Cessez-le-feu immédiat !

Non à la loi de programmation militaire !

Non à la loi de programmation militaire !

Qu’est-ce que la loi de programmation militaire (LPM) ?

La LPM « fixe les orientations de la politique de défense pour les années 2024-2030 ». Elle intègre toutes les dépenses régulières consacrées à la Défense.

La LPM proposée pour 2024-2030 s’élève à 413 milliards d’euros, soit une augmentation de 40 % du budget de guerre.

Et bien plus en réalité, car la LPM « n’inclut pas les moyens dédiés au soutien militaire à l’Ukraine qui seront financés par ailleurs » (site « Vie publique »).

À quoi vont servir ces 413 milliards ?

Au renforcement du programme nucléaire (avec notamment un nouveau porte-avion nucléaire) et du renseignement, à des investissements dans les défenses cyber, sol-air, spatiale et maritime, à de nouveaux armements, à augmenter les effectifs du ministère des Armées. Ils incluent aussi les robots et drones, l’intelligence artificielle…

Cette augmentation considérable répond aux exigences de l’impérialisme américain et de l’OTAN : augmenter les dépenses militaires à hauteur de 2 % du produit intérieur brut (PIB). Pour la France, cet objectif sera atteint en 2025.

Quelles conséquences pour les travailleurs ?

Le gouvernement, pour financer son budget de guerre, veut réduire de 7 milliards les dépenses publiques.

Plusieurs pistes sont annoncées : rendre payant le compte personnel de formation, supprimer les contrats aidés, réduire les indemnités journalières de la Sécurité sociale, réduire les crédits accordés à la politique du logement.

On l’aura compris : pour financer ses guerres, le gouvernement a décidé de s’en prendre encore un peu plus aux travailleurs et à leurs familles, et en particulier aux plus précaires… et aux travailleurs malades.

Non à la loi de programmation militaire !

L’argent pour les services publics, pour les retraites et pour les salaires,
pas pour la guerre !

 

Retrait de la réforme des Lycées Professionnels !

Retrait de la réforme des lycées professionnels !

Après la réforme des retraites, Macron engage celle des lycées professionnels.
Une réforme qui devrait s’appliquer dès septembre 2023.

Deux objectifs

  • Placer les lycées professionnels, leurs élèves et leurs enseignants sous le contrôle direct des patrons des entreprises locales.
  • Et aussi surexploiter la jeunesse dès l’âge de 15 ans.

Comment ?

En augmentant de 50 % les périodes de stage en entreprise et donc en diminuant le nombre d’heures de cours. De contre-réforme en contre-réforme (dont la dernière en date, celle de Macron-Blanquer en 2018), les heures d’enseignement général, technique et professionnel dispensées aux élèves de lycée professionnel n’ont cessé de diminuer, affaiblissant leur niveau de qualification et leurs chances de réussite dans la poursuite de leurs études.

Avec cette nouvelle réforme, le gouvernement veut, pour les besoins du patronat, faire de ces jeunes une main-d’œuvre prête à l’emploi et sous-payée.

Ainsi, le gouvernement annonce que les stages seront désormais « rémunérés » : 50 euros par semaine en classe de seconde et en première année de CAP, 75 euros en classe de première ainsi qu’en deuxième année de CAP et 100 euros en terminale ! Il s’agit donc de « former » la jeunesse à être surexploitée.

Et ce n’est pas tout : ce ne seront pas les entreprises elles-mêmes qui paieront cette aumône aux stagiaires, mais l’État !
Le gouvernement fait donc cadeau aux patrons d’une main-d’œuvre gratuite et exploitable.

Dans chaque lycée serait installé un « bureau des entreprises », chargé notamment de faire participer les entreprises locales aux « activités du lycée », d’élaborer des cours optionnels et de choisir les formations à ouvrir, à fermer, et le contenu à leur donner…

La principale conséquence

Chaque lycée professionnel aurait des filières, des cours, des « professeurs associés » qui dépendraient… des entreprises locales. Mais alors, que vaudrait un diplôme dont l’existence et le contenu sont décidés localement ? Que vaudrait un diplôme différent selon chaque lycée et chaque lycéen ? Pas grand-chose !

