La grève s’étend dans tout le pays : dans des dizaines et des dizaines de CHU et d’hôpitaux, dans les
services des urgences et dans de nombreux autres services.
Les personnels n’en peuvent plus. Tous les hôpitaux sont touchés. Tous les services sont touchés.
Le point de rupture est atteint.
Et pour toute réponse à la colère des hospitaliers, Madame Buzyn fait passer son projet de loi cette semaine devant le Sénat. Ce projet de loi prévoit entre autres que dans 300 hôpitaux qui seront transformés en « hôpitaux de proximité » les Urgences, la chirurgie et les maternités seront supprimées !
C’est maintenant que les travailleurs hospitaliers exigent les postes nécessaires au fonctionnement des hôpitaux. « On ne supporte plus d’accueillir les malades dans ces conditions-là », disent les grévistes.
C’est maintenant, c’est tout de suite qu’il faut embaucher !
C’est maintenant, c’est tout de suite que doivent être stoppées les fermetures de services, les fusions d’hôpitaux, annulées toutes les suppressions de postes.
C’est maintenant que les travailleurs hospitaliers exigent l’augmentation des salaires.
C’est maintenant qu’il faut exiger que la ministre retire son projet de loi destructeur de nos hôpitaux !
Le collectif inter-urgences appelle les personnels des services d’urgence à une manifestation nationale à Paris le 6 juin.
Quatre fédérations syndicales d’hospitaliers appellent à une grève nationale le 11 juin avec rassemblement devant le ministère.
Les personnels ne veulent pas de la division. Ce qu’il faut c’est l’unité.
- Unité dans la grève de tous les hôpitaux,
- Unité de tous les services,
- Unité infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers, personnels hospitaliers, administratifs, ouvriers, médecins,
- Unité des personnels et des organisations syndicales. Que l’unité se réalise à tous les niveaux et Buzyn devra céder. Le gouvernement est isolé, illégitime. La population, attachée à la défense de l’hôpital public, soutient les hospitaliers en grève. La situation est propice.
Pas de division ! Unité ! Grève !
Le 4 juin 2019