NOMBREUSES PRISES DE POSITION CONTRE L’INTERDICTION DE MANIFESTER SIGNIFIÉE AU POID


Nanterre le 4 juin 2021 — Le sinistre préfet Lallement fait encore parler de lui dans l’exercice où il excelle : la casse des libertés et des droits démocratiques.

Par un arrêté daté du 2 juin et parvenu aux intéressés ce matin du 4 juin, il annonce qu’il interdit la manifestation organisée par le POID demain à Paris, alors qu’elle avait été déposée le 28 avril et qu’il en autorise d’autres.

Les prétextes sont totalement fallacieux (risques de troubles de l’ordre public), ce sont clairement les mots d’ordre de la manifestation qui sont visés. Il s’agit de l’interdiction à caractère totalement politique d’une manifestation anti-gouvernementale.

L’UD CGT des Hauts-de-Seine condamne cet acte arbitraire et antidémocratique. Cette interdiction est un nouveau coup porté à l’exercice des droits démocratiques par Macron et ses sbires. Nous exigeons la levée de l’interdiction et le respect absolu du droit à manifester.


Lutte Ouvrière — Arbitraire gouvernemental : le POID interdit de manifestation !

09 Juin 2021 — Le Parti ouvrier indépendant et démocratique (POID) avait prévu de manifester samedi 5 juin à Paris, sous les mots d’ordre « Pour la démocratie contre la Ve République », « Dehors Macron, le plus tôt sera le mieux » et « Pour une industrie nationalisée de la pharmacie pour produire des vaccins en nombre ».

Une demande d’autorisation avait été déposée le 28 avril. Mais le 2 juin, trois jours avant la manifestation, la préfecture de Paris lui a notifié l’interdiction, au prétexte que la manifestation était de nature « à troubler l’ordre public ». Le POID a aussitôt déposé un recours en référé, qui a été rejeté sous les mêmes prétextes fallacieux. Seul a été autorisé un rassemblement, qui s’est effectivement tenu sur une place de la Nation entièrement bouclée par la police.

Comme il était prévisible, les mesures d’exception votées sous prétexte de lutte contre le terrorisme aboutissent à donner à l’État des moyens toujours plus arbitraires. Le préfet Lallement et au-dessus de lui le gouvernement en prennent à leur aise avec la liberté de manifester. C’est intolérable. (https://journal.lutte-ouvriere.org/2021/06/09/arbitraire-gouvernemental-le-poid-interdit-de-manifestation_160879.html)




Voici la prise de position de Mohamed Djennane, secrétaire de la section PCF Bagnolet, sur Facebook

« Le POID doit pouvoir manifester. Le droit de manifester est une liberté fondamentale qui, depuis 1935, s’exerce par simple déclaration. Tous ensemble à la manifestation pour les libertés démocratiques, le 12 juin. »


« Cette interdiction est totalement scandaleuse. Elle témoigne de la dérive autoritaire de ce pouvoir. Je m’associe à votre protestation et demande la levée immédiate de cette interdiction. »

Christian FAVIER, Président du conseil départemental du Val de Marne


« Nous constatons que le droit de manifester est de plus en plus menacé par la préfecture de police de Paris : · La manifestation à l’appel de l’AFPS (Association France Palestine Solidarité) du 15 mai : interdite · La manifestation à l’appel de l’AFPS du 22 mai : contrainte à rester un rassemblement statique · Le meeting en plein air de Clémentine Autain le 13 juin à Montreuil : limité à… 50 personnes · La manifestation du POID du 5 juin : contrainte à rester un rassemblement statique. Dans ce dernier cas, le préfet de police Lallement écrit : « Considérant qu’il existe des risques sérieux pour que des éléments radicaux et à haute potentialité violente soient susceptibles de venir se greffer à ce rassemblement ou se reportent en cortèges sauvages dans d’autres quartier, afin de s’en prendre aux forces de l’ordre et de commettre des dégradations sur du mobilier urbain et des commerces » Ainsi, les organisateurs d’une manifestation, quelles que soient les mesures qu’ils prennent pour la protection de leur manifestation, sont considérés comme responsables de ce que la police considérait habituellement de sa responsabilité, à savoir la protection des « autres quartiers » !   Nous ne sommes pas dupes : il s’agit d’une attaque en règle contre la démocratie. Or les libertés démocratiques sont une condition élémentaire pour que les syndicats, les partis, les associations et plus généralement les citoyens exercent leurs droits ! Notre bureau n’a pas à prendre position sur le programme de tel ou tel parti, mais il dénonce tous ces reculs des droits démocratiques imposés par le gouvernement. »
Le bureau de la section retraités du Technocentre RENAULT et du syndicat retraités RENAULT Boulogne



 « Je proteste avec force contre l’interdiction de la manifestation organisée par le POID.  Le droit de manifester est un droit constitutionnel, il fait partie de la Déclaration universelle des droits de l’homme. C’est une interdiction politique et ils osent nous parler de démocratie !

Et ceci dans la foulée de l’interdiction scandaleuse de la manifestation de soutien aux Palestiniens qui vivent sous le joug colonial depuis plus de 100 ans. »

Arsène Schmitt – syndicaliste – président du Comité de Défense des Travailleurs Frontaliers de la Moselle


Benoît Teste, secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU)

Salut peux-tu en effet transmettre mon soutien: « manifester est un droit bafoué ici de manière scandaleuse, la FSU demande à ce que le droit à manifester soit assuré, il en va du respect des libertés démocratiques »


Sms de Alexandre El Gamal : « Bien entendu des lors que les libertés sont bafouées je proteste et porte le combat . »


Le message du PS de St-Malo,

« Cette interdiction n’est pas acceptable. Au nom du Parti Socialiste Malouin, nous apportons notre soutien aux camarades du POID. La liberté d’expression et de manifestation est un droit fondamental, et il n’est pas tolérable qu’il y ait de la sorte une rupture d’égalité entre les organisations politiques. »

Aves nos amitiés

Pierre SITE

Secrétaire de la section Saint-Malo/Dinard



« J’ai pris connaissance de l’interdiction qui frappe la manifestation organisée à Paris par le POID ce 5 juin.