La place des jeunes est à l’école pour apprendre et se former, pas dans les entreprises
pour se faire exploiter !
Entreprise et armée, hors des lycées !
Unité pour le retrait de la réforme Macron-Grandjean-Ndiaye !

 

La feuille de route d’Elisabeth Borne des « 100 jours » : un plan anti-ouvrier

La feuille de route d’Élisabeth Borne
des « 100 jours » : un plan anti-ouvrier

Deux millions et demi de manifestants le 1er-Mai.

Dans toutes les villes et villages du pays, une même exigence : « Macron démission ! », « Dehors Macron et sa réforme avec ! ». Oui, c’est la question centrale : unité pour en finir avec Macron !

D’autant plus qu’Élisabeth Borne a présenté sa feuille de route pour « les 100 jours ».

Ce plan anti ouvrier prévoit :

– d’engraisser les promoteurs immobiliers et de laisser des millions de familles mal logées ;

– de laisser flamber les prix alors qu’il est, chaque semaine, de plus en plus difficile de se nourrir correctement ;

– d’imposer un service du travail gratuit obligatoire pour pouvoir toucher le RSA ;

– de conditionner l’augmentation du salaire des ouvriers à la situation financière des entreprises ;

– d’organiser la chasse aux immigrés.

Oui, la feuille de route de Borne est anti-ouvrière !

Travailleurs, jeunes, ne croyez pas ceux qui vous disent qu’il n’y a rien dans les annonces de Macron et Borne, que leurs paroles sont du vent.

C’est maintenant, sans attendre 100 jours, qu’ils veulent frapper.

C’est maintenant qu’il est urgent de s’opposer à la « feuille de route » de Mme Borne.

Sans attendre, l’unité la plus large doit se réaliser pour dire tous ensemble :

« Dehors Macron ! À bas la Ve république ! Assemblée constituante ! »

Macron veut chasser les patients des urgences !

Macron veut chasser les patients des urgences !

« D’ici à la fin de l’année prochaine, nous devrons avoir désengorgé tous nos services d’urgences », a affirmé Macron le 17 avril.

Depuis, pas un jour ne passe sans que soit annoncée la fermeture temporaire ou définitive d’un service d’urgences.

Les conséquences sont dramatiques : des patients qui attendent plusieurs jours sur un brancard, des patients qui décèdent, faute de soins ou parce qu’ils sont renvoyés chez eux…

Fatalité ? Non, le résultat d’une politique, celle du gouvernement Macron-Borne-Véran-Braun.

« Sous Macron », entre 2016 et 2021, 21 000 lits ont été fermés dans les hôpitaux, dont 5 700 pendant le Covid. Des dizaines de services hospitaliers, de maternités, de services d’urgences ferment du fait de la politique du gouvernement, des milliers de soignants quittent l’hôpital en raison des conditions de travail et des salaires indignes qui leur sont imposés.

Ajoutons, concernant les urgences, que depuis quelques mois, les patients sont triés avec la pré- régulation obligatoire (il faut d’abord appeler le 15) et l’accès aux urgences est parfois limité aux seuls patients transportés par le Samu ou les pompiers.

En réalité, « désengorger les urgences », selon Macron, ce n’est pas rouvrir tous les lits fermés et rendre plus attractives les conditions de travail des personnels, mais bel et bien chasser les patients de l’hôpital.

Et pendant ce temps-là, Macron s’apprête à faire voter sa loi de programmation militaire :

413 milliards d’euros pour la guerre !

Il est urgent de rouvrir tous les services d’urgence 24 heures sur 24, de rétablir le libre accès à l’hôpital pour toute la population, d’embaucher en masse des personnels avec des rémunérations décentes.

