Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) condamne les agressions survenues samedi 1er mai 2021 à Paris, lors de la dispersion de la manifestation à l’appel des organisations syndicales, contre la CGT et ses militants, dont 21 ont été blessés (4 dans un état grave).
Les faits sont connus. Comme l’indique le communiqué de la CGT : « Si, sur le parcours, une fois encore, le cortège a dû faire face à plusieurs interventions des forces de l’ordre totalement injustifiées, la manifestation a pu, tout de même, arriver à son terme. C’est à ce moment qu’un important groupe d’individus dont certains se revendiquant gilets jaunes, ont fait usage d’une extrême violence à l’encontre des manifestants. Insultes homophobes, sexistes, racistes, ont précédé des actes de vandalisation des véhicules des organisations, et, bien plus grave, la haine s’est exprimée par un déchainement de coups et de jets de projectiles. »
Le POID exprime sa solidarité avec la CGT, ses militants, et en particulier ceux qui ont été blessés par les attaques de nervis.
Le POID affirme qu’aujourd’hui comme hier, ceux qui s’en prennent au mouvement ouvrier sont les ennemis de la démocratie et les fourriers des pires régimes totalitaires.
En ce 1er mai 2021, nous saluons les camarades du monde entier qui commémorent le sacrifice des travailleurs de Haymarket à Chicago, le 1er mai 1886.
Salut à vous, camarades d’Inde et d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Allemagne, de Turquie, d’Algérie, de Chine et du monde entier. Salut à vous, nos frères et nos sœurs frappés depuis quinze mois non seulement par le virus du Covid-19, mais aussi (et surtout) par les gouvernements dont les politiques soumises à la loi du profit transforment la crise sanitaire en une dévastation sacrifiant des millions de vie.
Salut à vous, nos camarades qui, ces derniers mois, face à la pandémie et en dépit d’elle, êtes descendus dans les rues par millions de Bombay à Alger, de Beyrouth à Minneapolis.
Salut à vous qui, sans relâche, combattez pour la justice sociale.
En ce 1er-Mai, Journée internationale de lutte de la classe ouvrière, nous l’affirmons avec force : les travailleurs forment dans le monde entier une seule classe, femmes et hommes, quelles que soient les nationalités, les couleurs de peau, les cultures, les croyances, tous frappés par un régime capitaliste sans pitié, mais aussi tous unis dans un combat classe contre classe pour la démocratie et les droits, pour la loi de la majorité. [Lire la suite sur le site de La Tribune des travailleurs, en cliquant ici.]
Depuis quelques jours, les déclarations de ministres concernant les aides publiques aux entreprises se multiplient.
Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics : « Nous aiderons les entreprises autant qu’il le faudra. » Et afin de financer ces aides, il faudra, précise-t-il, « veiller à ce que toutes les autres politiques, tous les autres budgets ministériels ne dérapent pas ».
560 milliards d’euros déjà offerts aux patrons depuis mars 2020… et ça continue ! Et rien pour l’école, les hôpitaux, le logement, les services publics.
Elisabeth Borne, ministre du Travail : « Grâce aux prêts garantis par l’État, au fonds de solidarité, à l’activité partielle, on a pu maintenir la situation de beaucoup d’entreprises […]. C’est très important de leur permettre de traverser cette période en mobilisant des aides massives. »
Et on voit le résultat, par exemple à Air France et Renault, avec des milliers de suppressions d’emplois supplémentaires.
Pendant ce temps, les patrons continuent à organiser les plans de licenciements afin de dégager toujours plus de profits et de dividendes pour les actionnaires : SKF, SAM, MBF, Diehl, Bio-Rad, IBM…
Pendant ce temps, les grèves, blocages et manifestations se multiplient contre ces plans.
Grèves qui mettent à l’ordre du jour la nécessité de rompre avec l’ordre existant, et tout particulièrement de décider :
• L’interdiction des licenciements. • La confiscation des 560 milliards et leur affectation à un plan de sauvegarde de défense de l’école, des hôpitaux et de vaccination massive pour tous ceux qui le demandent.
14 511 travailleurs et jeunes ont signé l’appel « Dehors Macron et sa politique, et le plus tôt sera le mieux ». Vous aussi, signez cet appel !