En tant qu’adjointe socialiste au Maire de Marseille, attachée de manière indéfectible à la démocratie, je proteste contre cette mesure.

Le droit de manifester fait partie des libertés fondamentales et doit être garanti pour tous. »

Nassera Benmarnia, adjointe au Maire de Marseille


« Cette interdiction de manifester est une atteinte à un droit démocratique le plus élémentaire.

Elle est, pour nous qui sommes attaché.es à la démocratie et à la République, inacceptable. »

pour la LDH Brest, Olivier Cuzon



« La décision d’interdire la manifestation du POID du 5 juin à Paris est tout à fait incompréhensible car rien ne vient la justifier. Refuser la libre circulation aux manifestants venus à l’appel du POID est une entrave à la liberté d’expression, qui est un droit reconnu et acté dans l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, inscrite dans le préambule de la Constitution. Une décision inquiétante et scandaleuse pour un Etat démocratique. »

Mireille Urbain, Militante des droits humains.


« Cette interdiction de manifester est inacceptable, elle nous concerne tous. Le préfet Lallemand donne une raison de sécurité pour les manifestants du POID avec un ton paternaliste. C’est celui des régimes autoritaires. Cette raison n’est pas la bonne, tout le monde l’a compris. Le gouvernement ne veut pas de manifestants qui mettent en cause la 5ème et milite pour une constituante. » Didier Bonneton, à titre personnel


 « Nous avons pris immédiatement position contre cela. » Jean-Christophe SELLIN, co-coordinateur national du PG 


« Le vendredi 4 juin, le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID) a reçu du préfet Lallement l’interdiction de sa manifestation, prévue pour le samedi 5 juin. Manifester est une liberté fondamentale. Il est donc inacceptable que cette manifestation ait été interdite. L’attitude de la préfecture de Paris est profondément choquante car à géométrie variable en fonction des personnes qui souhaitent manifester. Une nouvelle fois, nous constatons que nos libertés sont entachées. Tout est fait aujourd’hui pour que certaines manifestations se passent mal, qu’il y ait des violences permettant ainsi de discréditer les messages des organisations   syndicales ou politiques voire de les attaquer physiquement. J’ apporte donc mon soutien au POID dans sa demande et j’appelle à participer à une
grande manifestation, le 12 juin 2021, pour défendre toutes nos libertés individuelles et collectives. »

Fraternellement

Aude Canale, à titre personnel, candidate à l’élection départementale de Seine-et-Marne sur le canton de Coulommiers



Le P.R.C.F. CONDAMNE L’INTERDICTION DE FAIT, PAR LA PREFECTURE DE PARIS, D’UNE MANIFESTATION du P.O.I.D. – 5 juin 2021

Le POID vient d’informer les organisations ouvrières et démocratiques de l’interdiction de fait que la préfecture de police vient d’opposer, à la veille de son déroulement (soit le 4 juin!), à la manifestation prévue par ce parti ce 5 juin 2021 à Paris. 

Les « motifs » avancés par la préfecture de police pour justifier son interdit ne sont pas seulement inconsistants: en effet, le POID est connu pour  encadrer fortement ses manifestations. Plus gravement encore, ces « motifs » d’interdiction de fait (la manifestation serait réduite à un rassemblement statique) sont si flous et si généraux qu’ils pourraient à l’avenir servir de précédent pour interdire n’importe quelle manifestation du mouvement ouvrier et démocratique ! 

Après la récente interdiction, par la même préfecture, d’une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien, sont ainsi confirmés la fascisation galopante de la France et le rôle d’aile marchante que joue la préfecture de police de Paris dans cette marche à l’Etat policier. 

Cette attitude grossièrement antidémocratique, alors que la préfecture de Paris autorise des manifestations policières à deux pas de l’Assemblée nationale, manifestations auxquelles s’associe le ministre de l’Intérieur en violation de la séparation des pouvoirs, est indissociable des processus en cours d’arasement des acquis sociaux et d’euro-dislocation de la France. Manifestement, le pouvoir et son bras armé policier ont peur des oppositions populaires croissantes que la destruction maastrichtienne de la France ne peut manquer de faire grandir. 

Dans ces circonstances, sans avoir à se prononcer sur les objectifs et sur les formes de la manifestation organisée par le POID, le PRCF assure les victimes de cette interdiction policière de sa solidarité antifasciste, républicaine et démocratique. 

 Pour le PRCF, Fadi Kassem et Georges Gastaud, secrétaires nationaux. 


« Le parti de gauche du Val-de-Marne condamne avec la plus grande fermeté l’interdiction par la préfecture de police de Paris de la manifestation à laquelle appelait le POID le 5 Juin. Une telle interdiction s’inscrit dans la continuité d’atteintes graves et systématiques aux libertés démocratiques élémentaires, dans un climat politique délétère où l’expression des mouvements populaires est systématiquement entravée. »

Cécile Germain et Vianney Orjebin, co-secrétaires du Parti de Gauche du Val-de-Marne 



« Le Parti Ouvrier Indépendant Démocratique est interdit de manifester. Insupportable autoritarisme d’état. Chaque jour les libertés sont rognées. Le POID doit pouvoir manifester ! »

Thomas Portes, porte-parole de Generation-s


« Chers camarades du Parti ouvrier indépendant démocratique,

En tant que syndicaliste et socialiste attaché à la défense des droits démocratiques, je proteste avec la plus grande fermeté contre l’interdiction scandaleuse de la manifestation du POID à Paris. Il s’agit d’une attaque contre les libertés démocratiques fondamentales qui ne peut être tolérée. Cette interdiction doit être révoquée immédiatement !

