salariale. Les travailleurs disent : nous voulons vivre dignement, augmentation des salaires et blocage des prix !

Le bureau national, le 27 juin 2022


Mesures d’urgence ? Il faudrait…

Notre système hospitalier s’effondre Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Notre système hospitalier s’effondre
Il faut un plan d’urgence pour le sauver

Tout le monde le sait. Notre système hospitalier est en train de s’effondrer. Le personnel n’en peut plus. Chaque jour la situation s’aggrave. L’été s’annonce catastrophique. C’est la conséquence du chaos organisé par le gouvernement dans nos hôpitaux. Des mesures d’urgence s’imposent. Tous les personnels se posent la question : comment les imposer ?
Il y a une force qui peut permettre de les arracher, ce sont les travailleurs avec leurs organisations. C’est la force de la classe ouvrière faisant valoir les intérêts de la population. Les hospitaliers se posent la question : comment avancer dans cette voie ?
Des organisations syndicales et plusieurs collectifs appellent à une journée d’action le 7 juin. Cet appel répond-il à la situation de chaos que le gouvernement entend aggraver, ce que la nouvelle ministre de la santé Brigitte Bourguignon appelle « sa feuille de route » ?
Depuis des mois et des mois, les hospitaliers se battent dans chaque hôpital pour le recrutement massif et contre les fermetures de lits et de services. Mais ils savent qu’on ne s’en sortira pas hôpital par hôpital, ni par des journées d’action.
Ne faut-il pas commencer par dire :
Il n’y a aucune fatalité à la crise, à la situation qui conduit à des morts programmées
Les moyens existent
Il s’agit de choix politiques. Face à la catastrophe immédiate organisée par le gouvernement, n’est-il pas temps de construire une plateforme d’unité d’action ? Celle-ci ne devrait-elle pas formuler clairement que les moyens existent pour conjurer la catastrophe ?
• Ouverture immédiate des portes des IFSI aux milliers d’aides-soignantes qui souhaitent devenir infirmières en les rémunérant à 100 % de leur salaire.
• Recrutement immédiat de dizaines de milliers de bacheliers qui cherchent un emploi en leur versant un salaire attractif. Ces personnels fraichement recrutés travailleraient à mi-temps sous le contrôle des infirmières diplômées (allégeant ainsi leurs charges de travail) et bénéficieraient à mi-temps d’une formation dans les IFSI afin d’obtenir leur diplôme d’infirmier(e).
• Ouverture massive de places dans les IFSI et réouverture de ceux qui ont été fermés.
• Revalorisation des salaires de toutes les filières professionnelles de l’hôpital.
• Recrutement de milliers de médecins étrangers qui ne peuvent exercer à cause d’un diplôme non reconnu et formation leur permettant d’acquérir en quelques mois les équivalences nécessaires.
• Fin immédiate des quotas actuels d’entrée en deuxième année de médecine.
• Pas touche au statut de la fonction publique hospitalière !
Il faut en finir avec la situation de division qui existe tout particulièrement dans notre secteur depuis des années. Il faut que les fédérations se mettent d’accord sur un pacte d’unité d’action syndicale sur cette plate- forme, qu’elles la fassent valoir, qu’elles prennent l’initiative qu’exige la situation de mobilisation de dizaines de milliers de hospitaliers. Les hospitaliers répondraient massivement car ils sont déjà mobilisés depuis des mois. Les conditions seraient réunies pour faire reculer le gouvernement.
Nous le répétons, les moyens existent. Il suffit de faire le choix de réquisitionner une petite partie des centaines de milliards que Macron a distribué aux patrons, les milliards utilisés pour les budgets de l’armée ; ou de réquisitionner les profits gigantesques du CAC 40 de plus de 140 milliards. Tout cela pose la nécessité d’un gouvernement sans Macron ni patrons, d’un gouvernement de rupture.
Une chose est certaine : l’unité, la mobilisation des travailleurs et de leurs organisations sur leur propre terrain est la condition pour arracher les revendications. Le POID soumet ces propositions à la discussion des hospitaliers.

