Air France, Airbus, Aéroports de Paris, Thalès, Sanofi, Smart… pas un jour, depuis le début du mois, sans l’annonce d’un plan de suppression d’emplois.
Des plans d’une ampleur considérable… qui déclenchent une mobilisation massive des salariés.
Ainsi, après la manifestation organisée à Lannion (Côtes-d’Armor), le 4 juillet, les salariés de Nokia ont manifesté en direction de l’ambassade de Finlande, à Paris, le 8 juillet, pour dénoncer à nouveau le plan de licenciements. « Un TGV plein à craquer a convoyé à 6 h 50 les manifestants du centre de recherche de Lannion […]. “280 millions de subventions encaissées, 1 233 emplois supprimés”, proclame une banderole, allusion au crédit impôt recherche (CIR – ndlr) touché en quatre ans par l’équipementier finlandais », rapporte l’AFP (8 juillet).
Oui, des milliards déversés par l’État (CIR, crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, prêts garantis par l’État, aides diverses) qui servent à organiser les plans de licenciements !
Dans ce contexte, la question du tous ensemble est posée avec force. Et cette question, c’est-à-dire celle de l’unité, pose nécessairement celle de la définition de la revendication qui rassemble : le maintien de tous les emplois.
Accepter de négocier les conditions de départ ou bien exiger le maintien de tous les emplois : cette alternative est au cœur de toutes les discussions parmi les travailleurs et militants confrontés aux plans.
Rien ne doit s’opposer à la réalisation de l’unité de toutes les organisations et à la mul- tiplication des prises de position communes pour l’interdiction des licenciements et le maintien de tous les emplois.
Si vous voulez en savoir plus, lisez toutes les informations concernant le combat contre les plans de licenciements dans La Tribune des travailleurs. Prenez contact avec le POID.