Salutations de solidarité de Berlin »

Claudius Naumann

Président du Conseil général du personnel de la Freie Universität Berlin*

Membre de la direction du syndicat ver.di à la Freie Universität Berlin*

* à titre personnel



« Cher camarade,

C’est avec stupéfaction et indignation que le Comité de Liaison des Trotskystes du Bénin ( CLTB) vient d’apprendre l’information concernant  l’interdiction qui frappe, la veille de sa tenue, la manifestation nationale convoquée par votre parti pour « en finir avec la Ve République, pour une politique de rupture répondant aux besoins de la majorité ».

En vérité, cette interdiction au-delà du POID est une véritable menace à la liberté d’expression  de toutes et de tous. 

C’est pourquoi , le CLTB qui fait de l’expression de la liberté, une priorité dans son combat:

– dénonce et condamne élève  une telle interdiction que  rien ne peut expliquer, ni justifier;

 – apporte son soutien ferme et inconditionnel au POID dans son combat quotidien, particulièrement en ce moment;

– exhorte le POID, ses responsables et ses militants  à tous les niveaux, à poursuivre le combat libérateur de la classe ouvrière. »

Pour le CLTB, M. Innocent ASSOGBA


Chers-es Camarades

L’Union Départementale CGT d’Eure et Loir tient à marquer sa solidarité et son indignation suite au refus de manifester de la part de la préfecture de police de Paris à nos camarades du POID  le samedi 5 juin 2021.

Nous tenons à rappeler que le droit d’expression et de manifester fait partie de notre constitution.

De tous temps la CGT s‘est battu pour que le droit de manifester soit un droit libre.

Des militants de la CGT pendant les heures les plus sombres de notre histoire ont manifesté au péril de leur vie.

C’est pourquoi l’Union Départementale CGT d’Eure et Loir  apporte son soutien aux camarades du POID et exprime sont désaccord avec cette décision visant à entraver la liberté d’expression.

Salutations fraternelles

Le bureau de l’Union Départementale CGT 28


SYNDICAT DEPARTEMENTAL DES EMPLOYES ET CADRES C.G.T. – FORCE OUVRIERE DES ORGANISMES DE SECURITE SOCIALE ET ALLOCATIONS FAMILIALES DE LA SEINE-SAINT-DENIS (Affilié à la Chambre Syndicale)

195, rue Paul Vaillant Couturier 93 014 BOBIGNY CEDEX

à POID

Daniel Gluckstein, Secrétaire national

Camarades du POID

Vous nous avez informé  de l’interdiction de manifester adressée le 4 juin par la préfecture de Paris à votre organisation politique à l’occasion de votre initiative du samedi 5 juin à Paris.

Le bureau de notre syndicat s’insurge contre cette décision arbitraire de la préfecture de Paris, remettant en cause le droit constitutionnel de manifester, d’une organisation démocratique.

Pour le droit à manifester.

Recevez Camarades l’expression de notre solidarité.

Pour le bureau du Sdossaf 93

Le secrétaire général

Jean-François Bacari Lagrange

Le 5 juin 2021


« Chers Camarades,

L’interdiction de la manifestation à laquelle le POID a appelé le samedi 5 juin 2021 est proprement scandaleuse !

Cette mesure est clairement attentatoire à une liberté fondamentale !

Au-delà de la formation qui est aujourd’hui frappée, il s’agit, de la part du pouvoir, d’un signal menaçant adressé à l’ensemble des organisations politiques et syndicales du pays. Je me joins, par conséquent à la protestation contre la décision du préfet Lallement. »

Daniel Guiraud, Conseiller départemental PS de Seine Saint Denis


« La rédaction de Tribuna Libera exprime sa complète solidarité avec le POID face à l’interdiction de manifester demain, 5 juin 2021, à Paris. 

Nous connaissons bien la capacité d’organiser de manifestations en pleine sécurité et sans risques de provocations et de provocateurs du POID et donc nous avons bien compris comme cette interdiction soit en réalité un prétexte pour interdire l’expression démocratique et pour essayer de cacher, voire effacer, avec la force ce que la manifestation exprime e soulevé parmi les travailleurs et la population. 

Avec le POID nous nous adressons à toutes les organisations et le personnalité attachées aux droits démocratiques pour dénoncer dans l’unité cette attaque, parce qu’elle menace la liberté d’expression de toutes et tous. »

Au nom de la rédaction de Tribuna Libera

Lorenzo Varaldo


« J’ai été surpris et heurté par cette interdiction concernant la manifestation que vous projetiez d’organiser, comme, j’imagine, tous les citoyens soucieux du respect des libertés individuelles et collectives inhérentes à tout régime démocratique, plus encore en période électorale.

Présente mes amitiés à tous les camarades, en particulier ceux qui s’étaient impliqués dans l’organisation de ce moment revendicatif. »

Lionel Benharous, Maire PS des Lilas


Cher.es camarades du POID,

Le bureau de la CGT Educ’action 95 a été informé de la scandaleuse interdiction de manifestation qui vient d’être opposée ce 4 juin à votre organisation politique à l’occasion de votre initiative du samedi 5 juin à Paris.

