Le 7 mars : une grève de masse pour le retrait total !
Le 7 mars, les travailleurs sont appelés par leurs organisations syndicales unies à « mettre le pays à l’arrêt » pour le retrait de la réforme de Macron contre les retraites.
Dans tout le pays, les travailleurs s’organisent pour prendre en main la mobilisation. Des comités d’organisation de la grève se constituent. Des rencontres ont lieu entre travailleurs, regroupés avec leurs syndicats, de diverses entreprises pour la « mise à l’arrêt » de toute la ville.
Un mouvement est en marche. Il s’appuie sur l’appel venu d’« en haut » et se construit très largement dans l’organisation « en bas ». Il se nourrit des colères accumulées depuis des mois contre ce gouvernement qui organise la guerre à l’extérieur et mène la guerre sociale à l’intérieur.
Dans l’autre camp, celui des patrons, Macron veut aggraver son projet. Son ministre du Travail annonce son intention de liquider les régimes spéciaux (EDF, Engie, RATP) dès 2025.
Au centre de tout : la grève
D’un côté, les travailleurs rassemblent leurs forces. Travailleurs du public et du privé, de grandes ou de petites entreprises, de zones urbaines ou semi-rurales, femmes et hommes, jeunes et vieux, retraités et actifs : tous se préparent à la grève. Et avec eux, la jeunesse étudiante et lycéenne.
De l’autre côté, le gouvernement Macron affirme que sa réforme est indispensable « parce qu’il faut financer de grandes priorités ». La loi de programmation militaire s’élève à 413 milliards d’euros. Une augmentation de 33 % !
Pour le retrait total de la réforme Macron
Les intérêts de ces deux camps sont contradictoires. L’exigence commune, c’est que Macron retire sa réforme. Et pour beaucoup de travailleurs et de jeunes, s’ajoute : « Et qu’il parte avec ! »
La grève de masse ne peut avoir qu’un terme : le retrait total de la réforme !