8 boulangeries sur 10 risquent de fermer en 2023 !

Alors que les prix de l’électricité et du gaz atteignent des niveaux record, le gouvernement Macron-Borne refuse de bloquer les tarifs de l’énergie. Il fait donc supporter aux travailleurs et à leurs familles ces augmentations faramineuses, les empêchant de se chauffer correctement.

Et ce n’est pas tout !

La politique du gouvernement, c’est aussi :

• encourager les patrons à imposer le chômage partiel avec des pertes conséquentes de salaire ;
• fermer les écoles en cas de coupure d’électricité et supprimer à nouveau des milliers d’heures de cours pour les élèves ;
liquider des milliers de petits commerces – particulièrement indispensables, notamment en milieu rural – en leur faisant supporter les augmentations hallucinantes des tarifs de l’électricité.

Ainsi, les artisans-boulangers voient leurs factures d’électricité multipliées par 4 ou 5, alors qu’ils sont déjà confrontés à une envolée du prix des matières premières (farine, beurre, etc.) et à une féroce concurrence des boulangeries industrielles et des grandes surfaces.

Dans ces conditions, la presse rapporte que 8 boulangeries sur 10 risquent de fermer en 2023.

Pendant ce temps-là, le gouvernement fait voter un budget de guerre en constante augmentation et une loi de programmation militaire de 377 milliards d’euros… et prive les hôpitaux, les écoles, les services publics des moyens indispensables à leur fonctionnement.

Confiscation des milliards de la guerre
pour sauver les travailleurs et leurs familles de la catastrophe !

Non à la guerre !


Les 9, 10 et 11 décembre ont eu lieu les Journées internationales contre la guerre
à l’initiative de la Conférence ouvrière internationale tenue les 29 et 30 octobre dernier.

Journées convoquées partout sur les mêmes mots d’ordre :

« Cessez-le-feu immédiat et sans conditions ! Retrait des troupes russes d’Ukraine,
retrait des troupes de l’OTAN d’Europe ! Troupes étrangères hors des pays qu’elles occupent !
Pas un sou, pas une arme pour cette guerre injuste ! Les milliards pour les salaires, l’école, les hôpitaux, pas pour la guerre ! Aucun soutien aux gouvernements fauteurs de guerre ! »

Le compte rendu de ces journées est publié dans ce numéro de La Tribune des travailleurs.