Une fois encore, le préfet Lallement oppose « la possibilité de troubles à l’ordre public », sans aucun élément concret sur lequel s’appuyer, criminalisant ainsi a priori votre action.

Nous comprenons une fois de plus cette décision arbitraire de dernière minute, déjà utilisée contre le mouvement syndical de lutte de classe dans lequel s’inscrit notre organisation, comme une tactique d’entrave qui cible particulièrement les organisations qui se réfèrent au mouvement ouvrier et en portent les aspirations.

Le préfet applique ainsi fidèlement la volonté politique d’un gouvernement déterminé à fouler aux pieds une liberté fondamentale, surtout quand elle peut s’appliquer au camp des travailleuses et des travailleurs.

Indépendamment de ce qui sépare nos orientations ou nos stratégies d’organisations, cette interdiction qui vous est faite, est un nouveau message clair envoyé à l’ensemble de notre classe sociale. Il s’agirait de se soumettre à  la seule perspective de courber l’échine  pour assurer la survie d’un capitalisme mortifère, et des pouvoirs qui le servent.

La CGT Educ’action 95 inscrira son action dans toute perspective de construction d’un Front unique face aux dangers de plus en plus clairs qui nous menacent.

Recevez cher.es camarades l’expression de notre solidarité de classe

Le bureau de la CGT Educ’action 95


« Chers (es) camarades,

La CGT 93 condamne la décision de la préfecture de police de Paris et du Préfet Lallement de ne pas autoriser votre manifestation de ce jour. Cette interdiction s’inscrit dans une volonté politique d’étouffer toutes contestations. Cette attitude est anti-démocratique et la répression devient la ligne directrice de ce gouvernement.

L’arsenal répressif ne peut être une réponse aux légitimes revendications. Il faut que le pays de la déclaration des droits de l’Homme soit réellement le pays des droits de l’Homme.

Ainsi le texte de loi « Sécurité globale » a été condamné par la défenseure des droits, les rapporteurs spéciaux de l’ONU, la commission européenne, la CNCDH, toutes les associations de droits humains et l’intégralité de la profession qui caractérisent cette loi de liberticide et d’attentatoire aux libertés et droits fondamentaux. Ce texte de loi a été sérieusement censuré par le Conseil d’État. Nos mobilisations n’y sont pas étrangères.

Les dérives liberticides doivent cesser.

Que le pouvoir en place n’en doute pas nous continuerons nos combats. 

Fraternellement »

Hervé Ossant, Secrétaire Général Union Départementale CGT 93


« Bien sûr, je conteste cette décision de limiter la manifestation à un rassemblement place de la Nation. 

D’autres manifestations avec déplacements ont été autorisées. Il y a réellement deux poids, deux mesures.

Comme toute organisation, vous assurez un service d’ordre et l’Etat par ses services de police assure le reste. Je ne comprends pas (ou trop bien !) cette interdiction.

Bon courage. »

Françoise Bitatsi Trachet, élue PC Livry


« Chers Camarades du POID,

Nous avons été destinataires par mail hier d’un de vos communiqués : « Le Parti ouvrier indépendant démocratique interdit de manifester ! » qui nous scandalise, comme nous a scandalisé l’interdiction du gouvernement Macron pour la manifestation du 16 mai 2021 qui défendait le peuple Palestinien contre la répression militaire d’une extrême violence du gouvernement Israélien !

L’interdiction de manifester pour votre mobilisation ce jour représente une véritable remise en cause fondamentale de la liberté de manifester, comme elle s’est déjà reproduite lors de la manifestation syndicale le 1er mai 2021 où notre organisation syndicale CGT a subi les attaques de groupuscules d’individus « armés », sous la complicité de la police de l’État !

Les membres du Bureau du syndicat CGT de l’Hôpital de Nemours du CH Sud 77 vous adressent ce courriel pour vous affirmer notre protestation à cette décision de ce gouvernement anti-démocratie et notre soutien à votre initiative de porter vos revendications qui sont légitimes à nos yeux (surtout en cette période où tous les acquis des agents et des salariés sont remis en cause) : « Dehors Macron et sa politique, Gouvernement ouvrier pour réquisitionner les milliards offerts aux Patrons et aux Banques pour les restitués aux Hôpitaux, Écoles et maintien de tous les emplois ! »

Deux des membres du Bureau CGT de l’Hôpital de Nemours ont décidé de se joindre à votre rassemblement cet après-midi. C’est en se mobilisant qu’on défend le droit de manifester !  Plusieurs de nos syndiqués et signataires de l’Appel « Dehors Macrons et sa politique » on dit regretter ne pas pouvoir venir car ils travaillaient ce samedi 5 juin, mais ils nous ont fait part de leur soutien.

Fraternellement, Les membres du Bureau CGT Hôpital de Nemours du CH Sud 77 »

Stéphanie FAURY, Aurélie CHRISTOPHE, Brigitte BERGER et Karine LESCHIERA.

Syndicat CGT – Site Hospitalier de Nemours du CH Sud Seine et Marne – 15 rue des Chaudins 77140 NEMOURS


 « Nous tous le peuple de France nous sommes confrontés à un pouvoir autoritaire qui depuis les élections de 2017 pratique à des interdictions de manifester  nous sommes confrontés à la mise en place à des référés au conseil d’État pour pouvoir exercer nos droits à revendiquer et montrer notre mécontentement, camarades nous sommes solidaires avec vous et si vous le pouvez nous vous souhaitons une bonne manifestation. »

Un militant LFI


« Le POID se voit frappé par le préfet Lallement d’une interdiction de manifester le 5 juin 2021 sous prétexte d’éventuels débordements. C’est une véritable atteinte au droit de manifester. De plus cette annonce est communiquée la veille de la manifestation pour empêcher tout recours, ce procédé est également intolérable. C’est pourquoi j’apporte en tant que militante communiste mon soutien au POID et demande la levée de l’interdiction de cette manifestation. »

Brigitte Navarre


« J’ai pris connaissance de cette décision que je déplore, en effet la liberté de manifester est fondamentale et même en période difficile, de quoi a peur le gouvernement Macron…. En tant que syndicaliste, je condamne sans détour cette décision.

