Le « plan de relance » de Macron Des milliards pour les patrons, pas un centime pour l’école

Le ministre de l’Éducation nationale Blanquer a par avance qualifié la rentrée comme « la plus normale possible ».

« La plus normale possible » ?

Pour les élèves, aucun moyen financier supplémentaire n’est dégagé pour l’école, pour un plan de rattrapage, pour une création massive de postes et l’ouverture d’un nombre de classes permettant de répondre aux besoins.

Impossible, dans ces conditions, de prendre à bras le corps les conséquences du confine- ment pour les élèves, de les faire bénéficier d’un plan de rattrapage dont beaucoup ont besoin ni de garantir la sécurité sanitaire.

Pendant ce temps, Macron annonce un « plan de relance » de 100 milliards d’euros – qui s’ajoutent aux 460 milliards déjà donnés –, avec des prêts garantis par l’État accordés aux seules entreprises rentables, c’est-à-dire celles qui organisent les plans de licenciements.

Blanquer, lui, met 400 millions d’euros sur la table pour lancer son « Grenelle des professeurs ».

400 millions, c’est moins de 0,1 % des sommes allouées aux banquiers et aux patrons pour organiser les plans de licenciements au cours des derniers mois.

Au Grenelle de Blanquer s’oppose l’exigence d’un véritable plan de rattrapage pour sauver la jeune génération du naufrage. Aux suppressions massives d’emplois s’oppose l’exigence de

l’interdiction des licenciements

et, pour cela,

la réquisition des 560 milliards offerts aux patrons.


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