Et pour ce faire, il faut prendre l’argent là où il est : dans les milliards offerts aux patrons et dans les milliards du budget de la guerre.

Déclaration du bureau national du POID

Dehors Macron, sa réforme des retraites
et sa loi de programmation militaire !

Dehors Macron, sa réforme des retraites
et sa loi de programmation militaire !

Ce 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé la contre-réforme Macron des retraites. Dans la foulée, Macron s’est empressé de la promulguer, malgré le rejet de l’immense majorité du pays. Ainsi va la « démocratie » sous la Ve République, monarchie sans couronne où le président concentre entre ses mains tous les pouvoirs. Une Ve République, qui, sous Macron, dérive de plus en plus vers un régime autoritaire et répressif prêt à tout pour imposer les exigences des capitalistes. Tôt ou tard, il faudra bien que la véritable démocratie soit établie. Elle le sera par le peuple lui-même qui chassera la Ve République et désignera ses représentants à une Assemblée constituante pour décider de ce que doit être une république authentiquement démocratique et sociale.

La contre-réforme est promulguée. Cela ne fait pas pour autant disparaître les millions de travailleurs et de jeunes qui ont fait grève et manifesté depuis trois mois.
Cela ne fait pas pour autant disparaître l’aspiration de l’im- mense majorité à pouvoir vivre dignement de son travail, à se soigner et à l’instruction des jeunes générations.
Certes, les dirigeants de l’intersyndicale n’ont pas voulu entendre la voix qui monte d’en bas dans tout le pays : « Dirigeants, appelez à la grève générale ! » Mais répétons-le : cela ne fait pas pour autant disparaître ce mouvement.

Une nouvelle phase de lutte de classe s’ouvre. Elle se nourrit des leçons de cette première période. Dans nombre d’entreprises, les travailleurs ont construit des comités d’organisation de la grève, ils ont constitué des comités de délégués, des comités de grève. Toutes les revendications demeurent. Pour commencer : l’abrogation de la réforme des retraites. Mais aussi : l’augmentation des salaires, le blocage des prix (notamment des produits de première nécessité), l’interdiction des licenciements, l’annulation de la fermeture de services hospitaliers et de la fermeture de classes…

Une nouvelle étape s’ouvre. Les travailleurs, les jeunes ont pris confiance dans leurs forces. Dans toutes les manifestations, on a entendu les cris : « Macron démission », « À bas le 49-3 ! ».

Le POID, dont les adhérents sont partie prenante de toutes les luttes des travailleurs, combat pour un gouvernement sans Macron, sans guerre, sans patrons, un gouvernement de rupture avec la Ve République.

Cette rupture est une urgence. Car Macron persiste. Dans les prochaines semaines, il veut faire voter la loi de programmation militaire (LPM) en augmentation de 40 % par rapport à la loi précédente : 413 milliards d’euros pour la guerre. Il veut faire payer au peuple ce pillage des ressources de la nation. Ainsi, le gouvernement vient de confirmer auprès de l’Union européenne qu’il va réduire toutes les dépenses publiques, sauf pour l’armée, pour laquelle l’argent coule à flots :
– en réduisant de 5 % toutes les autres dépenses publiques ; – en baissant les salaires des fonctionnaires ;
– en s’attaquant plus encore au droit au logement ;
– en taillant dans les effectifs des fonctionnaires publics territoriaux.

Le plan du gouvernement, dévoilé par Les Échos, c’est ce que Macron appelle lui-même l’« économie de guerre », prix de son engagement toujours plus grand dans la guerre en Ukraine et dans celle qui se prépare en Asie. Cette « économie de guerre » revendiquée par Macron s’inscrit dans la marche à une véritable militarisation de la société, en commençant par la jeunesse. Le gouvernement prépare l’instauration du Service national universel (SNU) obligatoire pour tous les jeunes, tandis que les interventions directes de l’armée se multiplient dans les établissements scolaires pour embrigader les jeunes.