Amitiés syndicalistes »

JRM

FO


Le Parti ouvrier indépendant démocratique interdit de manifester !

Ce vendredi 4 juin, dans la matinée le Parti ouvrier indépendant démocratique a reçu de la part de la préfecture de police de Paris un arrêté n° 2021-00508 daté du 2 juin et signé du préfet Lallement « portant interdiction partielle de l’itinéraire déposé d’une manifestation déclarée pour le samedi 5 juin 2021 ».
Rappelons que la demande d’autorisation de manifester a été déposée le 28 avril et qu’il aura fallu attendre près de 6 semaines pour que la veille de la manifestation, son interdiction nous soit notifiée !

Oui, interdiction puisque seul un rassemblement statique place de la Nation sera toléré !!

Nous invitons tous les citoyens et toutes les organisations attachées aux libertés et à la démocratie à prendre connaissance des considérants de cette interdiction :

Vu le courriel en date du 28 avril 2021 transmis aux services de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) par lequel M. Dominique FERRE, représentant le « Parti ouvrier indépendant et démocratique », déclare une manifestation « pour la démocratie, contre la Vème République, en opposition avec la politique du Président de la République et du Gouvernement, pour une assemblée constituante souveraine et un gouvernement ouvrier qui établira l’industrie nationalisée de la pharmacie pour produire des vaccins en nombre, rétablir le monopole des services publics renationalisés,… » prévue à Paris le samedi 5 juin 2021, avec comme lieu de rassemblement, la place de la Nation à 14h00, puis un itinéraire menant à la place de la Bastille avec une dispersion prévue à 17h00 ; Considérant que, en application des articles L.2512-13 du code général des collectivités territoriales et 72 du décret du 29 avril 2004 susvisé, le préfet de police a la charge, à Paris, de l’ordre public ; que, en application de l’article L. 211-4 du code de la sécurité intérieure, « si l’autorité investie des pouvoirs de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l’ordre public, elle interdit par un arrêté qu’elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration » ; Considérant que, en application de l’article 431-9 du code pénal, le fait d’avoir organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende ; que, en application de l’article R. 644- 4 du même code, le fait de participer à une manifestation ayant été interdite est passible de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe ; Considérant qu’il existe des risques sérieux pour que des éléments radicaux et à haute potentialité violente soient susceptibles de venir se greffer à ce rassemblement ou se reportent en cortèges sauvages dans d’autres quartier, afin de s’en prendre aux forces de l’ordre et de commettre des dégradations sur du mobilier urbain et des commerces ;Considérant en outre que les services de police et les unités de gendarmeries seront très fortement mobilisées le samedi 5 juin d’une part, pour veiller au strict respect, dans le ressort de l’agglomération parisienne, des mesures de sécurité sanitaires décidées par le gouvernement, d’autre part, pour assurer la sécurisation d’autres événements et manifestations, dans un contexte de menace terroriste qui sollicite toujours à un niveau élevé les forces de sécurité intérieure pour garantir la protection des personnes et des biens contre les risques d’attentat, dans le cadre du plan VIGIPIRATE renforcé toujours en vigueur ; »

Relevons qu’aucune manifestation du POID, depuis sa fondation il y a 6 ans, n’a donné lieu au moindre incident, notre parti étant connu pour prendre les mesures d’organisation et de protection propres à garantir la sécurité des manifestants et de l’environnement du cortège. Relevons également, que de l’aveu même des services de la préfecture d’autres manifestations convoquées le même jour ont, elles, été autorisées, notamment la manifestation en mémoire de Clément Méric et celle des gilets jaunes.

Il y a donc au pays des droits de l’homme et du citoyen deux poids, deux mesures. Les prétendus arguments de fait avancés par la préfecture ne reposant sur aucune réalité, chacun en conclura qu’il s’agit bien d’une interdiction politique. On ne sait lequel des mots d’ordre de cette manifestation nous vaut cette interdiction sans précédent.

Serait-il désormais illégal de manifester :

« pour la démocratie, contre la Ve République » ?
« en opposition avec la politique du président de la République et du gouvernement » ?
– en faveur « d’une industrie nationalisée de la pharmacie pour produire des vaccins en nombre » ?


Le POID dépose ce jour un recours en référé – liberté contre cette interdiction.
Il appelle ses adhérents, ses sympathisants et plus généralement tous les partisans de la démocratie et de la liberté d’expression à participer au

Rassemblement (autorisé) samedi 5 juin,
14 heures, place de la Nation

Le POID informe tous les partis et organisations du mouvement ouvrier et démocratique de ce nouveau coup porté contre les libertés et les invite quels que soient leurs accords et désaccords avec les mots d’ordre de ce rassemblement, de faire connaître leur protestation sous la forme qu’ils jugeront appropriée.

Le Parti ouvrier indépendant démocratique, vendredi 4 juin, 11 h 30.

Embauche massive dans les hôpitaux ! Confiscation des 560 milliards offerts aux patrons !

Tous, nous voulons aller au cinéma et au théâtre.

Tous, nous voulons nous asseoir à une terrasse de café et manger au restaurant.

Tous, nous voulons enlever les masques et reprendre « la vie d’avant ».

Mais tous également, nous ne voulons pas attraper le Covid qui a provoqué officiellement la mort de près de 110 000 personnes, en France.