Parce qu’ils sont contraints aux transports bondés, aux conditions de travail sans protection sanitaire réelle, à la cohabitation dans des logements exigus, privés des infrastructures sanitaires liquidées par les politiques de privatisation, les travailleurs, les jeunes et leurs familles sont les premières victimes des conséquences meurtrières de la pandémie de Covid.
Contre cette politique, pour l’amélioration des conditions de travail, pour l’augmentation des salaires, pour le maintien des emplois, une véritable vague de grèves balaie le pays.
C’est vrai en particulier parmi les professions très majoritairement féminines, pour lesquelles les salaires sont très bas et les conditions de travail de plus en plus difficiles, et qui sont indispensables au fonctionnement des écoles et des établissements spécialisés et à l’accompagnement des plus fragiles.
Méprisées, oubliées, laissées-pour-compte, invisibles… tels sont les mots qu’elles utilisent pour parler de leur situation. Pour autant, elles ne baissent pas les bras et sont déterminées à poursuivre la mobilisation contre la politique du gouvernement pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.
Telles les accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) qui sont descendues par milliers dans la rue dans tout le pays, avec leurs syndicats, le 8 avril, pour exiger un vrai statut et une augmentation de leur salaire.
Tels les personnels médico-sociaux (de l’enfance et de la petite enfance, de la protection de l’enfance, de l’insertion et de l’aide à domicile) exclus de l’augmentation de 183 € accordée aux personnels hospitaliers et qui ont manifesté le même jour.
Tels les personnels des Ephad qui exigent du personnel pour les remplacer et des lits pour les patients.
Tels les postiers dans tout le pays, les salariés de la Française de mécanique dans le Pas-de-Calais, de FerroPem dans l’Isère, ceux de Walor dans les Ardennes…
L’amplification et la généralisation de ces mobilisations est la réponse immédiate pour en finir avec la politique de ce gouvernement qui s’en prend à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs, pour arracher et imposer : des vaccins pour tous ceux qui l’exigent, l’interdiction des licenciements, les moyens de protection sanitaire pour tous et les moyens donnés aux écoles et aux hôpitaux pour remplir leur rôle dans des conditions sanitaires satisfaisantes.
13 382 travailleurs et jeunes ont signé l’appel
« Dehors Macron et sa politique, le plus tôt sera le mieux !»
Face aux mesures liberticides et à l’extrême droite, construisons un front des libertés le plus large possible
Il souffle un vent mauvais sur la France. L’idéologie de l’extrême droite, son vocabulaire, ses attaques discriminatoires et racistes, son obsession identitaire sont toujours plus relayés par le gouvernement et la droite. Le cours suivi par le gouvernement établit un climat dangereux, dans lequel certains groupes d’extrême droite se pensent autorisés à agir en toute impunité.
Cela se fait au moyen de lois liberticides et discriminatoires qui organisent une société de surveillance généralisée, de privation de liberté d’informer, de restrictions des libertés associatives.
À ces lois s’ajoutent des campagnes odieuses. C’est le cas de la chasse aux sorcières déclenchée par la ministre Frédérique Vidal dans les universités au nom d’un soi-disant islamo-gauchisme.
C’est pour réagir à ces attaques qu’en mars, nous avions lancé un premier appel.
Depuis, la situation n’a pas cessé de s’aggraver. Le syndicat UNEF a notamment été attaqué par plusieurs ministres au prétexte de groupes de paroles internes. La droite a réclamé sa dissolution sans que le gouvernement n’y trouve vraiment à redire.
Comme on pouvait s’y attendre, la majorité de droite du Sénat s’est engouffrée dans la brèche ouverte en durcissant encore les lois « sécurité globale » et « séparatisme ».
Dans ce climat, des groupuscules violents d’extrême droite transforment ces paroles en actes : des identitaires néonazis ont attaqué la librairie « La plume noire » à Lyon ; des militants d’Action Française ont pénétré dans l’hémicycle du Conseil régional d’Occitanie pour s’en prendre à des élus de gauche avec une banderole « islamo-gauchistes, traîtres à la France ».
Dans ce contexte, aucune organisation ne peut se croire à l’abri.
C’est la raison pour laquelle nous avions lancé un nouvel appel ce soir à toutes les organisations de gauche et écologiques afin de réagir et agir dans l’unité.