Pour le POID, le devoir des organisations qui se réclament de la classe ouvrière et de la démocratie est d’unir leurs forces pour bloquer cette marche à la militarisation du pays.

Le POID soumet à toutes et à tous une plate-forme d’unité contre l’« économie de guerre » de Macron :

  • –  Abrogation de la réforme des retraites !
  • –  Confiscation des 413 milliards d’euros de la loi de programmation militaire pour les affecter aux besoins du peuple travailleur et de la jeunesse (écoles, hôpitaux, salaires, retraites) !
  • –  Non au SNU obligatoire !
  • –  Armée, police hors des établissements scolaires, les jeunes ont besoin d’instruction, pas d’embrigadement !
  • –  Non à la loi de programmation militaire !

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, retrait de la réforme Macron-Borne !

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel,
retrait de la réforme Macron-Borne !

Ce 13 avril, pour la douzième fois, répondant à l’appel de l’intersyndicale, les travailleurs et les jeunes manifestent dans tout le pays pour le retrait de la réforme des retraites.

Le 14 avril, le Conseil constitutionnel se prononcera sur la validité de cette réforme.

Il faut être clair : aucun travailleur, aucun jeune ne peut placer ses espoirs et sa confiance dans le Conseil constitutionnel. C’est une institution de la Ve République, c’est-à-dire une institution chargée de défendre les intérêts de la classe capitaliste.

Si ce Conseil déclare cette réforme valide, il ne fera que confirmer ce que des millions de travailleurs et de jeunes savent : cette réforme a pour seule fonction de préserver les profits des capitalistes et d’imposer deux ans de plus de travail, deux ans de plus d’usure et d’exploitation.

Macron joue le pourrissement, il déchaîne la répression.

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, la réforme des retraites est et reste illégitime.

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, la réforme des retraites doit être combattue.

Quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel, la réforme des retraites exige que les organisations syndicales lancent enfin l’appel à la grève générale dans l’unité rassemblant tous les travailleurs et tous les jeunes pour balayer une fois pour toutes cette contre-réforme et bloquer la politique réactionnaire de Macron et de son gouvernement.

Qui conduit le pays au chaos ? Macron et la Vème République ! Qu’ils s’en aillent avec leur réforme des retraites et leur politique anti-ouvrière !

Qui conduit le pays au chaos ? Macron et la Vème République !
Qu’ils s’en aillent avec leur réforme des retraites et leur politique anti-ouvrière !

Rejeté par l’immense majorité du peuple, Macron s’accroche au pouvoir. Il tient parce qu’une poignée de capitalistes et de spéculateurs a besoin de lui pour détruire nos retraites, bloquer nos salaires et faire flamber les prix. Il tient parce que Biden et l’OTAN ont besoin de lui pour étendre toujours plus la guerre (413milliards d’euros pour la prochaine loi de programmation militaire). Il tient parce que la hiérarchie militaire a besoin de lui pour embrigader la jeunesse dans le Service national universel obligatoire (SNU). Il tient parce que la Ve République, c’est le régime du coup d’État permanent qui permet de faire passer des lois sans aucun vote d’une quelconque assemblée. Et quand tout cela ne suffit pas, il déchaîne la répression la plus brutale contre les manifestants qui protestent contre son coup de force.

Faut-il oui ou non rompre avec Macron ?

Il faut dire aussi que Macron tient parce que ceux qui s’opposent à sa politique refusent de rompre avec la Ve République.

Après le vote du 49.3, on a entendu les porte-parole de la Nupes déclarer que « Macron et Borne sont illégitimes » (Ruffin, député LFI) ou que « la Ve République est à l’agonie » (Éliane Assassi, sénatrice PCF) ou encore qu’il faut passer à « une 6e République » par l’élection « d’une Assemblée cons tuante » (Jean-Luc Mélenchon). Tout cela est juste.

Mais alors, pourquoi les dirigeants de la Nupes n’appellent-ils pas à la mobilisation pour que Macron quitte le pouvoir maintenant, pour en finir avec la Ve République maintenant, pour l’élection maintenant d’une Assemblée constituante souveraine ?