Oui, mais voilà…

Alors que la pandémie dure depuis plus d’un an, alors que les soignants sont épuisés, alors qu’il va falloir rattraper le retard engendré par les déprogrammations, le gouvernement Macron-Castex continue à fermer des lits, des hôpitaux, à déréglementer les conditions de travail des personnels soignants.

Dans cette situation dramatique, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a justifié la fermeture de 900 lits par le fait que 400 postes d’infirmier sont vacants. Et dans le même temps, il refuse le financement de la formation de 350 aides-soignants, pourtant reçus au concours d’entrée dans les instituts de formation. 

Qui est responsable ?

Ce qui étrangle les hôpitaux, c’est l’enveloppe fermée imposée par les gouvernements successifs depuis des années. 

Ce qui étrangle les hôpitaux, ce sont les 343 milliards d’euros (devenus depuis 560 milliards) accordés par le gouvernement aux banques, aux patrons et aux spéculateurs par un vote unanime à l’Assemblée nationale, le 19 mars 2020.

Il y a urgence !

Répondre aux besoins de la population impose : 

  • l’embauche massive de personnels dans les hôpitaux,
  • l’ouverture de milliers de lits,
  • l’augmentation des salaires des soignants. 

Et pour cela, la confiscation des 560 milliards d’euros offerts aux patrons.

Tel est le sens de la manifestation du 5 juin, à Paris, à l’initiative du POID.

Tous à la manifestation, le 5 juin, 14 heures, à Paris.


18 914 travailleurs et jeunes ont signé l’appel « Dehors Macron et sa politique, le plus tôt sera le mieux »

Vous aussi, signez cet appel !

Lisez toutes ces informations dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.
 

Soutien au peuple palestinien : des milliers ont manifesté ce 15 mai à Paris

COMMUNIQUÉ DU POID – 15 MAI 2021 – 16H30

Sur mandat du bureau national du Parti ouvrier indépendant démocratique, j’ai conduit une délégation à la manifestation « interdite » par Macron et Darmanin en soutien au peuple palestinien ce samedi 15 mai à Paris dans l’après-midi.

Nous y avons vu plusieurs cortèges coupés les uns des autres par le dispositif policier, composés majoritairement de jeunes manifestants venus pacifiquement exprimer leur colère contre le sort réservé au peuple palestinien.

Nous avons entendu leurs mots d’ordre : « Palestine libre ! », « Israël assassin, Macron complice ! », ou encore « Israël casse-toi, Gaza n’est pas à toi ! »

Autant de mots d’ordre dépourvus de haine raciste ou antisémite.
Autant de mots d’ordre qui ne font qu’exprimer la réalité telle que la vivent des millions de palestiniens.
Autant de mots d’ordre que partagent, ceux qui, de par le monde, soutiennent le combat pour la justice, l’égalité et pour les droits de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes.

Où étaient les provocations à la haine dans ces manifestations ? Nulle part.

Où étaient les risques de violence ? Nulle part, hormis dans le dispositif policier chargeant ces tout jeunes manifestants pacifiques et usant de gaz lacrymogène à leur encontre.

C’est bien pour des raisons politiques que Macron et Darmanin ont voulu interdire ces manifestations.

Chacun le comprend : si les « grands partis » et les « grandes organisations » se réclamant du mouvement ouvrier démocratique avaient pris leurs responsabilités ce 15 mai, c’est par dizaines de milliers et davantage que les manifestants auraient répondu à leur appel.

Il reste que des milliers de jeunes (et quelques organisations dont le POID) ont pacifiquement mis en échec cette nouvelle tentative du gouvernement d’étouffer les libertés.

  • Arrêt immédiat de la répression contre les Palestiniens !
  • Halte aux bombardements contre Gaza !
  • Arrêt des expulsions à Cheikh Jarrah !
  • Liberté pour le peuple palestinien !
  • Droit au retour pour tous les réfugiés !

Daniel Gluckstein, secrétaire national du POID

Montreuil, le 15 mai 2021, 16h30

Non à la dérive totalitaire ! Respect du droit de manifestation !

COMMUNIQUÉ DU POID – 14 MAI 2021

Voici les faits.

Mercredi 12 mai, la Préfecture de Police de Paris interdit un rassemblement convoqué par diverses organisations, aux abords du ministère des Affaires étrangères, où une délégation de représentants de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS), de la CGT, de La France Insoumise et du PCF est reçue. A la sortie du Ministère, le président de l’AFPS, Bertrand Heilbronn, est arrêté et placé en garde à vue pendant plusieurs heures.

Jeudi 13 mai à 15 heures, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, déclare à propos de la manifestation de solidarité avec le peuple palestinien du samedi 15 mai (autorisée par la Préfecture de police de Paris) : « A Paris, j’ai demandé au Préfet de police d’interdire les manifestations de samedi (15 mai – Ndr) en lien avec les récentes tensions au Proche-Orient. De graves troubles à l’ordre public furent constatés en 2014. »

Jeudi 13 mai dans la soirée, par l’arrêté 2021-00432, le Préfet de police de Paris interdit la manifestation du 15 mai. Cet arrêté piétine le principe démocratique du droit de manifester une opinion. De fait, les motivations de cet arrêté reviennent à dire que cette manifestation est interdite parce qu’elle va à l’encontre de la politique étrangère du gouvernement. Délibérément, cet arrêté pousse à l’affrontement entre « communautés », alors que le thème de la manifestation était une position légitime de protestation contre la politique d’un gouvernement étranger, et non pas une affaire « intérieure ».

