
Depuis deux semaines, on assiste à un véritable soulèvement des lycéens, parents et enseignants dans les lycées.
Pourquoi cette mobilisation ?
A l’origine, les épreuves communes de contrôle continu (E3C).
Qu’est-ce qu’E3C ?
Avant la réforme du bac, les choses étaient simples, claires et justes : un bac national, le même pour tous.
A la fin de l’année de terminale, le même jour, tous les élèves du pays composaient sur le même sujet qui, jusqu’au début de l’épreuve, était resté secret. L’examen avait donc une valeur nationale. Si un élève d’un lycée de centre-ville et un élève d’un lycée de banlieue obtenaient tous deux seize sur vingt, leurs performances étaient rigoureusement identiques : même sujet et correction anonyme avec le même barème.
Avec la réforme du bac : les choses sont compliquées, obscures et injustes : un bac local différent d’un lycée à l’autre.
La réforme supprime presque toutes les épreuves terminales nationales et les remplace par des épreuves locales ayant lieu tout au long des années de première et terminale : c’est le contrôle continu. Les E3C en font partie. Le ministre prétend que ce sont des épreuves nationales parce que les sujets sont choisis au sein d’une banque nationale de sujets (BNS).
Les E3C apparaissent donc comme un minable bricolage local. Cela est indigne.
Les élèves ont droit à de vraies épreuves nationales sérieuses. Personne ne veut des E3C car personne ne veut d’un bac pour les pauvres et d’un bac pour les riches.
A cette mobilisation, le gouvernement répond par la répression. Inadmissible !
Une conclusion s’impose : abrogation de la réforme Blanquer, pour rétablir un vrai bac national, le même pour tous ! Retrait de la réforme des retraites ! Dehors Macron !
Lisez toutes les informations concernant la mobilisation contre E3C dans La Tribune des travailleurs.
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