Blocage des prix ! Augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux !

Blocage des prix !
Augmentation générale des salaires,
des pensions et des minima sociaux !

Tous appelaient à voter Macron…
Pourtant, c’est l’abstention qui s’impose, la plus importante au second tour de l’élection présidentielle depuis 1969 (28 % d’abstention, soit 14 millions d’électeurs).
Une abstention très forte dans les villes et les quartiers populaires dont les habitants subissent de plein fouet la politique anti-ouvrière de Macron.
A cette abstention massive, il faut ajouter les 3 millions d’électeurs qui ont choisi de mettre un bulletin blanc ou nul dans l’urne. Au total, 35 % des inscrits n’ont pas exprimé leur suffrage.
A l’image de cet électeur qui a mis dans l’enveloppe glissée dans l’urne une liste de courses : « pâtes, riz, pain, raviolis, farine, sucre… », en face de laquelle il a écrit, souligné deux fois « TROP CHER ! »
Oui, trop chers, ces produits de première nécessité qui grèvent toujours plus le budget des familles ouvrières. Ainsi, les pâtes connaissent la plus forte hausse des prix (13,4 % en mars), devant les huiles (7,36 %), les farines (7,16 %), le café (4,5 %), le beurre (3,9 %) et les œufs (3,3 %).
Et cela pourrait se prolonger… avec, pour certains produits de base, une inflation à deux chiffres.
Et pendant ce temps-là, la rémunération des dirigeants des entreprises du CAC 40 a atteint 8,7 millions d’euros en moyenne en 2021, du jamais-vu, selon des données publiées le 20 avril.
Voilà le résultat de la politique anti-ouvrière de Macron (qui a aggravé encore celle de ses prédécesseurs).
Dans cette situation, des mesures d’urgence s’imposent, à commencer par le blocage des prix des produits de première nécessité, des carburants et de l’énergie et l’augmentation générale des salaires, des pensions et des minima sociaux.
De telles mesures impliquent de confisquer les 600 milliards que, durant deux ans, Macron et les députés ont offerts aux capitalistes.
Qui prendra de telles mesures, sinon un gouvernement au seul service des travailleurs et de leurs familles ?