Malgré les invitations, EELV, le PCF et le PS n’ont pas voulu participer à ces échanges unitaires. Cette absence n’est pas à la hauteur de la situation.
Pour autant, notre objectif reste plus que jamais d’aider à la construction d’un front des libertés le plus large possible, pour la levée de toutes les mesures liberticides prises par le gouvernement. Nous appelons à toutes les initiatives proposées sur ce terrain par les associations et syndicats, dont le rassemblement ce jeudi de 12h à 14h devant le Sénat et les préfectures.
En conclusion, nous avons décidé de proposer de rencontrer ces associations, syndicats, collectifs dans le but d’une réunion large avant le mois de mai et en vue d’un printemps des libertés qui est toujours plus nécessaire.
Le ministre Blanquer avait assuré que tout était prêt si un nouvel épisode d’école à distance était mis en place.
Pourtant, ce 6 avril, enseignants, élèves et parents ont l’impression de revivre la même situation qu’en mars 2020, situation qui avait amené de nombreux élèves à décrocher : réseaux saturés, serveurs défaillants, espaces de travail inaccessibles, accès restreint…
Ils témoignent
Un père de famille : « Ce matin, première heure de cours à la maison. Première galère : impossible de se connecter, impossible de récupérer les documents pour effectuer le travail. Dans le même temps, je suis appelé pour gérer une situation en urgence au boulot alors que je ne suis pas censé être de service. Sentiment de colère contre ce gouvernement, qui depuis un an n’a rien fait. Ça semble inimaginable que personne n’a pensé à multiplier les serveurs informatiques pour éviter ce genre de situation. Il en est des serveurs comme des profs, des lits d’hôpitaux etc., rien n’a été fait ! »
Un enseignant de lycée : « Ça y est : tous les élèves m’écrivent en même temps. Ils ne parviennent pas à se connecter. C’est vraiment la honte. On aurait pu penser que depuis l’an dernier, notre ministère aurait anticipé ce genre de situations, investi dans des serveurs suffisamment vastes, développé une application fiable et fonctionnelle. »
Pas de connexions, pas de profs, pas de lits dans les hôpitaux… et 560 milliards offerts aux capitalistes !
Macron et son gouvernement sont les seuls responsables de cette situation.
Dehors Macron et sa politique !
12 447 travailleurs et jeunes ont signé l’appel « Dehors Macron et sa politique, et le plus tôt sera le mieux »
Vous aussi, signez cet appel ! Il est disponible et peut être signé ici.
Ce 7 avril, le Collectif « Libérons Mumia ! » qui regroupe de nombreuses organisations politiques et syndicales, avait déposé une demande d’autorisation à la Préfecture de police de Paris, pour un rassemblement aux abords de l’ambassade des Etats-Unis à Paris (comme le collectif en organise un chaque mois depuis plus de vingt ans) car la vie de Mumia Abu-Jamal, militant noir américain emprisonné depuis 1982 et récemment contaminé au Covid, est en danger.
La veille au soir, le Collectif a été informé par la Préfecture que ce rassemblement « était interdit par décision du Préfet en raison de l’état d’urgence et des pouvoirs qui lui sont conférés », contraignant le Collectif à devoir annuler le rassemblement, auquel le POID avait appelé ses adhérents et sympathisants à participer.
Quelques jours auparavant, la Préfecture du Rhône avait interdit la manifestation convoquée le samedi 3 avril à Lyon, suite à l’agression de la librairie anarchiste La Plume noire par un commando d’extrême-droite le 20 mars dernier. La Préfecture invoquant cette fois « le contexte sanitaire » et « des risques de troubles graves et avérés à l’ordre public ».
Dans les deux cas, l’invocation du « contexte sanitaire » ne peut tromper personne, s’agissant de rassemblements sur la voie publique, alors que le gouvernement ne voit rien à redire au fait que chaque jour, des millions de salariés s’entassent dans les transports en commun bondés. L’Etat d’urgence sanitaire, promulgué le 23 mars 2020 et prolongé depuis, n’a rien à voir avec les mesures sanitaires indispensables que le gouvernement Macron a refusé de prendre, à commencer par l’ouverture massive de lits de réanimation sans déprogrammations.