Hôpitaux Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été… et pourtant l’empêcher serait possible !

Hôpitaux
Tout le monde annonce une catastrophe pour l’été…
…et pourtant l’empêcher serait possible !

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.

Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :

  • « Il va y avoir des morts. Toutes les études montrent que plus les urgences sont embouteillées, plus on augmente la mortalité. On s’attend à avoir plus de 30 % de lits fermés pendant

les vacances » (Frédéric Adnet, chef du service des urgences de l’hôpital Avicenne, en Seine-Saint-Denis).

  • « Les urgences sont un symptôme de l’effondrement de l’hôpital public »

(Matthieu Lacroix, médecin urgentiste à Orléans, dans le Loiret).

Mêmes les patrons des hôpitaux

(qui ont une certaine responsabilité dans cette situation)

tirent la sonnette d’alarme :

  • « Le pire est à craindre pour cet été »

(Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France).

  • « La situation est très sévère. Ce que disent les équipes dans les hôpitaux n’est pas surjoué »

(Martin Hirsh, directeur général de l’AP-HP).

De toutes parts, on nous met en garde contre la catastrophe annoncée. Pourtant l’empêcher serait possible, l’empêcher est possible, mais cela exige de prendre les décisions qui s’imposent et qui passent par la rupture avec le système actuel, c’est-à-dire :

  • L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.
  • La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.

MANIFESTATION DIMANCHE 26 JUIN 2022 CONTRE LA GUERRE, POUR NOS DROITS

Fermeture des services d’urgences dans les hôpitaux Halte au désastre !

Fermeture des services d’urgences dans les hôpitaux
Halte au désastre !

Chaque jour, la liste des services d’urgences « en crise » s’allonge.
Cent trente services d’urgences (environ un sur six) seraient déjà contraints, aujourd’hui, à une fermeture partielle ou totale. Combien cet été ?

Des médecins urgentistes alertent :
• « La situation est catastrophique. Je n’accuse pas les personnels, mais les pouvoirs publics
qui veulent créer une situation de chaos pour fermer des structures (…). Nous allons avoir des décès inopinés et involontaires dans les structures. Cela va être renforcé par l’afflux massif de touristes dans des zones balnéaires où les hôpitaux ne fonctionnent plus, ou seulement avec des médecins intérimaires » (Patrick Pelloux, président du Syndicat des médecins urgentistes hospitaliers de France, Ouest France, 18 mai).
• « Nous craignons que ce système de régulation (par les fermetures ponctuelles des services des urgences) qui sert à réduire le nombre d’entrées de patients chaque jour s’inscrive dans la durée.
Cela ne touche plus seulement les petits hôpitaux et les zones rurales, mais aussi les grosses structures, un tiers des CHU est concerné. » (Docteur François Braun, chef du service des urgences à l’hôpital de Mercy, en Moselle, président de Samu-Urgences de France, France 3 Lorraine, 18 mai).

Combien de drames se dérouleront cet été qui, pourtant, pourraient être évités ?
Brigitte Bourguignon, nouvelle ministre de la Santé, a déclaré, lors de sa passation de pouvoir avec Olivier Véran, : « Ma feuille de route est claire, c’est celle du président. »
La feuille de route de Macron, on la connait ! Fermeture de milliers de lits, même pendant l’épidémie de Covid, fermeture des services d’urgences dans tout le pays entraînant le tri des malades, la déprogrammation de nombreuses interventions… et l’épuisement des personnels.
La seule « feuille de route » acceptable pour les soignants et les patients est celle qui permettrait :
• L’embauche massive et immédiate de dizaines de milliers de personnels, avec un salaire attractif.
• La réouverture de tous les lits et services fermés permettant un véritable accès aux soins pour tous.
C’est la « feuille de route » exigée par tous ceux qui manifestent aujourd’hui – soignants, élus, population – pour sauver des vies.
C’est celle que déciderait un gouvernement au seul service du peuple travailleur.