Ces faits sont d’une extrême gravité.
Alors qu’il vient de faire voter la levée de l’état d’urgence à l’Assemblée nationale, la décision prise par le gouvernement Macron et son ministre de l’Intérieur d’interdire une manifestation au motif que celle-ci n’est pas conforme avec sa politique étrangère, est le franchissement d’un cran extrêmement dangereux. Car cette décision crée un précédent qui se retournera demain contre toute organisation, parti, syndicat, association souhaitant exercer son droit de manifester à l’encontre de tel ou tel aspect de la politique du gouvernement.

C’est la liberté d’expression qui est remise en cause.

Faut-il rappeler qu’aux Etats-Unis – dont le gouvernement est pourtant le principal soutien de Netanyahou et de l’Etat d’Israël – toutes les manifestations de soutien au peuple palestinien convoquées ces dix derniers jours dans les grandes villes, de New York à Chicago, ont été autorisées et se sont déroulées sans aucun incident ?

Mais dans sa dérive antidémocratique, le gouvernement Macron et son ministre de l’Intérieur, utilisant tout l’arsenal arbitraire des institutions de la Ve République, délivrent un message politique : « Silence, on massacre ! »

Le Parti ouvrier indépendant démocratique (POID), qui a fait connaitre sa position *, condamne avec la plus grande fermeté l’interdiction du rassemblement du 12 mai, l’interdiction de la manifestation du 15 mai et l’arrestation du président de l’AFPS.

Quand les libertés démocratiques sont foulées aux pieds par le gouvernement, il est du devoir de toutes les organisations se réclamant du mouvement ouvrier et de la démocratie de faire bloc pour faire reculer les mesures liberticides.

Montreuil, le 14 mai 2021, 11h00

*Lire notre communiqué du 12 mai 2021 : https://poid.fr/2021/05/12/une-nouvelle-fois-la-terre-de-palestine-est-ensanglantee/

POID 67 avenue Faidherbe 93 100 Montreuil poidemocratique@orange.

Une nouvelle fois, la terre de Palestine est ensanglantée

COMMUNIQUÉ DU POID – 12 MAI 2021

À nouveau se déroule la logique de l’expansion coloniale qui caractérise l’État d’Israël depuis qu’il a été fondé en 1948 sous l’égide de toutes les grandes puissances.

Les familles menacées aujourd’hui d’expulsion dans le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem sont souvent celles-là même qui s’y sont établies en 1948, après avoir été chassées des maisons qu’elles habitaient depuis des générations, en particulier à Jaffa et à Haïfa.

Jusqu’à quand ce mécanisme d’expulsion va-t-il se poursuivre ?

La Tribune des travailleurs, hebdomadaire du Parti ouvrier indépendant démocratique, a fait entendre les voix, certes minoritaires, de ceux qui, parmi la population juive israélienne, se dressent contre l’acharnement du gouvernement israélien à l’encontre des Palestiniens :

  • Avraham Burg, ancien président du Parlement israélien et de l’Agence juive, s’est prononcé en mars 2021 dans le quotidien israélien Haaretz « pour un État de tous ses citoyens ».
  • La principale association israélienne de défense des droits de l’homme, B’tselem, dans un rapport du 12 janvier 2021, déclare : « Entre le Jourdain et la Méditerranée : c’est l’apartheid ». Elle dénonce comme « législation discriminatoire » la loi israélienne de 1950 « sur la propriété des absents » au nom de laquelle les habitants palestiniens sont expropriés de leurs maisons.
  • Soixante lycéens israéliens ont, en janvier 2021, exprimé leur refus de servir dans l’armée israélienne, expliquant : « On nous demande de revêtir un uniforme taché de sang. Avec la nakba* et l’occupation, la société israélienne s’est construite sur des bases pourries et cela rejaillit dans tous les aspects de la vie : le racisme, les discours politiques de haine, la brutalité de la police et bien d’autres choses encore. »

Ils ont raison. Israël est devenu un État d’apartheid fondé sur la discrimination et le racisme. La logique de l’apartheid, c’est l’éviction pure et simple de tout le peuple palestinien du territoire historique de la Palestine.
Aucune issue conforme aux principes universels de démocratie et du droit des peuples à disposer d’eux- mêmes n’est envisageable si ne sont pas reconnus au peuple palestinien, comme à tous les peuples, le droit à la nation, à la terre, à la liberté et donc le droit au retour.

La Tribune des travailleurs a donné la parole à des militants palestiniens, qui, pour leur part, affirment : « Les trois questions majeures qui demeurent sont donc : l’unité avec la lutte des peuples arabes contre l’oppression ; la lutte commune avec des forces juives progressistes pour un État palestinien démocratique et laïque et pour le droit au retour des réfugiés palestiniens ; et la solidarité internationale avec les peuples et les classes opprimées qui luttent pour leurs droits dans le monde entier. »

Que l’on partage ou non cette position, il doit être clairement affirmé qu’aucune solution ne sera trouvée dans la répression, la discrimination et la négation des droits.

Honte à Biden, qui dans la continuité de Trump déclarant « Jérusalem, capitale de l’État d’Israël », soutient Netanyahou !

Honte au Conseil de sécurité de l’ONU qui s’est, comme toujours, rangé derrière l’administration américaine !

Honte à l’Union européenne qui renvoie dos à dos agressés et agresseurs, prônant la « désescalade » des deux côtés !

Arrêt immédiat de la répression contre les Palestiniens qui manifestent à Jérusalem et dans toutes les villes !
Halte aux bombardements contre Gaza !
Arrêt des expulsions à Cheikh Jarrah !
Liberté pour le peuple palestinien !
Droit au retour pour tous les réfugiés !

* La nakba (« catastrophe ») est l’expulsion de 850 000 Palestiniens de leurs villes et villages en mai 1948.