A-t-on encore le droit de manifester dans ce pays? Quels seront les prochains rassemblements et manifestations interdits ? Le Parti ouvrier indépendant démocratique alerte : ces interdictions en annoncent d’autres. Quand les libertés démocratiques sont menacées, quel qu’en soit le prétexte, il revient au mouvement ouvrier et démocratique de faire front, dans l’unité la plus large, pour les faire respecter.
De nombreux médecins alertent sur la situation sanitaire et dénoncent le refus du gouvernement d’assumer ses responsabilités.
Ainsi, dans une tribune publiée le 28 mars dans Le Journal du Dimanche, 41 médecins, notamment réanimateurs et urgentistes, alertent sur le fait qu’ils vont être « contraints de faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possible », tri qui concernera tous les patients, Covid et non Covid, en particulier pour « l’accès des patients adultes aux soins critiques ».
Les services de réanimation sont déjà saturés, on déprogramme massivement des rendez-vous et des interventions chirurgicales au risque d’aggraver des pathologies à cause des retards de prise en charge, les soignants sont épuisés.
Pourquoi ?
Djillali Annane, président du Syndicat des médecins réanimateurs, explique « que quasiment aucun lit pérenne de plus n’a été ouvert en réanimation depuis la sortie de la première vague ».
Conséquence
Christophe Prudhomme, médecin au Samu 93, dénonce « la saturation prévisible et la déprogrammation des patients dont les conséquences risquent d’être redoutables en termes de santé publique dans les mois et les années à venir, notamment pour les deux premières causes de mortalité que sont les cancers et les maladies cardio-vasculaires ».
Malgré le chaos organisé par ce gouvernement, les soignants veulent soigner.
« On n’abandonnera pas les personnes qui viennent à l’hôpital », affirme Gilles Pialoux, infectiologue à l’hôpital Tenon à Paris, « malgré une offre de soins dégradée ».
Le gouvernement est le seul responsable de la situation, responsable d’un tri possible des malades en réanimation.
Dehors Macron et sa politique !
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travailleurs et jeunes ont signé l’appel « Dehors Macron et sa politique, et le plus tôt sera le mieux »
C’est le titre du Parisien (15 mars), à propos de la dégradation de la situation sanitaire dans plusieurs régions. En Ile-de-France, « les indicateurs sont davantage dans le rouge qu’il y a une semaine : 1 134 sont hospitalisés en réanimation au 14 mars, soit 174 de plus qu’une semaine plus tôt »
Seulement 3 % de la population sont vaccinés (deux doses)…
Et on apprend que la « campagne de vaccination » va devoir encore ralentir au motif des retards de livraison annoncés par AstraZeneca, puis de la suspension de son vaccin.
Déprogrammations et transferts
Alors, le gouvernement fait déprogrammer massivement des interventions chirurgicales et des rendez-vous médicaux et encourage le transfert des patients en réanimation vers d’autres régions… puis finit par brandir la menace d’un possible reconfinement.
A qui la faute ? D’abord et avant tout au gouvernement !
Un gouvernement qui, depuis un an, n’a pris aucune des mesures qui auraient pu enrayer la pandémie et protéger la population :
• la création de lits dans les hôpitaux et en particulier dans les services de réanimation,
• l’embauche massive de personnels soignants dans tous les services,
• la réquisition de l’industrie pharmaceutique et la levée des brevets sur les vaccins permettant la production en masse et la vaccination pour tous ceux qui le souhaitent.
En revanche, ce gouvernement a versé 560 milliards d’euros aux patrons, dont 300 milliards de prêts garantis par l’Etat, accordés en échange de plans de licenciements.
Alors, dehors ce gouvernement responsable ET coupable !
À tous les adhérents du POID, à tous les abonnés à La Tribune des travailleurs, à tous les sympathisants,
Le Parti ouvrier indépendant démocratique a obtenu l’autorisation de manifester, samedi 20 mars, à 10 heures place Gambetta à Paris, pour le 150ᵉ anniversaire de la Commune de Paris proclamée le 18 mars 1871, premier gouvernement ouvrier de l’histoire.
