Parce qu’ils sont contraints aux transports bondés, aux conditions de travail sans protection sanitaire réelle, à la cohabitation dans des logements exigus, privés des infrastructures sanitaires liquidées par les politiques de privatisation, les travailleurs, les jeunes et leurs familles sont les premières victimes des conséquences meurtrières de la pandémie de Covid.
Contre cette politique, pour l’amélioration des conditions de travail, pour l’augmentation des salaires, pour le maintien des emplois, une véritable vague de grèves balaie le pays.
C’est vrai en particulier parmi les professions très majoritairement féminines, pour lesquelles les salaires sont très bas et les conditions de travail de plus en plus difficiles, et qui sont indispensables au fonctionnement des écoles et des établissements spécialisés et à l’accompagnement des plus fragiles.
Méprisées, oubliées, laissées-pour-compte, invisibles… tels sont les mots qu’elles utilisent pour parler de leur situation. Pour autant, elles ne baissent pas les bras et sont déterminées à poursuivre la mobilisation contre la politique du gouvernement pour obtenir satisfaction sur leurs revendications.
Telles les accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH) qui sont descendues par milliers dans la rue dans tout le pays, avec leurs syndicats, le 8 avril, pour exiger un vrai statut et une augmentation de leur salaire.
Tels les personnels médico-sociaux (de l’enfance et de la petite enfance, de la protection de l’enfance, de l’insertion et de l’aide à domicile) exclus de l’augmentation de 183 € accordée aux personnels hospitaliers et qui ont manifesté le même jour.
Tels les personnels des Ephad qui exigent du personnel pour les remplacer et des lits pour les patients.
Tels les postiers dans tout le pays, les salariés de la Française de mécanique dans le Pas-de-Calais, de FerroPem dans l’Isère, ceux de Walor dans les Ardennes…
L’amplification et la généralisation de ces mobilisations est la réponse immédiate pour en finir avec la politique de ce gouvernement qui s’en prend à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs, pour arracher et imposer : des vaccins pour tous ceux qui l’exigent, l’interdiction des licenciements, les moyens de protection sanitaire pour tous et les moyens donnés aux écoles et aux hôpitaux pour remplir leur rôle dans des conditions sanitaires satisfaisantes.
13 382 travailleurs et jeunes ont signé l’appel
« Dehors Macron et sa politique, le plus tôt sera le mieux !»
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