Assurance chômage : Une réforme inique qui doit être abrogée

Le gouvernement veut imposer sa réforme de l’assurance chômage d’ici au 1er juillet.

Que contient-elle ?

La modification du mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR) : jusqu’à présent, le SJR est calculé à partir d’une moyenne des salaires perçus les jours tra- vaillés par un salarié pendant un an.

Avec la réforme, le calcul se fera sur deux ans et à partir de la totalité des jours de la période, c’est-à-dire en prenant en compte les jours non travaillés.

Automatiquement, le montant de l’allocation chômage va diminuer, d’une part, parce que les salaires augmentent en principe d’une année sur l’autre, et d’autre part, en raison de la prise en compte des périodes chômées (voir encadré ci-contre).

Cette réforme va d’abord frapper les travailleurs les plus précaires, ceux qui alternent les contrats courts avec des périodes de chômage.

Qui est concerné ?

Selon l’Unedic*, 1,15 million de personnes qui ouvriront des droits à l’assurance-chômage dans l’année suivant le 1er juillet devraient toucher une allocation mensuelle plus faible (de 17 % en moyenne) qu’avec les règles actuelles.

Quel est l’objectif du gouvernement ?

Il s’agit de faire en sorte que les demandeurs d’emploi mettent le doigt dans l’engrenage des contrats courts afin de les inciter à accepter n’importe quel emploi pour éviter au maximum les périodes non travaillées entre deux emplois.

Il s’agit de précariser et de déqualifier davantage les travailleurs, d’appauvrir les chômeurs… et de réaliser, selon l’Unedic, 2,3 milliards d’euros d’économie par an, sur le dos des salariés privés d’emploi.

Considérons un travailleur privé d’emploi qui aurait travaillé en janvier, puis d’avril à juin, et ensuite de novembre à décembre, pour 2 000 euros par mois.

Aujourd’hui, son salaire journalier de référence (SJR) est ainsi calculé : 2 000 x 6/183 = 65,57 euros.

Avec la réforme, il serait ainsi calculé : 2 000 x 6/365 = 32,87 euros.

Le montant de l’allocation chômage de ce travailleur serait donc divisé par deux.


Le POID oppose à la Vᵉ République, la république de la majorité, la république ouvrière qui n’hésitera pas à abroger la réforme de l’assurance chômage.

C’est l’un des mots d’ordre de la manifestation nationale que le POID organise, à Paris, le 5 juin.


18 135 travailleurs et jeunes ont signé l’appel
« Dehors Macron et sa politique, et le plus tôt sera le mieux ».

Vous aussi, signez cet appel !

Tous à Paris (M° Nation) le 5 juin à 14 heures

Tous le 5 juin à Paris

Empêcher le naufrage scolaire que Blanquer et le gouvernement organisent

Le 26 avril, les élèves du primaire ont fait leur rentrée. Le 3 mai, c’était au tour d’une partie des collégiens et des lycéens en demi-groupe, avec une alternance de classes en présentiel et distanciel. 

« Malgré les craintes, la reprise en primaire s’est bien passée », s’est félicité le ministre Blanquer dans un entretien accordé au Journal du dimanche (2 mai). 

Bien passée ?

  • En tout cas, pas pour les élèves qui ont été renvoyés chez eux faute de remplaçants, et par conséquent privés d’école.
  • En tout cas, pas pour les parents qui ont dû se débrouiller pour garder ou faire garder leurs enfants.
  • En tous cas pas pour les élèves en situation de handicap qui, malgré les notifications des maisons départementales des personnes handicapées, ne disposent toujours pas de l’aide d’une AESH[1].
  • En tout cas, pas pour les enseignants qui ne sont pas remplacés.
  • En tout cas pas pour les directeurs d’école qui doivent « gérer » les absences des instituteurs.
  • En tout cas pas pour les ATSEM[2] qui sont en nombre insuffisant.

Et dans le secondaire ?

Les épreuves du bac de tronc commun, les E3C, et de spécialités ont été annulées et remplacées par du contrôle continu total. Les seules épreuves sont le français en première, la philo et le grand oral en terminale, qui sont prévues en juin et juillet.

Mais comment préparer une épreuve qui n’a pas été étudiée par tous les lycéens de la même manière, voire pas du tout ? Car les épreuves terminales nationales sont communes, mais il y a inégalité des conditions de préparation.

Comme dans le premier degré, le ministre n’a pris aucune mesure pendant les quatre semaines de fermeture pour améliorer les choses. Ni sur le plan sanitaire ni sur le plan du droit à l’instruction : aucun plan massif de vaccination des personnels, aucun recrutement, aucune réquisition de locaux, aucune mesure de protection des élèves et de personnels (tests, masques, détecteurs de CO2, etc.).

Dans de nombreux départements, les enseignants avec leurs syndicats ainsi que les parents se mobilisent contre la politique du ministre. Dans plusieurs d’entre eux, des appels ont été lancés à la grève et à manifester au ministère.

Pour sa part, le POID considère qu’il est urgent de confisquer les 560 milliards d’euros honteusement distribués aux patrons pour les affecter à l’école, pour recruter des personnels en masse, pour garantir à tous les jeunes le droit d’étudier et l’accès à un vrai travail.

C’est le sens de la manifestation nationale qu’il organise, à Paris, le 5 juin.

[1] Accompagnante d’élève en situation de handicap.

[2] Agent territorial spécialisé des écoles maternelles.


17 331 travailleurs et jeunes ont signé l’appel « Dehors Macron et sa politique, le plus tôt sera le mieux »

Vous aussi, signez cet appel !

Lisez toutes ces informations dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.