Faut-il accepter la réforme au prétexte de son « adoption » par le 49.3 ?

Des millions ont fait grève et manifesté. Depuis le coup de force du 49.3, l’intersyndicale a convoqué une nouvelle journée de grève et de manifestations le 23 mars.

Sans attendre, des manifestations spontanées surgissent dans toutes les villes du pays. Dans certains secteurs, les grèves sont reconduites. Dans de nombreuses entreprises, les travailleurs se réunissent et prennent position avec leurs organisations syndicales pour « la grève tous ensemble, la grève générale jusqu’au retrait appelée par l’intersyndicale nationale ». Souvent, ils accompagnent cette prise de position par la mise en place de comités de délégués de travailleurs pour préparer la grève à tous les niveaux. C’est une certitude : la grève générale jusqu’au retrait, c’est la voie pour contraindre le gouvernement à reculer.

Pour le gouvernement ouvrier

Le Parti ouvrier indépendant démocratique combat pour en finir avec Macron et la Ve République, pour l’instauration d’un authentique gouvernement des travailleurs et de la démocratie.

Le 26 mars, le Parti ouvrier indépendant démocratique rendra hommage à la Commune de Paris, au mur des Fédérés où sont tombés les derniers communards. Premier gouvernement ouvrier de l’histoire, la Commune de Paris, en moins de cent jours, a jeté les bases d’une authentique démocratie sociale et politique fondée sur l’égalité des droits.

Nous combatons pour un gouvernement ouvrier qui aura l’audace de confisquer les centaines de milliards de la spéculation, les centaines de milliards du budget de guerre pour les affecter aux besoins urgents: aux hôpitaux, aux écoles, aux services publics, à l’augmentation générale des salaires et à la garantie des retraites de tous dans les conditions où elles ont été acquises.

Nous combattons pour un gouvernement ouvrier qui ne craindra pas de s’en prendre aux riches pour permettre aux pauvres de se sortir de la misère dans laquelle le gouvernement les plonge toujours plus profondément.

Nous combattons pour un authentique gouvernement ouvrier qui saura établir des relations de paix et de solidarité internationale entre les travailleurs et les peuples du monde entier, rompant avec l’OTAN et l’Union européenne, machines de guerre de la classe capitaliste.

Pour rendre hommage au gouvernement ouvrier de la Commune de Paris de 1871 ;

Pour affirmer la nécessité du gouvernement ouvrier maintenant, en France et à l’échelle internationale ;

Retrouvons-nous le 26 mars

(Rendez-vous à 14 h 30, entrée principale du cime ère du Père-Lachaise à Paris – métro Père-Lachaise)

Pour bloquer le coup de force de Macron : grève générale !

Pour bloquer le coup de force de Macron : grève générale !

Ce 16 mars, par un coup de force, Macron a fait passer son projet de réforme destructeur des retraites. Ce 16 mars, la Ve République a déployé toutes les facettes de son caractère antidémocratique.

Ainsi, une loi qui n’a été adoptée par personne pourrait s’imposer et détruire le droit à la retraite de millions de travailleurs.

Ainsi, les institutions de la Ve République rendraient possible, au mépris de la position absolument majoritaire du peuple, d’imposer cette destruction des droits des travailleurs.

Ainsi, la Ve République permet de déchainer la répression contre les grévistes et les manifestants qui ne font que défendre leurs droits.

Certains dans les partis de « gauche » reprochent à ce vote de ne pas être conforme à la Constitution. Au contraire, il est conforme à cette Constitution anti-ouvrière et antidémocratique qui permet tous les coups contre les travailleurs et les jeunes.

Jeudi soir, des milliers de travailleurs et de jeunes se sont rassemblés place de la Concorde à Paris. Les militants du Parti ouvrier indépendant démocratique étaient parmi eux comme ils étaient présents dans les rassemblements et manifestations en province. Ils ont crié : « A bas Macron et le 49.3 ! Grève générale ! ». Ils ont fait connaître la position du POID.

