
Hier, mardi 16 juin, des dizaines de milliers de personnels hospitaliers étaient en grève et en manifestations dans tout le pays, avec leurs syndicats, pour exiger les moyens pour soigner et la revalorisation des salaires que le gouvernement Macron-Philippe-Véran refusent d’accorder.
Pour toute réponse à ces justes revendications, le gouvernement a encore une fois déchainé la répression. Ainsi, à Paris, aux abords de la manifestation, une infirmière en blouse blanche a été brutalisée par la police, trainée au sol par les cheveux, menottée et rouée de coups, les policiers refusant de lui donner la Ventoline que son état de santé réclamait.
Sa fille a réagi sur les réseaux sociaux : « Cette femme, c’est ma mère. 50 ans, infirmière, elle a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. A eu le covid. Aujourd’hui, elle manifestait pour qu’on revalorise son salaire, qu’on reconnaisse son travail. Elle est asthmatique. Elle avait sa blouse. Elle fait 1m55. »
Le visage ensanglanté, elle a été placée en garde-à-vue.
Cela fait deux ans que Macron et son gouvernement s’obstinent à ne pas répondre à la mobilisation incessante des personnels des hôpitaux et de leurs organisations syndicales. Après avoir chanté leurs louanges pendant le confinement, il revient à son point de départ : refus de satisfaire leurs revendications et répression.
C’est lui qui porte l’entière responsabilité de la situation. Dehors Macron, son gouvernement et sa Ve République !
Le POID s’associe aux organisations, militants, travailleurs et jeunes qui exigent inconditionnellement la libération de Farida et qu’aucune poursuite ne soit engagée contre elle. C’est la raison pour laquelle il participe au rassemblement convoqué à 16h devant le commissariat du 7e arrondissement (rue Fabert, métro Invalides).