Hôpitaux un désastre sanitaire organisé

Hôpitaux

Un désastre sanitaire organisé

De toutes parts, on nous annonce l’arrivée de la 5e vague de Covid.

C’est le moment où de nombreux médecins hospitaliers alertent sur la situation de l’hôpital public et sur le désastre sanitaire organisé par la politique du gouvernement, dans la continuité des gouvernements précédents.

Chaque jour, ce sont des situations impossibles pour les personnels, des opérations repoussées, des soins retardés, des heures d’attente pour les patients, notamment aux urgences. Tous les personnels attestent l’urgence d’embaucher en masse afin de permettre la réouverture des lits.

Le professeur Isabelle Desguerre, chef de service de neuropédiatrie à l’hôpital Necker Enfants-malades (Paris) : « Les enfants ne sont plus soignés comme ils le devraient. Cela devient de la mauvaise médecine. Les infirmières n’en peuvent plus, les médecins sont découragés. On voit nos lits fermer les uns après les autres. Cela fait des années qu’on alerte Monsieur Hirsch et tous les étages de direction. C’est un manque de respect évident vis-à-vis des patients et des soignants. »

Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon (Paris), dénonce la situation actuelle de l’hôpital public : « Avec les lits fermés, les problèmes de personnel ou la circulation des virus hivernaux, on n’aura pas besoin d’une énorme vague pour être submergés. »

Jean-Daniel Lelièvre, chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil (Val-de-Marne) : « L’ensemble du système de soins est menacé. On est à la merci non seulement du Covid, mais aussi d’une épidémie de grippe, de bronchiolite, ou autres… ».

Le professeur André Grimaldi, endocrinologue à l’hôpital Pitié-Salpêtrière (Paris) : « Pendant des années, on a mis l’hôpital sous austérité. Pour s’en sortir, les hôpitaux n’ont d’autre choix que d’augmenter l’activité sans augmenter le personnel soignant. Aujourd’hui, l’hôpital est au bord de l’effondrement. Il manque 100 000 infirmières. Il faut qu’elles aient un salaire qui corresponde à leur travail. »

Une fatalité ? Non le résultat d’une politique. La politique menée par les gouvernements successifs depuis des décennies, poursuivie et aggravée par le gouvernement Macron-Véran-Castex.

Non seulement ce gouvernement est resté sourd depuis des années aux légitimes revendications des personnels hospitaliers mais, en plus, il a continué de fermer des lits, y compris pendant la pandémie, entraînant le désastre sanitaire actuel.

Une urgence : la confiscation des 600 milliards offerts aux spéculateurs depuis le début de la pandémie et leur affectation aux hôpitaux, pour la création de postes, la réouverture des lits et l’augmentation des salaires des soignants.

La démocratie exige : les 600 milliards doivent être rendus au peuple !

Rassemblons-nous au meeting national, le samedi 22 janvier 2022

Espace Charenton, 327, rue de Charenton, Paris (métro Porte-de-Charenton, ligne 8).

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Pour répondre aux besoins urgents des patients et des soignants, pour répondre notamment à la situation dramatique de la pédiatrie hospitalière, il faut embaucher massivement dans les hôpitaux. Et pour cela, il faut réquisitionner les 600 milliards d’euros offerts par le gouvernement aux capitalistes depuis le début de la pandémie.

Réquisition qui pose la question de la rupture avec la politique d’étranglement budgétaire menée depuis des années et celle de la rupture avec la politique du gouvernement Macron-Véran.

La démocratie exige :
les 600 milliards doivent être rendus au peuple !

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