Dans les entreprises, dans les assemblées, dans les réunions syndicales à tous les niveaux, les travailleurs discutent de la situation. Dans la journée de vendredi, des grèves ont été reconduites. Des initiatives et des manifestations ont été organisées. Le 23 mars, l’intersyndicale appelle à nouveau à une journée de grève et de manifestations. Par la discussion, les travailleurs établiront de quelle manière peut se rassembler l’immense force des millions et de millions pour contrer le coup de force du gouvernement.

Rien n’est joué. Rien n’est fini.

Tout se concentre dans l’appel à la grève générale.

Tout se concentre dans la responsabilité des dirigeants des confédérations syndicales d’appeler sans délai à la grève générale pour contraindre Macron et son gouvernement minoritaire à reculer.

Réforme des retraites : nouveau coup de force de Macron au Sénat ! Pour le faire céder, un seul moyen : l’intersyndicale doit appeler à la grève générale

Réforme des retraites : nouveau coup de force de Macron au Sénat !
Pour le faire céder, un seul moyen : l’intersyndicale doit appeler à la grève générale

À six reprises, par millions et par millions, les travailleurs et les jeunes ont répondu à l’appel de l’intersyndicale. Ils ont fait grève et ont manifesté dans tout le pays pour exiger le retrait de la réforme Macron-Borne.

À six reprises par millions, et le gouvernement refuse d’entendre.

À six reprises par millions, les travailleurs, soutenus par l’immense majorité de la population, ont dit : « Cette réforme ne doit pas passer ! »

Et maintenant ?

L’intersyndicale a écrit à Macron pour lui demander de la recevoir. Macron a répondu avec mépris : il a renvoyé à Borne qui a renvoyé à Dussopt. Et ce 10 mars, il a eu recours à l’article 44.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme au Sénat.

Les choses sont claires : le gouvernement ne reculera que par le rapport de force. Il ne reculera que par la grève.

Depuis la journée historique du 7 mars, dans les assemblées générales, la discussion se mène. Nombreux sont les travailleurs qui expriment cette préoccupation : « La mobilisation ne doit pas s’effilocher en une succession de journées d’action saute-mouton, la seule réponse à la hauteur de la situation, c’est la grève générale jusqu’au retrait. »

Depuis début janvier, l’intersyndicale a gagné la confiance des travailleurs et des jeunes en appelant au combat pour le retrait. Il lui revient, si elle veut garder cette confiance, d’appeler tout le pays à la grève générale jusqu’au retrait. C’est le seul moyen de répondre au mépris du gouvernement et de le contraindre à reculer.

Quant à Jean-Luc Mélenchon, qui demande à Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ou de convoquer un référendum, il devrait se rendre à l’évidence : ce n’est pas de Macron que viendra la solution.

Le devoir des partis se réclamant de la cause des travailleurs et de la démocratie, qui disent soutenir la mobilisation, est de se prononcer clairement pour le départ de Macron, maintenant, tout de suite, et de proclamer qu’ils sont prêts à constituer un gouvernement d’urgence et de rupture qui abrogera la réforme des retraites.

Dans la situation de crise du régime que traverse le pays, toutes les forces qui affirment partager les préoccupations des travailleurs et de la jeunesse doivent prendre leurs responsabilités.

Pour sa part, le Parti ouvrier indépendant démocratique se prononce pour chasser Macron et pour un gouvernement des travailleurs et de la démocratie. Ses militants, activement engagés dans le combat pour l’unité pour la grève générale, porteront au débat ses propositions.

Le dimanche 26 mars à 14 h 30,
le POID vous appelle à vous rassembler
pour affirmer l’actualité de la Commune de Paris (1871),
l’actualité du combat pour le gouvernement ouvrier !
 (entrée principale du cimetière du Père-Lachaise à Paris)