Nous nous rendrons en manifestation jusqu’à l’entrée principale du cimetière du Père Lachaise, où aura lieu une prise de parole (compte tenu des restrictions en vigueur dans le cimetière, où les rassemblements de plus de 6 personnes sont interdits, une délégation ira porter une gerbe au Mur des fédérés à l’issue du rassemblement). Nous manifesterons dans le strict respect des consignes sanitaires en vigueur, masques, gel et distances de sécurité.
Si nous nous adressons aujourd’hui à chacun, c’est parce que nous voulons, tous ensemble, assurer le succès qu’il mérite à ce rassemblement.
Parce que commémorer la Commune de Paris, ce n’est pas une question d’histoire, mais d’abord une question d’actualité.
Comme nous l’écrivons dans l’éditorial de La TT cette semaine : « Elle ne serait plus d’actualité, la Commune de Paris qui, en soixante-douze jours de sa courte existence, a, entre autres choses, réquisitionné les usines abandonnées par leurs patrons, interdit le travail de nuit pour les catégories qui y étaient contraintes, réquisitionné les logements vacants pour les familles ouvrières qui en étaient privées, remisé les loyers en retard, limité la journée de travail à 8 heures, instauré l’instruction publique laïque, garanti par la loi l’égalité juridique des femmes et des hommes et plafonné les indemnités des élus au niveau du salaire de l’ouvrier ? »
Alors que la faillite du système capitaliste se manifeste au grand jour dans le monde entier, nous affirmerons l’actualité de la Commune, parce que c’est l’actualité du gouvernement ouvrier, l’actualité des mesures d’urgence en faveur des exploités et des opprimés…
Nous ne commémorerons pas la Commune comme Madame Hidalgo et sa majorité PS-PCF-EELV, qui annonce d’un côté qu’elle va apposer dans Paris « 50 silhouettes de communards »… tandis que de l’autre, elle cherche à imposer aux 60 000 agents de la Ville la Loi Macron-Dussopt qui leur impose de travailler huit jours de plus par an.
Samedi 20 mars à 10 heures, place Gambetta, nous serons des centaines, regroupés derrière les drapeaux rouges de la Commune, celui de la République universelle pour laquelle elle combattait, tout comme nous nous combattons aujourd’hui contre la guerre et l’exploitation, pour l’Internationale ouvrière aux côtés des travailleurs du monde entier.
Le 20 mars, nous défilerons derrière le portrait d’Elizabeth Dimitrieff et celui de Louise Michel, qui déclarait « la question des femmes est, surtout à l’heure actuelle, inséparable de la question de l’humanité », nous qui étions le 6 mars rassemblés par milliers dans le meeting en défense des droits des femmes travailleuses.
Le 20 mars, nous défilerons derrière les portraits des communards, militants de l’Association internationale des travailleurs (AIT) Eugène Varlin et Léo Frankel, qui déclarait alors : « Nous sommes ici pour faire des réformes sociales (…). Je n’ai à accepter d’autre mandat ici que celui de défendre la classe ouvrière. »
Nous qui combattons pour aider les travailleurs à chasser le gouvernement Macron et sa politique, à chasser la Vᵉ République antidémocratique, nous défilerons pour la Commune qui proclamait le 22 mars 1871 : « Les membres de l’assemblée municipale seront sans cesse contrôlés, surveillés, discutés par l’opinion. Ils sont révocables, comptables, responsables. »
Considérant que la Commune est l’héritage de tout le mouvement ouvrier, le POID est prêt à s’associer, avec d’autres, à une commémoration commune… et le fera si l’occasion s’en présente. Pour l’heure, force est de constater que seul le POID prend l’initiative de commémorer la date anniversaire de la proclamation de la Commune, et ainsi son actualité.
Les occasions de manifester se font rares par les temps qui courent, alors n’hésitez pas à venir en famille, avec vos amis, parents voisins, camarades de syndicats. Les libertés démocratiques, dont le droit de manifester, – menacées par le gouvernement – se défendent en les utilisant !
N’hésitons pas à inviter très largement ce 20 mars, les lecteurs de La TT et les nombreux militants syndicalistes, PCF, LFI, PS et autres qui combattent avec nous pour « Dehors Macron et sa politique ».
Nous avons 10 jours pour réussir cette manifestation, et nous savons que nous pouvons compter sur chacun.
Rendez-vous samedi 20 mars à 10 heures, place Gambetta (métro Gambetta, ligne 3 du métro).